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L'Épice
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L'Épice

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Cake resta au Savoy pendant plusieurs années, son nom devint synonyme de grande confiserie. Sa réputation se répandit grâce à des articles sur son travail dans les journaux et magazines de cuisine qui le présentaient comme le « Le Pâtissier phénomène ». Le Prince Charles se faisait régulièrement livrer de la confiserie de Cake à Clarence House.

Cake eut plusieurs rendez-vous avec des femmes cheffes, qu’il trouvait d’habitude ennuyeuses et qui sentaient la graisse de cuisine.

* * *

Quelques années plus tard, le Savoy changea de mains. Les nouveaux propriétaires étaient une entreprise. Leur seule préoccupation était l’argent, le profit, les objectifs et les budgets. Cake passait plus de temps dans les papiers qu’à faire ce qu’il aimait, aussi il se découragea. Il avait reçu de nombreuses offres et après avoir pris conseil auprès de Jimmy, il accepta l’offre d’un nouvel hôtel à Richmond, dans le Grand Londres, l’Avalon. Il gagnerait la même chose qu’au Savoy avec des bonus et dirigerait la pâtisserie, certes, mais sans toute la paperasse qui serait gérée par un administrateur. Le Savoy proposa à Cake une augmentation de salaire substantielle et un bonus important pour l’inciter à rester, mais il refusa et quitta son employeur.

Cake appréciait le travail chez Avalon. Du haut de ses trente-trois ans, il se sentait à l’aise, goûtant les joies de la liberté et de la responsabilité.

Il avait gagné sa qualification pour la ceinture noire de kickboxing avant de quitter le Savoy. Après ses débuts à Avalon, il s’était rendu au Tojo Kickboxing Club, qui officiait dans le gymnase du Centre de loisirs Kings à proximité.

Là, pendant que quelques kickboxeurs s’entraînaient, il avait posé sa besace et faisait un tour dans le gymnase en attendant que quelqu’un remarque sa présence.

Une femme attirante vint et lui sourit.

Cake rendit le sourire, pensant en lui-même, un brin sarcastique : « Oh, elle est trop jolie pour être une kickboxeuse. Probablement une supporter ».

« Que voulez-vous ? », demanda la jeune femme avec un accent cockney prononcé.

« Je veux m’inscrire au club de kickboxing », répondit Cake.

« Pourquoi ? », répondit son interlocutrice, « vous croyez que vous êtes un dur ? ».

Les autres tout autour regardaient la scène, amusés.

« Assez dur », dit Cake, interloqué par la brusquerie de cette femme, « Je suis un… ».

Sa phrase fut arrêtée nette lorsqu’elle lui asséna un coup sur le nez.

Cake eut l’air choqué comme elle se préparait à le frapper à nouveau. Il bloqua son coup, aussi elle frappa sa jambe et recula dans une posture d’attaque.

« La première leçon, dit la femme, être toujours prêt ». Elle lança ensuite un assaut vicieux, frappant Cake de ses poings et de ses pieds. Il fut frappé à nouveau, bien qu’il ait bloqué la plupart des coups. En colère maintenant, il répliqua, en cognant son adversaire qui bloqua chacun de ses coups et le frappa à nouveau sur le nez. Cake devenait furieux. La jeune femme, remarquant cela, recula et sourit.

« D’accord, tu peux t’inscrire. Mais tu dois travailler sur ta défense et ton karma ; c’était trop facile de t’agacer pour te pousser à la faute ».

Cake fixait cette adversaire redoutable et s’aperçut que les autres kickboxeurs ricanaient, ne perdant pas une miette du spectacle.

« Mon nom est Jade », dit la femme en tendant la main. « Je suis l’instructrice en chef ».

Cake la regardait, perturbé. « Donc vous attaquez tout le monde ? Que serait-il arrivé si je n’avais pas pu me défendre ? Vous avez de la chance que je sois un kickboxeur ».

Jade ricana et répondit : « Je n’attaque pas tout le monde, seulement les présomptueux ». Elle indiqua le sac de Cake et le badge en coton brodé bien en évidence, représentant le logo Zendo de sa ceinture noire enroulée autour de se poignée.

Cake regarda son sac et sourit à la femme.

« Oh ! », balbutia-t-il, embarrassé. « Mon nom est Ben, mais tout le monde m’appelle Cake ».

* * *

Après ce contact initial musclé, Cake et Jade sentirent des atomes crochus. Cake trouvait Jade intrigante, terre à terre, et elle ne sentait pas l’huile de friture. Jade trouvait Cake gentil, humble et plutôt attirant. Tout le monde remarqua par leurs regards prolongés qu’ils étaient attirés, et les paris allèrent bon train sur lequel des deux aurait le courage d’annoncer sa flamme. Malgré leur sentiment profond réciproque, ils étaient tous les deux timides et n’étaient pas sûrs des sentiments de l’autre.

Cake ne pouvait détacher sa pensée de Jade et les séances de kickboxing devenaient l’événement majeur de sa semaine.

Le salon de coiffure où Jade travaillait organisa une réunion dans une boîte de nuit pour la soirée de Noël et Jade invita les kickboxeurs. Cake ne se sentait pas à l’aise dans la grande salle du nightclub. La fête prenait un air familier et des petits groupes se formaient. Jade se rendit compte que Cake semblait mal à l’aise comme un petit chiot perdu. Elle laissa son groupe de collègues coiffeuses et s’approcha de lui. Cake se tenait seul, debout, une bouteille de Bacardi Breezer à la main, regardant le parterre de danse bondé.

« Contente que tu aies pu venir », lui cria Jade pour couvrir la musique tonitruante.

« Merci de m’avoir invité ».

Il y eut ensuite un silence gêné tandis que la musique couvrait tout. Aucun des deux ne savait comment poursuivre et ils se regardèrent pendant un moment, jusqu’à ce que Jade se décide à demander : « Tu sens bon, qu’est-ce que tu t’es mis ? », pensant sûrement à son parfum après-rasage.

Cake sembla réfléchir, ricana et répliqua : « Un parfum pour les durs, mais je ne pensais pas que tu pourrais le sentir », répondit-il en riant.

Jade sembla confuse, puis comprit. Cela brisa la glace, et Jade rigola en disant : « Eh bien, cela serait dommage de le gaspiller ». Elle prit la bouteille de ses mains et la posa sur la table.

« Sortons de là et trouvons un endroit plus calme », dit-elle, suggérant : « Allons chez moi ».

Le couple sortit main dans la main du club, au milieu des acclamations des kickboxeurs.

Jade avait quelques années de plus que Cake, une chevelure châtain ondulée, des yeux marron et des traits malicieux. Elle avait l’air d’une Catherine Zeta-Jones en plus petite et plus musclée. Cake admirait son corps féminin bien dessiné comme ils reposaient enlacés, nus dans les bras l’un de l’autre par un matin de Noël glacé dans le lit à une place de l’appartement de Jade au-dessus du salon de coiffure.

Cake avait la nausée rien qu’en sentant les produits chimiques forts qui émanaient du salon, qu’il pouvait également sentir sur Jade, bien qu’elle ait meilleure odeur que les cuisinières qu’il connaissait.

C’était la première relation sérieuse pour chacun d’entre eux. Cake et Jade devinrent inséparables, passant tout leur temps libre ensemble. Cake informa Jade de ses sens olfactifs exceptionnels, l’assurant qu’il n’était pas un insolent borné lorsqu’il affirmait qu’il ne pouvait pas rester au salon le soir à cause des effluves nauséabonds. L’odeur d’ammoniac en particulier lui donnait des haut-le-cœur.

Bien qu’ils gagnent bien leur vie tous les deux, le prix astronomique des logements à Londres poussa Cake à s’inscrire à des concours de pâtisserie afin de pouvoir acheter un appartement.

Le couple réunit une somme conséquente et, à l’aide d’un prêt complémentaire, jeta son dévolu sur un appartement huppé entre Avalon et le salon de Jade dans le quartier résidentiel de Knightsbridge.

Follement amoureux, ils profitaient de leur vie à deux, prévoyant de se marier dès qu’ils se sentiraient prêts à fonder une famille.

Pour l’instant, ils appréciaient de vivre sous les feux de la rampe du « Pâtissier Phenom », grâce aux concours que Cake remportait les uns après les autres.

Jade surprenait Cake fréquemment. Elle était une coiffeuse-styliste dotée d’un sens tordu de l’humour. Elle affichait un intérêt étrange pour l’horreur, comme Cake le découvrit lorsqu’elle écrivit un roman sur un cocaïnomane qui sniffait les cendres d’un vampire inconnu désintégré qui s’avéra être Keith Richard, qu’elle publia.

En trois ans de travail chez Avalon, Cake s’était bâti une réputation de première classe. Lorsque les propriétaires annoncèrent qu’ils avaient vendu au profit d’une grande entreprise, Cake se rappela son expérience au Savoy et décida qu’il était temps de bouger et donna son préavis peu de temps avant le trophée du Pâtisserie de l’année.

En dépit des offres d’emploi d’autres restaurants très en vue et de l’offre d’une augmentation généreuse de sa rémunération par Avalon, Cake, au sommet de sa profession, voulait impliquer Jade dans une entreprise de pâtisserie.

Cake se réjouissait à l’idée qu’il participait pour la dernière fois au « Trophée du Pâtissier de l’année » ou à toute autre cérémonie de récompenses, car seuls les chefs parrainés par de grands hôtels et restaurants pouvaient se présenter. Cake se sentait toujours mal à l’aise et il réalisa qu’il avait l’air affreux dans son costume, son corps trapu se balançant sur des jambes maigres. Les meilleurs tailleurs londoniens lui confectionnaient des tailleurs sur mesure, néanmoins ils pendaient comme si une main maladroite et aveugle les avait faits. Il avait toujours ressenti cela comme une injustice face à ses rivaux car son sens olfactif élevé, son palais parfait et son talent exceptionnel lui donnaient un avantage définitif sur eux. Il voulait maintenant amener ses arômes et délicatesses du Sud et sa clientèle décadente pour les offrir au Nord. Le couple se fréquentait depuis trois ans déjà. Ils trouvèrent des locaux dans le centre-ville de Lincoln et les convertirent en une boulangerie-pâtisserie, ce dont Cake rêvait depuis longtemps.

Jade voulait tenter l’aventure au Nord avec Cake et l’aider dans ses efforts. Bien qu’elle soit satisfaite de sa vie à Londres et sache qu’elle regretterait l’argent et l’adulation londonienne que lui procurait son fiancé superstar de la cuisine, elle avait compris que Cake était malheureux de travailler dans les grands hôtels. Jade avait un travail bien payé et, en ajoutant le salaire de Cake et ses prix de concours, ainsi que ses bonus, malgré leurs remboursements de prêt à Londres, ils réunirent suffisamment d’argent pour financer leur affaire à Lincoln, qui était presque achevée ; Jade se rendait régulièrement à Lincoln pour vérifier la progression du bâtiment. Cake finissait son travail à Avalon dans quelques semaines, et ils déménageraient tous les deux dans la ville du Nord.

* * *

Le grand jour arriva et la « Boulangerie-Pâtisserie CAKE » ouvrit ses portes au public. Pour Cake et Jade, il était maintenant temps de voir si les fruits de leur travail allaient payer. Ils se tenaient dans la pâtisserie comme des parents fiers de montrer leur nouveau-né au monde.

« Cet endroit sent merveilleusement bon », dit Jade en embrassant Cake, qui préparait et était aux fourneaux avec ses deux boulangers depuis cinq heures du matin, propageant des arômes divins dans toute la boutique.

Cake avait l’air nerveux et jetait des coups d’œil au personnel debout devant les vitres des présentoirs remplis de pâtisseries et de gâteaux décoratifs. Il regarda ses deux boulangers à travers la cloison en verre de la boulangerie, puis se tourna vers Jade, soupira en plissant le front et demanda : « Est-ce que tout a l’air OK ? ».

Jade prit sa main et dit : « C’est parfait, ne t’inquiète pas ».

« Je ne vois personne faisant la queue dehors », dit Cake en regardant à travers la vitrine. Il jeta un coup d’œil à la pendule. « Il est sept heures quarante-cinq », lança Cake, bougeant nerveusement.

Deux hommes frappèrent alors à la porte.

« Il était temps qu’ils arrivent », dit Jade, qui déverrouilla la porte, laissa entrer les hommes, et reverrouilla la porte.

« Désolé, nous sommes en retard », dit Kris Pinyoun, gardien de but du Lincoln city FC, qui arrivait avec un photographe de la gazette de Lincoln pour couvrir l’ouverture de l’établissement.

Jade regarda dehors, soupira, et verrouilla la porte.

Cake, Jade, les serveuses et Kris se dirigèrent vers le centre de la boutique et se tinrent autour d’un gâteau composé Louis Vuitton en exposition. Le photographe prit des clichés de Jade en train de couper le gâteau et de tendre un morceau à Kris, qui coupa un morceau avec sa fourchette sur l’assiette. Le photographe prit un instantané au moment où Kris plaçait le petit morceau dans sa bouche. Son expression changea tandis que le gâteau délicat se dissolvait dans sa bouche et qu’il savourait les parfums.

« Belle posture », pensa le photographe qui continua à mitrailler le footballeur ravi.

« Il est maintenant huit heures », dit Cake d’une voix anxieuse, regardant à nouveau la pendule murale.

Jade sourit et ordonna l’ouverture des portes.

Sarah ouvrit la porte de devant et le personnel se plaça derrière les comptoirs à leur poste prévu.

Cake et Jade se tenaient enlacés à côté de Kris Pinyoun, qui se resservit d’une tranche de gâteau tandis que quelques personnes entrèrent. Le photographe prit des photos des premiers clients, alors que Jade leur donnait une tranche de gâteau Louis Vuitton.

Kris se servit une autre tranche du gâteau qui diminuait à vue d’œil, puis dit « Je crois que nous allons vous laisser ».

Cake tendit à Kris son pourboire de 300 £.

« Ce gâteau était délicieux », dit Kris, léchant les miettes sur le napperon en papier vert. « Bonne chance pour votre boutique ». Il jeta un dernier regard au reste du gâteau Louis Vuitton, mais constatant le regard sévère de Jade, il réalisa qu’il allait s’incruster et s’en alla.

Quelques clients se présentèrent au compte-gouttes dans l’heure qui suivit.

« Je pensais que cela serait plus remuant », dit Cake désappointé.

« Cela va aller », dit Jade, en le rassurant, « Le premier jour est toujours aléatoire, donc ne t’inquiète pas ». Et puis, il n’est que neuf heures et demie.

« Je pense qu’il manque un ingrédient », dit Cake en reniflant les arômes.

« Tu penses toujours qu’il manque un ingrédient, la mystérieuse épice manquante. Je vais demander à Grand Dave de péter. D’habitude, ça remet tes sens d’aplomb », ricana Jade.

« Crois-tu que nous nous sommes trompés ? Cela nous a coûté plus d’argent que nous aurions pensé », dit Cake.

« Je suis sûre que nous avons bien fait », répliqua Jade, en l’embrassant sur la joue. « Maintenant, fonce dans ta pâtisserie et utilise toute ta magie sur un Alaska ».

Cake rentra dans le fournil et regarda à travers la cloison de verre pendant que les clients rentraient un à un dans la pâtisserie et que Jade et les filles servaient. Il savait que sa famille leur rendrait visite dans la journée et était sûr qu’elle serait fière de lui.

Les choses ne s’étaient pas passées comme prévu pour le couple. Du fait de dépenses imprévues, ils avaient dépassé de loin leur budget à cause de la réglementation sur la construction et d’entrepreneurs négligents, ce qui avait retardé l’ouverture de la boutique et fait un trou dans leurs économies.

La pâtisserie-boulangerie était superbe. Situé dans le centre de la zone commerciale de Monks Road, le bâtiment à deux étages comportait un grand espace ouvert au rez-de-chaussée, que Jade et Cake avaient converti en une installation somptueuse. La devanture de la boutique se distinguait parmi la rangée de boutiques voisines, avec son grand panneau vert et un logo à feuille d’or.

L’intérieur de la pâtisserie ressemblait à un restaurant londonien décadent de 1920 avec de petites imitations de réverbères et d’autres luminaires et fixations Art Deco, ainsi que des colonnes en marbre vert citron à chaque coin. La couleur dominante était le vert jade subtil, et tout était assorti, la vaisselle, la garniture, les sacs en papier et les napperons.

La section pâtisserie comportait de grands présentoirs en verre le long des murs et était séparée de la section boulangerie par une cloison en verre pour permettre aux clients de voir les boulangers au travail. Bien que servant principalement des produits à emporter, l’établissement offrait plusieurs tables rondes et chaises en fer forgé de Stamford pour permettre aux clients de s’asseoir et apprécier l’ambiance pendant qu’ils mangeaient. Ils employaient trois serveurs et deux boulangers. Les boulangers expérimentés, choisis parmi les nombreux candidats qui s’étaient présentés pour le travail, espéraient apprendre de ce Cake légendaire.

Dave Smith et Dave Jennings étaient les deux boulangers embauchés par Cake. Pour éviter la confusion, Cake appela Dave Smith « Grand Dave » car il était grand, tandis que Dave Jennings devint « Petit Dave » du fait de sa petite taille ; Sarah, Tracy et Jackie étaient les serveuses.

Le contenu des meubles de présentation avait été organisé de façon à disposer chaque produit symétriquement.

Une section des coffres à température régulée contenait les pains, les sandwichs et les petits pains, comme ceux au levain, au roquefort et aux amandes, les pains de bûcheron, les sandwichs gourmets, les petits pains sous-marins au parmesan et à l’origan avec des garnitures végétariennes. Une autre section exposait des pâtisseries, notamment des spécialités gourmandes à la pâte feuilletée et autres pâtes brisées. La dernière section du boîtier réfrigéré en verre contenait des gâteaux et desserts tels que la « crème de la crème », qui aurait fait rêver tout établissement de restauration fine dans le monde, d’autant plus une pâtisserie dans Lincoln. Cake et sa petite équipe créaient des spécialités délicieuses, telles que des truffes au chocolat blanc et amaretto, des fraises Arnaud et des macarons haute couture. La pièce de résistance pour l’ouverture était l’interprétation par Cake du gâteau composé Louis Vuitton.

Les têtes des Dave n’avaient pas arrêté de tourner depuis qu’ils avaient commencé à travailler avec Cake. Il était un véritable maître, bien qu’ils le trouvent un peu excentrique. Chaque fois qu’il achevait un mets, il le sentait plusieurs fois, fronçait les sourcils et annonçait qu’il manquait quelque chose. Ils ne pouvaient comprendre pourquoi, parce que chaque création de Cake était délicieuse et semblait spectaculaire.

Le fournil comportait de nouveaux équipements, des fours en acier inoxydable, des pétrisseuses, des diviseurs mécaniques et d’autres équipements spécialisés. Le tout étincelait avec des plaques d’acier inoxydable sur les murs, les éviers et des sections du sol, l’air conditionné et d’autres systèmes de régulation de la température dans les compartiments de stockage réservés à des produits spécifiques, et la boulangerie ultramoderne du 21ème siècle ressemblait à une pâtisserie française du 19è siècle.


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