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Références aux classiques de la culture chinoise dans les discours de Xi Jinping
Références aux classiques de la culture chinoise dans les discours de Xi Jinping
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Références aux classiques de la culture chinoise dans les discours de Xi Jinping

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Interprеtation

En fеvrier 1069, Wang Anshi, vice-premier ministre, inaugure une rеforme de l’Etat en introduisant de nouvelles politiques. Farouche contestataire de cette rеforme, Su Zhe еcrit en mars une lettre ? l’Empereur Shenzong pour exposer avec conviction ses opinions en la mati?re. Il y exprime beaucoup d’idеes aussi importantes que justes. «Eliminer les souffrances du peuple comme si elles еtaient des maladies qui rongent nos entrailles» en fait partie. «Les entrailles» dеsigne le ventre et le cCur, organes vitaux chez un homme, ce qui signifie au sens figurе la position clef ou la partie centrale. L’auteur veut dire par cette phrase qu’il faut еliminer les maux qui tourmentent les masses comme si on faisait soigner une maladie qui aurait atteint notre propre cCur.

Inspirеs essentiellement du confucianisme, les points de vue de Su Zhe sont surtout marquеs par la pensеe de Mencius. Il est еvident qu’«Eliminer les souffrances du peuple comme si elles еtaient des maladies qui rongent nos entrailles» fait rеfеrence ? la pensеe humaniste de Mencius. Celui-ci prеconise qu’un souverain se rеjouisse des joies et partage les inquiеtudes de son peuple. Le point de vue qu’expose Su Zhe vise ? exhorter l’Empereur Shenzong ? se mettre ? la place de ses sujets de mani?re ? partager leurs soucis et ? se soucier de leurs intеr?ts. En comparant les souffrances populaires aux «maladies qui rongent nos entrailles», l’auteur souligne que l’impеratif d’«еliminer les souffrances du peuple» ne doit souffrir aucun retard ni aucun laxisme.

Si seulement il y avait des milliers d’еdifices spacieux pourabriter tous les pauvres de ce monde et faire leur bonheur.

Citе dans Travaillons les pieds sur terre et avan?ons ? l’avant-garde de notreеpoque: Discours prononcе durant l’inspection de l’approvisionnement des marchеs etdu niveau des prix durant la pеriode des f?tes et autres.

Commentaire

Le prеsident Xi Jinping a soulignе ? maintes reprises qu’il ne sera jamais possible de dire que la mission est accomplie lorsque l’on parle de l’amеlioration du bien-?tre du peuple, mais que ce travail est un perpеtuel recommencement. La population еtant le point de dеpart et d’aboutissement de notre travail, quelle est la valeur du dеveloppement, quel est le sens de la rеforme si on ne se prеoccupe pas de son sort? «Le bien-?tre du peuple dеtermine son adhеsion aux politiques menеes et cela recouvre une importance capitale pour le destin du pays»: une formule tr?s еclairante. De la promotion de services publics accessibles ? tous ? la mise en place d’un environnement institutionnel еquitable en passant par l’accent mis sur la protection de l’environnement, Xi Jinping est en train d’introduire un «concept еlargi du bien-?tre» en mettant en Cuvre un ensemble de mesures concr?tes. «Si seulement il y avait des milliers d’еdifices spacieux pour abriter tous les pauvres de ce monde et faire leur bonheur», l’image littеraire dеveloppеe dans le po?me de Du Fu traduit fort bien les nobles ambitions de Xi Jinping et sa sollicitude ? l’еgard du peuple dans l’exercice du pouvoir. En fait, cette sollicitude ne refl?te-t-elle pas les valeurs que le PCC cherche inlassablement ? atteindre depuis plus de 90 ans? «Un bon leader doit traiter le peuple avec la m?me affection qu’еprouvent les parents envers leurs enfants ou encore le fr?re a?nе ? l’еgard de son fr?re cadet. Il est affligе chaque fois qu’il les voit souffrir de faim et de froid et triste de les voir astreints ? de rudes labeurs». En tant que serviteurs du peuple, les cadres dirigeants se doivent de garder toujours ? l’esprit le bien-?tre de la population.

Source

En ao?t le vent hurle furieusement sous le ciel d’automne, arrachant au toit de ma hutte ses trois couches de chaume. Cette chaume s’envole ? travers la rivi?re et se disperse sur ses rives et sur les terres alentours. Certains brins de chaume s’accrochent ? la cime des arbres tandis que d’autres tourbillonnent vers le bas et se noient dans l’eau d’un еtang… Notre couverture ouatеe usеe par les annеes est aussi froide que du fer glacе. Mon fils dеteste y dormir et en dеchire la doublure par ses coups de pieds. De l’eau fuit de partout et la pluie drue et fine tombe sans rеpit. Pas d’endroit sec dans mon logis. Durant cette pеriode troublеe, mes soucis m’ont privе de sommeil. Quand viendra la fin de la nuit? Si seulement il y avait des milliers d’еdifices spacieux qui rеsistent aux temp?tes pour abriter tous les pauvres de ce monde et faire leur bonheur. Si ces logements surgissaient sous mes yeux, je serais comblе m?me si seule ma maison se trouvait dеtruite et si je devais seul continuer ? souffrir du froid!

–-Du Fu (dynastie des Tang), Mao Wu Wei Qiu Feng Suo Po Ge (Chansonsur ma chaumi?re ab?mеe par le vent d’automne)

Interprеtation

Du Fu a composе en ao?t 761 ce po?me de forme ancienne et susceptible d’?tre chantе. Pendant la rеvolte de An Lushan et de Shi Siming, Du Fu finit par gagner Chengdu avec sa famille apr?s de nombreuses pеripеties et il s’installe dans une chaumi?re qu’il a fait construire pr?s de la rivi?re Yuanhua dans la banlieue ouest. Mais contre toute attente, de violentes bourrasques d’automne arrachent la paille qui couvre le toit de la chaumi?re, et une temp?te nocturne qui se dеcha?ne tout de suite apr?s inonde sa maison et dеtrempe son lit. Ballotе par les mille еmotions que suscite cette dеsolation, le vieux po?te, qui a tant souffert des alеas de la vie et de la pauvretе, se saisit de son pinceau et еcrit ce po?me impеrissable et empreint d’humanitе.

«Si seulement il y avait des milliers d’еdifices spacieux qui rеsistent aux temp?tes pour abriter tous les pauvres de ce monde et faire leur bonheur» est un des vers les plus еmouvants composеs alors par le po?te et dans lequel il exprime sans ambigu?tе sa grande gеnеrositе et les sentiments qui emplissent son cCur. C’est un vers qui montre le conflit aigu entre les idеaux nobles et la cruelle rеalitе. Devant le triste spectacle o? «De l’eau fuit de partout» et «Pas d’endroit sec dans mon logis» au point qu’il se demande «Quand viendra la fin de la nuit?», le po?te ne se plaint pas uniquement de sa propre situation, mais tourne ses pensеes vers les autres. Il esp?re alors que «tous les pauvres de ce monde» n’auront pas ? subir des souffrances pareilles aux siennes m?me si lui-m?me devait mourir de froid: quelle gеnеrositе que de se sacrifier volontairement pour le bonheur du peuple.

Toutes les mesures bеnеfiques au peuple doiventabsolument ?tre mises en application, tandis que tout cequi lui est nuisible est ? proscrire.

–-Citе dans Le discours prononcе ? la rеunion pour la synth?se de la premi?resеrie d’activitеs et le dеploiement de la deuxi?me sеrie d’activitеs de la campagned’еducation et de mise en pratique de la ligne populaire du Parti et autres.

Commentaire

Chaque fois que l’on touche aux intеr?ts des masses, aucune chose n’est insignifiante. Il ne faut surtout pas nеgliger les choses qui sont en apparence sans importance lorsqu’il s’agit de servir le peuple et de maintenir des liens avec ce dernier. Dans les Monts Jing’gang, l’un des hauts lieux de la rеvolution chinoise, les «trois grandes r?gles de discipline et huit recommandations» qui imposent de ne pas dеrober aux masses une seule aiguille, un seul bout de fil ou une seule patate douce, ont jouе un r?le dеterminant pour fеdеrer le cCur et l’esprit de la population. D’o? viennent la confiance et le soutien accordеs par les masses? Ils viennent de ces petites choses faites dans l’intеr?t du peuple, de toutes ces menues actions qui all?gent son fardeau quotidien. A l’heure o? le vaisseau des rеformes navigue en eaux profondes, il est particuli?rement important de garder ? l’esprit ces traditions glorieuses. Durant la campagne d’еducation et de mise en pratique de la ligne populaire du Parti, Xi Jinping a dеnoncе un certain nombre de cadres du Parti qui pensent que «cette campagne ne les concerne pas», ou qui orientent toujours les projecteurs vers les autres et jamais sur eux-m?mes car ils estiment ne rien avoir ? se reprocher. Ce contentement de soi et ce laisser-aller les conduisent ? adopter une attitude passive et ? ne pas participer suffisamment et activement ? cette campagne. Aussi soulignet-il la nеcessitе d’une prise de conscience et d’un durcissement des crit?res d’еvaluation. Tout ce qui concerne, de pr?s ou de loin, les intеr?ts de la population doit ?tre examinе au peigne fin jusque dans les moindres dеtails. Les probl?mes rencontrеs par le peuple et les quatre vices qui touchent les fonctionnaires et que sont le formalisme, la bureaucratie, l’hеdonisme ou le go?t du luxe doivent ?tre observеs avec autant d’attention que quelque chose qu’on observerait au microscope. Cette approche permettra de mettre ? jour des probl?mes dont on n’avait pas pris conscience par le passе et d’accorder plus d’importance ? des questions jadis passеes sous silence. Ce n’est qu’ainsi que l’on pourra mieux servir le peuple et rеsoudre ses probl?mes.

Source

Durant le r?gne d’un sage, toutes les mesures susceptibles d’?tre bеnеfiques au peuple – et m?me les plus insignifiantes – seront mises en Cuvre, tandis que toutes les politiques nеfastes pour le peuple seront proscrites sans aucune exception. L’octroi des droits de passage et les taxes sur le commerce sont parmi les plus nuisibles de ces mesures. Lorsque le Duc de Zhou dеfinit les rites, comment serait-il possible qu’il accepte d’en faire des lois immuables inscrites dans le marbre? Le Roi Wen corrige cette erreur en dеcidant de procеder ? des contr?les aux fronti?res et dans les marchеs sans percevoir l’octroi ou les taxes. Durant son r?gne, le Roi Wu poursuit la m?me politique… Etendues aux fronti?res et aux marchеs, comment ces taxes ne seraient-elles pas outranci?res? C’est pourquoi je pense que l’ouvrage L’Administration des Zhou n’est certainement pas l’Cuvre du Duc de Zhou!

–-Wan Sida (dynastie des Qing), Zhou Guan Bian Fei: Tian Guan (Del’authenticitе de «L’Administration des Zhou: Souverains supr?mes»)

Interprеtation

De l’authenticitе de «L’Administration des Zhou» de Wan Sida, spеcialiste des livres canoniques confucеens de la dynastie des Qing (1633-1683), est un ouvrage visant ? prouver que Les Rites des Zhou (Zhou Li) est une Cuvre falsifiеe. L’Administration des Zhou, еgalement appelе Rites des Zhou, est un recueil des normes juridiques administratives paru vers la fin de la pеriode des Royaumes combattants et dont on ne conna?t pas l’auteur. La dеmonstration de Wan Sida s’appuie sur la th?se qu’il a avancеe: «Durant le r?gne d’un sage, toutes les mesures susceptibles d’?tre bеnеfiques au peuple – et m?me les plus insignifiantes – seront mises en Cuvre, tandis que toutes les politiques nеfastes pour le peuple seront proscrites sans aucune exception.» Cela signifie que toutes les mesures prеconisеes par les sages pour assurer la bonne gestion du pays, lorsqu’elles se conforment aux intеr?ts du peuple, doivent ?tre appliquеes dans leur totalitе, aussi peu importantes soientelles; et les pratiques nuisibles au peuple, m?me les moins importantes, doivent ?tre abandonnеes. Or, «l’octroi des droits de passage et les taxes sur le commerce» figurant parmi les neuf catеgories d’imp?ts instaurеs par L’Administration des Zhou: Souverains supr?mes constituent des mesures nеfastes pour le peuple. Il est donc tr?s probable que L’Administration desZhou n’est pas l’Cuvre du Duc de Zhou. En prenant le «bеnеfice du peuple» comme crit?re de bonne gouvernance du pays, la pensеe de Wan Sida a ici une portеe positive dans son souci de placer le peuple avant toute chose.

Huang Zongxi, ma?tre de Wan Sida et cеl?bre penseur ayant vеcu durant la pеriode charni?re entre la dynastie des Ming et celle des Qing, prеconise: «On ne doit pas comprendre l’intеr?t comme n’еtant que son propre intеr?t personnel mais le considеrer comme l’intеr?t du plus grand nombre; on ne doit pas comprendre le malheur comme la seule infortune qui nous touche personnellement mais comme le malheur qui touche tout le monde et dont le monde entier doit ?tre dеlivrе». Qian Yong formule la recommandation suivante vers la fin de la dynastie des Qing: «Il convient de renforcer la base et de dеvelopper la source de tout ce qui est bеnеfique pour le peuple, mais aussi d’extirper la racine de tout еlеment nocif pour le peuple et de faire en sorte que sa source se tarisse.» La pensеe de Wan Sida recueille l’hеritage du passе pour prеparer l’avenir. Inscrite dans le courant humaniste traditionnel chinois, la pensеe selon laquelle tout entreprise doit profiter au peuple n’a cessе d’еvoluer avec le temps et a laissе progressivement appara?tre sa valeur intrins?que.

L’exercice du pouvoir

Gouverner un pays est une affaire extr?mement complexe. Quels types de compеtences sont indispensables ? cette t?che? Approfondir les rеformes n’est pas une mission moins lourde ni moins compliquеe ? accomplir, et pour ce faire, de quelle mani?re nous faut-il mener notre rеflexion? Lorsqu’on envisage ces questions, on est confrontе au dеsir paradoxal d’?tre un arbre immense qui domine la for?t tout en faisant attention ? ne pas ?tre dеracinе par les bourrasques de vent; on еprouve de nobles sentiments inspirеs par la vue imprenable depuis le sommet de la montagne mais on ressent aussi le danger d’«еchouer ? deux doigts de la rеussite». Selon certains, ce qui attend la Chine, c’est un saut pеrilleux devant lequel elle ne pourra ni se dеrober ni trouver de voie alternative. Les «quatre grandes еpreuves» et les «quatre dangers» exigent de ceux qui gouvernent une plus grande capacitе d’action et une meilleure capacitе ? gouverner.

L’approfondissement global des rеformes est un «nouvel examen» que nous devons passer. Le prеsident Xi Jinping ma?trise de mani?re systеmatique et gr?ce ? une rеflexion approfondie la stratеgie et les mеthodes concr?tes en mati?re de gouvernance du pays. Que ce soit au niveau du gouvernement central ou ? l’еchelon local, au niveau domestique ou international, que ce soit une pensеe stratеgique concernant la situation actuelle ou sur un plus long terme, qu’il s’agisse d’affronter sans peur les conflits, de prendre les probl?mes ? bras le corps et de se prеparer systеmatiquement au pire, l’orientation stratеgique selon laquelle on concentre son attention et son еnergie sur l’exеcution des politiques et la volontе de faire face ? ses responsabilitеs et de poursuivre avec dynamisme les politiques de rеforme attestent d’un esprit d’analyse еpistеmologique et d’une rеflexion sur la mеthodologie. Ces engagements proviennent еgalement des conclusions tirеes d’une expеrience sur le terrain et visent ? fournir une ligne de conduite et des outils fondamentaux pour approfondir la politique de rеformes et perfectionner le syst?me de gouvernance du pays.

Les po?mes et les phrases cеl?bres issus de la culture classique chinoise citеs par Xi Jinping expliquent la paix et le danger, discutent l’ordre et le dеsordre, dеfinissent ce que sont une opportunitе et un moment favorable, еvoquent la situation globale, clarifient les fondamentaux, et saisissent les points importants. Ces citations dеnotent une pleine comprеhension dialectique des points essentiels pour l’exercice du pouvoir et une connaissance approfondie de la gouvernance d’un grand pays.

Gouverner, c’est faire preuve de droiture. Si le princepersonnifie la droiture, tout se fait sans qu’il commande; sile prince ne l’incarne pas, il aura beau donner des ordres,rien ne s’ensuivra.

–-Citе dans Les nouveaux propos ? Zhijiang: Recourir ? sa force de caract?repour observer une discipline personnelle et autres.

Commentaire

Prеconisant depuis toujours que les cadres dirigeants travaillent de mani?re honn?te et irrеprochable, car il s’agit d’une exigence inhеrente ? la nature et ? l’objectif d’un parti marxiste, le prеsident Xi Jinping a insistе maintes fois sur la nеcessitе pour les cadres dirigeants de se montrer exemplaires et de prendre l’initiative. Il est m?me allе jusqu’? affirmer qu’il considеrait ces questions comme essentielles en mati?re de politique, de mеthode et d’еthique pour un bon gouvernement. Les dirigeants du Parti et de l’Etat doivent donner l’exemple en ce qui concerne le respect des «huit recommandations» et de l’amеlioration du style de travail. Ce n’est qu’ainsi que les cadres aux еchelons infеrieurs pourront еmuler leurs supеrieurs et qu’? tous les еchelons un vent frais se l?vera et soufflera de toute sa force. De nombreux penseurs de l’histoire chinoise ont soulignе, dans leurs recommandations politiques, l’importance de travailler ? se parfaire moralement, de pratiquer la vertu et de garantir l’intеgritе des fonctionnaires et ce sont l? effectivement des r?gles que des lettrеs int?gres observaient tout au long de leur vie. Xi Jinping a citе ? diffеrentes occasions des maximes concernant l’administration int?gre datant des еpoques prеcеdant la dynastie des Qin pour inciter les cadres dirigeants ? faire montre d’un esprit de justice, de dеsintеressement, d’exemplaritе et de concordance entre le geste et la parole. De ses yeux per?ants, la population observe non seulement ce que disent les cadres mais aussi et surtout ce qu’ils font. Pour qui souhaite inspirer la confiance et avoir une grande influence sur les masses populaires, il est important de montrer l’exemple et d’afficher sa force de volontе personnelle. Dans le cas contraire, si «pendant qu’on parle sur la sc?ne, le public conteste ce qui est dit dans la salle», comment pourrait-on conserver son influence et son potentiel de persuasion?

Source

Ji Kang interrogea Confucius sur l’art de gouverner. Confucius rеpondit: «Gouverner, c’est faire preuve de droiture. Si vous faites preuve de droiture dans votre conduite, qui osera dеvier?»

–-Confucius (pеriode des Printemps et Automnes), Lun Yu: Yan Yuan(Les Entretiens de Confucius: Yan Yuan)

Le Ma?tre dit: «Si le prince personnifie la droiture, tout se fait sans qu’il commande; si le prince ne l’incarne pas, il aura beau donner des ordres, rien ne s’ensuivra.»

–-Confucius (pеriode des Printemps et Automnes), Lun Yu: Zi Lu (LesEntretiens de Confucius: Zi Lu)

Interprеtation

Ces deux citations de Confucius expliquent l’importance pour les dirigeants d’avoir un comportement irrеprochable. Dans Les Entretiensde Confucius: Yan Yuan, Ji Kang, un seigneur du Shandong, interroge Confucius sur l’art de gouverner. Celui-ci rеpond: «Gouverner, c’est faire preuve de droiture. Si vous faites preuve de droiture dans votre conduite, qui osera dеvier?» Selon Confucius, la droiture signifie une conduite correcte, irrеprochable. Si vous faites preuve de droiture, qui osera faire des еcarts dans sa conduite? Confucius rеsume l’art de gouverner par un seul mot: «droiture».

A propos du mot «droiture», Confucius exprime l’idеe suivante dans Les Entretiens de Confucius: Zi Lu: «Si le prince personnifie la droiture, tout se fait sans qu’il commande; si le prince ne l’incarne pas, il aura beau donner des ordres, rien ne s’ensuivra.» Si le seigneur se comporte de mani?re irrеprochable, le peuple le suivra sans qu’il donne des ordres; sinon il aura beau donner des ordres, il ne sera pas suivi. L’exemplaritе du chef permet une еducation qui se passe des mots et influence imperceptiblement les gens.

Dans Les Mеmoires historiques: La biographie du gеnеral Li («Li Jiang Jun Lie Zhuan», Shi Ji), Sima Qian cite cette phrase de Confucius lorsqu’il livre un jugement sur Li Guang, qui avait gagnе la rеputation de «gеnеral volant» de la dynastie des Han de l’Ouest: «La biographie note que ‘Si le prince personnifie la droiture, tout se fait sans qu’il commande; si le prince ne l’incarne pas, il aura beau donner des ordres, rien ne s’ensuivra.’ C’est exactement ce qu’on pouvait dire du gеnеral Li…Un proverbe dit: ‘P?cher et prunier ne disent mot, sous eux se forme naturellement un sentier’. La phrase est courte, mais d’une portеe universelle.» Ce proverbe illustre parfaitement la citation de Confucius: «Si le prince personnifie la droiture, tout se fait sans qu’il commande».

Ne provoquer ni ne redouter aucun incident, voil? ce qu’ilfaut faire pour gouverner un pays.

--Citе dans Le discours prononcе lors du sеminaire thеmatique rassemblant lesprincipaux dirigeants au niveau provincial ou ministеriel pour еtudier et appliquerl’esprit de la 3e session plеni?re du 18e Comitе central du PCC et pour approfondirtous les aspects de la rеforme et autres.

Commentaire

«Ne pas provoquer d’incident» veut dire concr?tement que «gouverner un grand pays demande la m?me attention que de faire cuire des petits poissons» et qu’il ne faut pas rеvoquer le soir un ordre donnе le matin. De mani?re plus gеnеrale, la gouvernance d’un pays est comme un arbre dont «les racines doivent ?tre solides et profondes pour que le feuillage soit luxuriant». Il faut maintenir la stabilitе institutionnelle. «Ne pas redouter d’incident» veut dire qu’il ne faut pas, quant ? la voie de dеveloppement que nous avons choisie, nous rеtracter ou enfouir notre t?te dans le sable face aux critiques ou aux interrogations soulevеes par certaines personnes, voire m?me modifier notre vision suivant leurs idеes. Xi Jinping a soulignе ? plusieurs reprises que le choix d’un syst?me de gouvernance est dеterminе par l’histoire, la culture, le niveau de dеveloppement social et еconomique d’un pays et qu’il est dеcidе par le peuple de ce pays. Sur ces questions fondamentales, nous devons avoir une position claire et montrer une grande fermetе. Une fois le cap fixе, il nous faut analyser la situation de notre point de vue et avec courage et clartе. Ensuite, nous tirerons nos conclusions et nous nous baserons sur notre jugement pour agir. Sur les questions fondamentales que sont le dеveloppement et le syst?me politique, il nous faut ne faire aucune concession et rester fid?les ? nos valeurs. Ce n’est qu’ainsi que nous ne nous еparpillerons pas au premier coup de vent.

Source

Ne provoquer ni ne redouter aucun incident, voil? ce qu’il faut faire pour gouverner un pays. Car redouter les incidents est tout aussi pernicieux que de les provoquer. Un homme qui prend des mеdicaments sans ?tre malade ou un autre qui refuse d’en prendre malgrе sa maladie risquent tous les deux de perdre la vie. Dans le premier cas, il provoque l’incident tandis que dans le second, il craint que l’incident ne survienne. C’est aussi le cas d’Aligu, troisi?me Tsenpo du Royaume de Tsong Kha, qui demandait ? occuper une charge importante ? la cour des Tang. Tout le monde savait pertinemment qu’il ne fallait pas lui accorder cette dignitе, mais la cour impеriale lui a donnе satisfaction afin d’еviter des probl?mes, et c’est justement ainsi que les probl?mes sont survenus. Cette conduite n’est-elle pas comparable ? celle d’un malade qui refuse son traitement? Aujourd’hui, si l’on voulait arr?ter le messager de l’Empire des Xia de l’Ouest, cela reviendrait peu ou prou ? interrompre la prise de mеdicaments avant la guеrison compl?te de la maladie.

–-Su Shi (dynastie des Song du Nord), Yin Qin Gui Zhang Lun Xi QiangXia Ren Shi Yi Zha Zi (Lettre sur les affaires concernant les Qiang et les Xiade l’Ouest apr?s la capture du «Diable Zhang»)

Interprеtation

Il s’agit d’une dissertation sur les affaires concernant les Qiang et les Xia de l’Ouest adressеe le 8 septembre 1087 (la 2e annеe de l’?re Yuanyou de la dynastie des Song) ? l’empereur par Su Shi, membre de l’Acadеmie Hanlin, lettrе au service de la cour, recteur des еdits impеrieux et еrudit chargе d’expliquer les classiques aux princes.

Au mois d’ao?t 1087, le «Diable Zhang», chef d’un royaume vassal des Xia de l’Ouest, est capturе et transfеrе ? Bianjing, capitale de l’Empire des Song. Comme c’est la premi?re fois depuis la fondation de la dynastie des Song qu’on rеussit ? capturer un criminel ayant pr?tе allеgeance ? un royaume ennemi, toute la cour jubile. Su Shi estime cette rеaction tr?s dangereuse et dit: «Nous sommes aujourd’hui ? un moment critique pour notre sеcuritе. Si l’on apporte une rеponse adеquate et g?re le probl?me avec compеtence, nous pourrons sans aucun doute sеcuriser les fronti?res et garantir la tranquillitе de la population. Dans le cas contraire, les gеnеraux pourraient devenir fiers et les soldats laisser libre cours ? leurs dеsirs, et la victoire se transformerait en dеsastre.» Evoquant la stratеgie de dеfense des Song du Nord, il indique qu’il ne faut provoquer ni redouter les incidents pour gouverner un pays. C’est-?-dire que pour bien gеrer un pays, on doit se garder de crеer des incidents ? la lеg?re mais il ne faut pas non plus manquer de courage face aux dеfis. «Provoquer des incidents» revient ? prendre des mеdicaments pour une personne bien portante, alors que «redouter les incidents» est comparable ? la situation d’un malade qui refuserait de se soigner. Les deux postures se rejoignent sur un point: selon Su Shi, elles mettent ? chaque fois en pеril la vie d’un homme. Le cеl?bre po?te critique ainsi les erreurs commises par les autoritеs des Song en mati?re de relations extеrieures. Le propos de Su Shi est d’exhorter la cour ? rester prudente et ? еviter de monter en еpingle des affaires insignifiantes, mais aussi ? savoir prendre l’initiative d’agir sans reculer quand cela s’av?re nеcessaire.

L’homme de bien n’oublie pas le danger en temps de paix,garde la mort ? l’esprit alors qu’il est en vie, et n’oublie pasque le trouble peut survenir m?me lorsque l’ordre r?gne.

–-Citе dans Le discours prononcе ? la Confеrence du Comitе central du PCCsur le travail dans la province du Xinjiang et autres.

Commentaire

«En toute chose, il faut se prеparer au pire mais Cuvrer pour le meilleur»: il s’agit d’une stratеgie importante suggеrеe par Xi Jinping en mati?re de gouvernance du pays. Il a citе plusieurs fois cet adage cеl?bre du Classique des mutations en parlant du travail еconomique et de la province du Xinjiang. Ce faisant, il vise ? nous avertir de la nеcessitе de rester vigilant de peur qu’une dеfaillance ne survienne, d’anticiper l’apparition de difficultеs, et d’adopter des mesures prеventives afin de les affronter avec sang-froid. L’idеe selon laquelle il faut agir en se prеparant au pire avec luciditе est souvent reflеtеe dans la sagesse des dеcisions prises et des mеthodes de gouvernance. La Chine est devenue aujourd’hui une «sociеtе ? risque», caractеrisеe par une accentuation progressive des conflits de fond et l’apparition d’un nombre croissant de facteurs d’instabilitе et d’incertitude. Les probl?mes de grande еchelle tels que l’endettement des collectivitеs locales, la gestion des rеseaux Internet, ou encore la question des valeurs pourront devenir des facteurs de risque social. Il en va de m?me pour les politiques menеes ? une еchelle plus rеduite et concernant par exemple le rеajustement de la politique de contr?le des naissances, la gestion de la sеcuritе alimentaire, l’accueil du public et l’enregistrement de ses plaintes. La moindre erreur d’inattention pourrait avoir un impact social considеrable et entra?ner des risques systеmiques imprеvisibles. Renforcer la prеvisibilitе en mati?re de gestion sociale et garder ? l’esprit la nеcessitе «de rеflеchir ? toutes les еventualitеs et d’envisager le pire» nous permettra d’anticiper les dеfis avec luciditе et de rester sereins et fermes face aux difficultеs.

Source

Confucius dit: «Celui qui est assis confortablement sur son tr?ne est celui qui sera exposе au danger; celui qui se prеoccupe de sa survie est celui qui dispara?tra; celui qui gouverne et prеserve l’ordre sombrera dans le chaos. C’est pourquoi l’homme de bien n’oublie pas le danger en temps de paix, garde la mort ? l’esprit alors qu’il est en vie, et n’oublie pas que le trouble peut survenir m?me lorsque l’ordre r?gne. C’est ainsi qu’il еchappe aux situations dangereuses et qu’il conserve ses terres. Cela est conforme ? ce que dit le Classique des mutations: «Vigilance, vigilance, on sera alors solide comme si l’on s’еtait attachе au tronc d’un m?rier».

–-(Entre les dynasties des Yin et des Zhou et celles des Qin et des Han), Zhou Yi: Xi Ci Xia (Classique des mutations: Explications annexеes auxsentences divinatoires, tome 2)

Interprеtation

Le Classique des mutations, connu еgalement sous le nom du Livre desMutations des Zhou, est l’un des livres canoniques du Confucianisme. Il est composе de deux parties intitulеes respectivement «Canon» («Jing») et «Commentaire» («Zhuan»). La premi?re partie a possiblement еtе еcrite entre les еpoques des Yin et des Zhou et еtait destinеe aux pratiques divinatoires. La deuxi?me partie constitue une des premi?res interprеtations du «Canon», et ce commentaire ancien est attribuе ? Confucius.

«Vigilance, vigilance, on sera alors solide comme si l’on s’еtait attachе au tronc d’un m?rier» est une sentence divinatoire, occupant la cinqui?me ligne dans l’hexagramme «la stagnation» («Pi»), douzi?me des soixante-quatre hexagrammes du Classique des mutations. «Stagnation» signifie «obstruction» et dеcrit une situation dans laquelle il n’y a plus de communion entre le Ciel et la Terre, ni entre toutes les esp?ces vivantes. Cet hexagramme prеdit le blocage des voies de croissance de l’univers d? ? l’absence de communication entre le Ciel et la Terre. Il symbolise aussi une pеriode troublеe o? les hommes de peu de vertu se saisissent du pouvoir tandis que dеclinent les forces des hommes de bien. Au lieu d’agir sur un coup de t?te dans cette situation, ces derniers devraient reconstituer leurs forces, attendre patiemment le moment favorable pour porter un coup dеcisif et retourner la situation ? leur avantage. Attribuе ? Confucius, Xi Ci est un ouvrage de commentaires des Mutations. Citant l’hexagramme douze, Confucius еcrit «l’homme de bien n’oublie pas le danger en temps de paix, garde la mort ? l’esprit alors qu’il est en vie, et n’oublie pas que le trouble peut survenir m?me lorsque l’ordre r?gne». Cela signifie que le souverain ne doit pas oublier le danger quand son pays est en paix ni oublier la possibilitе de son anеantissement lorsque celui-ci existe, ni encore oublier que les troubles peuvent appara?tre m?me quand l’ordre r?gne dans le pays. Ceux qui sont ? la t?te du pays doivent ?tre conscients des risques еventuels, demeurer vigilants quant aux difficultеs qu’ils pourraient rencontrer et aux dangers susceptibles de menacer l’avenir du pays. Il faut anticiper le danger m?me lorsqu’on se trouve en sеcuritе, et agir toujours avec diligence et attention sans jamais se laisser aller. C’est ? ce prix qu’on peut avoir une vie s?re et assurer la dеfense de son pays.

De tous les probl?mes qu’on puisse rencontrer, celui quiest de loin le plus dangereux est lorsque tout sembleapparemment aller bien mais qu’en rеalitе des probl?mesimprеvisibles couvent sous la surface. Si l’on reste assis? observer l’еvolution de la situation sans chercher dessolutions, la situation risquera de se dеgrader jusqu’?devenir incontr?lable.

–-Citе dans Le discours prononcе ? la fin de la mission d’inspection au Xinjiang et autres.

Commentaire

Xi Jinping a exprimе ? plusieurs reprises sa prеdilection pour cette phrase de Su Shi. Il existe de nombreuses le?ons de ce genre dans l’histoire: le r?gne Kaiyuan de la dynastie des Tang, placе sous le signe de la prospеritе et de la paix, s’est achevе par la rеvolte catastrophique de An Lushan et de Shi Siming. La responsabilitе de cette rеvolte est en partie imputable ? l’Empereur Xuanzong qui, devenu aussi orgueilleux qu’oisif, avait perdu l’esprit d’initiative et succombе aux plaisir des sens; durant les r?gnes de Kangxi, de Yongzheng et de Qianlong, considеrеs comme le zеnith de la puissance de la dynastie des Qing, ? la cour comme parmi le peuple, les gens еtaient enivrеs par le bon gouvernement du pays et les exploits militaires accomplis mais dans le m?me temps, la prodigalitе et la corruption avaient petit ? petit gangrеnе la sociеtе au point d’entra?ner un rel?chement de l’administration exemplaire par les fonctionnaires et d’engendrer par la suite la dеcadence connue sous les r?gnes des Empereurs Jiaqing et de Daoguang. Aussi bien pour un Etat qu’une sociеtе ou une organisation, ce ne sont pas des catastrophes ou des еvеnements malheureux qui surviennent brusquement qui menacent le plus leur survie ou leur dеveloppement, mais le laisser-aller et la nеgligence qui se dеveloppent subrepticement en leur sein. C’est la raison pour laquelle Xi Jinping tire sans cesse la sonnette d’alarme aupr?s des cadres ? tous les еchelons: il faut, «tel un sage, voir clairement des choses lorsqu’elles sont ? l’еtat de germe», c’est-?-dire ?tre circonspect et prеvoyant pour parer ? toute еventualitе. Comment faire pour arriver ? planifier l’avenir? Il faut, comme l’indique Xi Jinping, «procеder ? une analyse et еvaluation approfondie de tous les sujets dont on a dеj? une vision claire afin de pouvoir еtablir des plans d’action le plus t?t possible et d’y apporter des rеponses sans travailler dans la h?te; quant aux sujets sur lesquels on ne voit pas encore tr?s clair pour le moment, il faut continuer ? les suivre de pr?s et prendre des prеcautions de mani?re ? rеagir avec souplesse aux dеfis qui viendront.»

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De tous les probl?mes qu’on puisse rencontrer, celui qui est de loin le plus dangereux est lorsque tout semble apparemment aller bien mais qu’en rеalitе des probl?mes imprеvisibles couvent sous la surface. Si l’on reste assis ? observer l’еvolution de la situation sans chercher des solutions, la situation risquera de se dеgrader jusqu’? devenir incontr?lable. Mais si l’on se l?ve pour mettre la situation sous contr?le de force, alors les gens habituеs ? la paix et au confort perdront la confiance qu’ils ont placеe en nous. Il n’y a que des hommes de bien et de qualitе exceptionnelle qui puissent relever les plus grands dеfis dans l’intеr?t du pays et espеrer rеaliser de grands exploits. Il est еvident que la rеussite de ces entreprises ne dеpend ni du temps qu’on passe ? essayer de les accomplir, ni des efforts fournis par des ambitieux qui ne seraient attirеs que par la renommеe qu’ils pourraient tirer de la rеsolution de ces probl?mes.

–-SU Shi (dynastie des Song du Nord), Chao Cuo Lun (A propos deChao Cuo)

Interprеtation

Rеformateur et conseiller de l’Empereur Jingdi, Chao Cuo propose de rеduire la puissance excessive des princes, mais il finit par ?tre exеcutе. A propos de Chao Cuo est une biographie critique еcrite par Su Shi sur cet еvеnement historique et qui propose une rеflexion sur les principales causes de son exеcution sous le r?gne de Jingdi au dеbut de la dynastie des Han de l’Ouest.

Dans cet extrait, le premier paragraphe de la biographie, l’auteur expose d’emblеe son point de vue: le danger le plus difficile ? traiter qui soit est lorsque tout va bien en apparence mais qu’en rеalitе couvent des probl?mes imprеvisibles. Cette phrase donne ? entendre que la prospеritе paisible qu’affiche le r?gne de Jingdi n’est pas exempte de dangers et que les princes devenant de plus en plus puissants constituent une menace pour le gouvernement central. Ensuite, il utilise les deux verbes «rester assis» et «se lever» pour dеvelopper son analyse autour de la notion de «probl?mes». Si l’on reste assis ? observer l’еvolution de la situation sans chercher des solutions, les probl?mes persisteront jusqu’? devenir incontr?lables; «mais si l’on se l?ve (intervient) pour mettre la situation sous contr?le de force» sans attendre le moment favorable, alors les gens habituеs ? la paix et au confort n’auront plus confiance en nous et cesseront de nous croire ou de nous soutenir. En rеalitе, Chao Cuo s’est attaquе trop t?t et d’une mani?re trop violente ? la puissance des princes, ce qui a directement provoquе «la rеvolte des sept Etats». Etablissant ensuite une comparaison entre Chao Cuo et les hommes vertueux et les hеros, l’auteur dеclare que les vеritables hеros doivent «relever les plus grands dеfis dans l’intеr?t du pays et espеrer rеaliser de grands exploits», et il souligne la vraie cause de l’еchec de la rеforme entreprise par Chao Cuo: manquant de volontе et du courage d’affronter le danger, ce dernier rel?ve «un grand dеfi» mais au lieu de barrer la route aux dangers pour dеfendre l’intеr?t gеnеral, il ne pense qu’? se sortir sain et sauf d’une situation difficile et cause sa propre chute.

La gouvernance d’un pays est comparable ? un arbre: sesracines doivent s’enfoncer loin dans la terre pour que sonfeuillage soit luxuriant.

–-Citе dans Le discours prononcе lors du sеminaire thеmatique rassemblant lesprincipaux dirigeants au niveau provincial ou ministеriel pour еtudier et appliquerl’esprit de la 3e session plеni?re du 18e Comitе central du PCC et pour approfondirtous les aspects de la rеforme et autres.

Commentaire

Qu’est-ce qui est fondamental pour la gouvernance du pays? Pour Xi Jinping, l’essentiel tient ? la direction assurеe par le PCC ainsi qu’au syst?me socialiste. La voie de dеveloppement dans laquelle s’engage la Chine aujourd’hui est le rеsultat de son histoire et de la volontе du peuple. La pratique a dеj? illustrе parfaitement la supеrioritе de cette voie, qui a permis ? l’еconomie chinoise de se hisser au deuxi?me rang mondial et dotе le pays du premier rеseau de protection sociale au monde, garantissant une couverture sociale ? 1,3 milliard d’habitants. Comme l’a soulignе Xi Jinping ? diffеrentes occasions, la Chine d’aujourd’hui domine un vaste territoire de 9 600 000 km2, est nourrie par une richesse culturelle accumulеe par le peuple chinois ? l’issue de longues luttes, et poss?de la force cumulеe de 1,3 milliard de citoyens chinois. La Chine suit sa propre voie. Elle dispose d’un champ d’action plus vaste, est riche d’une solide assise historique, et poss?de une volontе inеbranlable d’aller de l’avant. Pour que le pays soit bien gouvernе, il est essentiel de renforcer cette triple confiance en soi. Si nous restons inflexibles sur ces fondamentaux, les rеformes dans les domaines еconomique, politique, culturel, social et еcologique ne cesseront de progresser et le dеveloppement du pays continuera de se poursuivre.

Source

An neuf de l’?re Zhenguan sous le r?gne de Empereur Taizong de la dynastie des Tang. L’empereur dit ? ses intendants: «Jadis, lorsque nous avons reconquis la capitale, il n’y avait pas de palais qui ne regorge de belles femmes, d’antiquitеs et d’objets prеcieux. Mais m? par un appеtit insatiable, Empereur Yangdi de la dynastie des Sui ne cessait d’imposer de nouveaux imp?ts exorbitants et lan?ait des expеditions punitives ? tout bout de champ et sans raison valable. La population en a eu assez et le rеgime fut alors renversе. J’ai vu tout cela de mes propres yeux. C’est la raison pour laquelle je travaille chaque jour du matin au soir avec z?le, mon seul souhait еtant de gouverner par la puissance de la vertu et par le non-agir et d’еviter que ne surviennent des troubles dans le pays. Progressivement, les gens ont pu se libеrer des corvеes, les rеcoltes annuelles se sont faites plus abondantes et la population a pu vivre dans la joie et la paix. La gouvernance d’un pays est comparable ? un arbre: ses racines doivent s’enfoncer loin dans la terre pour que son feuillage soit luxuriant. Si le souverain parvient ? rеgner dans la quiеtude et avec la sеrеnitе du non-agir, qu’est-ce qui emp?cherait encore la population de mener une existence tranquille et de go?ter les fruits de son labeur?

–-Wu Jing (dynastie des Tang), Zhen Guan Zheng Yao: Zheng Ti Di Er(Les Annales politiques du r?gne Zhenguan: Structure politique, Chapitre II)

Interprеtation

Les Annales politiques du r?gne Zhenguan est un livre qui retrace avec force dеtail l’administration еclairеe de Empereur Taizong de la dynastie des Tang. C’est un ouvrage qui a inspirе de nombreuses gеnеrations suivantes gr?ce aux conversations qu’il relate entre Empereur Taizong et ses intendants sur la conduite des affaires de l’Etat.

Le passage ci-dessus contient une analyse de Taizong sur les causes de la chute de la dynastie des Sui. Lorsque les Sui prennent d’assaut la capitale Chang’an, les palais comptent beaucoup de belles femmes et regorgent d’antiquitеs et de trеsors. Mais insatiable comme il еtait, Empereur Yangdi de la dynastie des Sui continue ? lever des imp?ts exorbitants et ? lancer des expеditions punitives sans arr?t et sans bonne raison. La population ne supporte bient?t plus ce souverain et le rеgime est alors renversе. Pour Empereur Taizong, il s’agit d’une le?on ? ne pas oublier. Il expose ensuite l’idеe selon laquelle «la gouvernance d’un pays est comparable ? un arbre: ses racines doivent s’enfoncer loin dans la terre pour que son feuillage soit luxuriant.» «Si le souverain parvient ? rеgner dans la quiеtude et avec la sеrеnitе du non-agir, qu’est-ce qui emp?cherait encore la population de mener une existence tranquille et de go?ter les fruits de son labeur?» Cette question rhеtorique rеv?le l’influence de la philosophie de Lao-Tseu sur la pensеe politique de Empereur Taizong, un Lao-Tseu qui prеconise la gouvernance par la vertu et par le non-agir. C’est en gardant prеsente ? l’esprit cette le?on et en s’inspirant du principe de gouvernement prеconisе par Lao-Tseu que Taizong adopta une sеrie de mesures visant ? attеnuer les crispations sociales et qui annon?aient l’av?nement de l’administration еclairеe de Taizong, dont le r?gne fut connu pour la probitе du souverain et la paix sociale.

Un bon gouvernement s’appuie sur des actions concr?tes etnon sur les dеcrets еcrits.

–-Citе dans Le probl?me clе rеside dans la concrеtisation des mesures et autres.

Commentaire

Il existe deux sentences parall?les qui disent ? gauche: «Tout le monde passe son temps ? faire des rеunions» et ? droite: «Tout le monde passe son temps ? diffuser des circulaires». En haut, entre les deux sentences, on lit: «Qui va les appliquer?». En citant ces sentences, le prеsident Xi Jinping fustige une des mauvaises habitudes du moment, ? savoir le peu de cas que l’on fait de la mise en application des mesures, car – et c’est l’idеe ma?tresse sur laquelle il insiste – «ce qui importe dans la politique, c’est de passer ? l’action». Zhao Kuo, gеnеral du Royaume des Zhao qui ne savait faire la guerre que devant des cartes dans un еtat-major, provoqua la perte d’une armеe de 400 000 hommes et ne laissa derri?re lui qu’une le?on am?re qui montre que les conversations creuses paralysent les actions et que les paroles stеriles nuisent ? la nation. Combattre les discours vides de sens, mettre l’accent sur les actions concr?tes et privilеgier l’application des mesures s’inscrivent dans la grande tradition du PCC et apparaissent comme la clef lui permettant de conduire le peuple vers de nouveaux succ?s en mati?re de rеvolution, de construction et de rеforme du pays. Xi Jinping a demandе aux cadres dirigeants de respecter les «trois consignes de rigueur et trois r?gles d’honn?tetе» et de «faire preuve d’esprit d’action dans l’еlaboration de projets, la crеation d’entreprises, mais aussi dans leurs comportements personnels». L’action, ce mot qui cl?t la demande adressеe aux cadres dirigeants, est un terme important dans tous les aspects de l’exercice du pouvoir. Accomplir des actions concr?tes, cela constitue pour le Parti une opportunitе cruciale de faire montre de son aptitude ? gеrer le pays et reprеsente pour les cadres dirigeants ? tous les еchelons une mise ? l’еpreuve capitale de leurs capacitеs. Pour ce faire, les cadres du PCC ne doivent pas perdre de vue les objectifs qu’ils se sont fixеs ni pratiquer une politique visant ? poursuivre ? tout prix des rеsultats leur permettant d’obtenir des promotions. Conscients des difficultеs qui les attendent, ils doivent braver les obstacles sans rel?che et dеvelopper un style de travail alliant la recherche de la vеritе et une approche concr?te et rеaliste des probl?mes et de leurs solutions. Ils doivent se garder des paroles creuses et du brassage d’air.

Source

Or certaines politiques rеussissent l? o? d’autres еchouent. Un bon gouvernement s’appuie sur des actions concr?tes et non sur les dеcrets еcrits. Gouverner uniquement ? coup de dеcrets reviendrait ? mettre en sc?ne une pi?ce de thе?tre o? tout serait parfait, que ce soit les costumes des acteurs, leur еlocution et leur prestance sur sc?ne, ou encore la qualitе de leurs exposеs et de leurs rеpliques, mais ?a ne correspond pas du tout ? la rеalitе!

–-Tang Zhen (dynastie des Qing), Qian Shu: Quan Shi (Livre ? l’aff?t:Gouverner par des actions concr?tes)

Interprеtation

Le Livre ? l’aff?t est l’Cuvre de Tang Zhen (1630–1704), penseur vivant au dеbut de la dynastie des Qing. C’est une Cuvre qui fait la synth?se de trente annеes d’expеriences de son auteur: «ceux qui ne s’affligent pas des malheurs de leur еpoque ne me comprennent pas, moi qui suis triste de constater que tout ne se passe pas comme la population l’entend dans la vie. L’impossibilitе de garder cette mеlancolie pour moi-m?me est ? l’origine de ce livre qui en est l’expression.» Imitant le style des ma?tres-penseurs d’avant la dynastie des Qin et intitulе dans un premier temps Livre de gouvernance (Heng Shu), qui signifie «maintenir l’ordre et la justice sur terre», cet ouvrage finit par changer de titre ? cause des tribulations successives endurеes par son auteur et prend finalement le nom de Livre ? l’aff?t, un titre ? comprendre dans le sens de «dans l’attente de l’instant propice pour ?tre еcoutе».

Tang Zhen еtait non seulement un penseur extraordinaire mais aussi un praticien chevronnе. Afin d’inciter les paysans du district de Changzi dans la province de Shanxi dont il еtait le magistrat, ? planter des m?riers et ? еlever des vers ? soie, il rend des visites de porte ? porte ? ses administrеs et donne l’exemple par ses propres actes. Au final, plus de 800 000 m?riers sont plantеs en moins d’un mois, et ce, sans que des documents officiels ou des avis au public n’aient еtе publiеs. La conclusion qu’il a tirеe de cette expеrience est qu’«un bon gouvernement privilеgie les actions». Les dеcrets et les avis au public «servent seulement ? faire passer les messages ou aident ? se prеmunir contre d’еventuels oublis. Cela suffit-il pour qu’on s’appuie enti?rement dessus?» s’interroge Tang Zhen. D’o? sa conclusion: «Un bon gouvernement s’appuie sur des actions concr?tes et non sur les dеcrets еcrits.» Les actions concr?tes sont le signe qu’on garde les pieds sur terre et qu’un travail solide est en train d’?tre accompli. Selon Tang Zhen, la mise en Cuvre d’actions concr?tes est d’une importance capitale pour bien exercer le pouvoir et pour assurer la paix dans le pays. Sinon, la vie du peuple et la sociеtе seront en proie au chaos. Ce qu’il exprime ici dеnonce essentiellement l’inflation des documents administratifs et la non-application des ordres dans les milieux officiels sans nier pour autant le r?le positif des circulaires dans la mise en Cuvre des dеcisions gouvernementales. Il pense que si on ne fait qu’еmettre des dеcrets sans se prеoccuper de leur exеcution, on finira fatalement par constater que «les services administratifs ne soignent pas leur travail, que les mesures de toutes sortes ne sont pas mises en Cuvre, et que l’augmentation insidieuse des mauvaises pratiques entra?nent la multiplication des interdictions. Consеquence de ces dеrives, l’importance excessive accordеe ? des affaires insignifiantes fera que des aspects importants de la politique publique seront laissеs de c?tе» et les avis au public affichеs partout resteront lettre morte.

Conna?tre clairement les donnеes pour еlaborer un pland’action et hiеrarchiser les prioritеs dans le processus deprise de dеcision; relier le haut et le bas pour assurer unebonne communication et tenir compte de l’intеrieur et del’extеrieur pour la mise en Cuvre des actions.

–-Citе dans Sortir de la pauvretе: A propos des divers sujets liеs ? l’administration et autres.

Commentaire

Plus on approfondit les rеformes, plus on rencontre d’obstacles et de dеfis. Comment faire pour profiter du vent favorable et avancer malgrе tous les obstacles? Le prеsident Xi Jinping a employе la phrase suivante ? maintes reprises: «il faut ?tre capable d’oser passer ? l’attaque et en m?me temps savoir anticiper les difficultеs pour progresser de mani?re stable et rapide»; il s’agit d’une approche mеthodologique que nous devons toujours suivre pour ce qui concerne l’approfondissement dans tous les domaines des politiques de rеforme. Lorsqu’on est capable d’еtablir une hiеrarchie entre les prioritеs, il devient facile de distinguer l’essentiel de ce qui est secondaire et tout sera bien ordonnе gr?ce ? une communication fluide entre les hiеrarchies et ? une distinction nette entre ce qui rel?ve de l’intеrieur et ce qui est destinе ? l’extеrieur. La campagne actuelle de rеformes еtant un projet multidimensionnel, o? les rеformes des uns se rеpercutent sur celle des autres, et o? une petite modification sur un point mineur peut avoir des impacts sur le tableau d’ensemble. Dans ce contexte, celui qui agit seul courra le risque de mettre en danger les chantiers de rеforme mis en Cuvre par d’autres et un seul pion pourra bouleverser l’еquilibre de l’еchiquier entier. Par consеquent, il faut non seulement avoir le courage d’entreprendre des rеformes et d’avancer dans des eaux o? le courant est fort, mais aussi garder la t?te froide et agir en se rеfеrant ? un plan m?rement rеflеchi; il faut allier une volontе inflexible de progresser sans perdre un instant ? la clairvoyance qui permet de savoir quand le moment est propice pour agir et de distinguer quand on se trouve sur des eaux calmes en surface mais agitеes par des courants profonds en rеalitе. Chaque chose en son temps: gardez-vous de dеmarrer ? la h?te un projet qui nеcessite de procеder ? des essais ? titre expеrimental, de vouloir rеussir trop rapidement ce qui doit faire l’objet d’еtudes approfondies ou de dеmarrer le chantier avant d’obtenir les autorisations indispensables sur le plan juridique. Dans le cas contraire, vous risquerez de perdre l’approche mеthodique indispensable pour bien travailler, mais aussi de provoquer la dеsorganisation dans le travail de votre administration, voire m?me de causer des troubles plus importants. En ma?trisant bien les sеquences d’introduction des mesures et le calendrier des rеformes importantes, et en accordant la prioritе aux rеformes fondamentales, on arrivera ? «progresser de mani?re stable et rapide» dans un cadre bien structurе et coordonnе.

Source

Le duc Mu des Qin demanda: «Si ce que vous dites est vrai, je peux alors dominer le monde?» Jian Shu lui rеpondit: «Non, pas encore. Celui qui aspire ? dominer le monde doit d’abord se dеfaire de trois dеfauts fatals: la cupiditе, la col?re et l’impatience. La cupiditе conduit ? perdre plus que ce qu’on obtient, la col?re provoque bien des catastrophes et l’impatience multiplie les risques de trеbucher en chemin. Mais quand on conna?t clairement les donnеes nеcessaires ? la bonne conduite de son projet, pourquoi ferait-on preuve de cupiditе? Quand on p?se le pour et le contre avant d’agir, ? quoi sert la col?re? Quand on est capable de hiеrarchiser les prioritеs lorsqu’on dеfinit une politique, comment l’impatience serait-elle encore de mise? Quand vous aurez rеussi ? vous abstenir de ces trois maux, la domination ? laquelle vous aspirez ne sera pas longue ? venir.»

–-Feng Menglong (dynastie des Ming), Dong Zhou Lie Guo Zhi: Di ErShi Liu Hui (Annales des pays des Zhou de l’Est: Chapitre 26)

Interprеtation

Les Annales des pays des Zhou de l’Est est un roman historique rееcrit par Feng Menglong, homme de lettres de la fin des Ming. Organisе autour des th?mes des «Cinq hеgеmons de l’еpoque des Printemps et Automnes» et des «Sept puissances de l’еpoque des Royaumes combattants», ce roman retrace l’histoire allant du «renouveau du r?gne du Roi Xuan» ? «l’anеantissement des six autres royaumes par le royaume qui deviendra par la suite la dynastie des Qin».

C’est au chapitre 26 du roman que le Duc Mu des Qin pose ? son ministre Jian Shu la question de savoir comment on peut dominer le monde. On peut y arriver, lui rеpond Jian Shu, ? condition de se prеmunir contre trois dеfauts: la cupiditе, la col?re et l’impatience. Car la cupiditе fera perdre plus que ce qu’on obtient, la col?re engendrera des catastrophes tandis que l’impatience risquera de faire еchouer vos entreprises. Il indique ensuite la mеthode ? suivre pour rеussir, mеthode qui consiste ? conna?tre clairement au prеalable toutes les donnеes nеcessaires ? la planification, ? peser le pour et le contre avant d’agir, et ? hiеrarchiser les prioritеs. Si l’on ma?trise clairement tous les param?tres pour еlaborer le plan appropriе ? la situation, pourquoi avoir les yeux plus gros que le ventre? Si l’on arrive ? estimer et ? comparer la force des uns et des autres avant de passer ? l’action, pourquoi aurait-on encore besoin de se mettre en col?re? Si l’on peut traiter les probl?mes par ordre de prioritе en fonction des circonstances, quelle nеcessitе de br?ler d’impatience? Gr?ce ? ces trois «lignes de dеfenses», le jour n’est pas loin o? l’on pourra rеgner en ma?tre sur tout le pays. «Conna?tre clairement les donnеes pour еlaborer un plan d’action et hiеrarchiser les prioritеs dans le processus de prise de dеcision, relier le haut et le bas pour assurer une bonne communication et tenir compte de l’intеrieur et de l’extеrieur pour la mise en Cuvre des actions.» Cette citation signifie qu’il faut distinguer l’essentiel de l’accessoire, еvaluer le degrе d’urgence de mani?re ? accorder la prioritе aux dossiers importants ou urgents et qu’il faut en outre еtablir une communication fluide entre les hiеrarchies et distinguer clairement ce qui rel?ve de l’intеrieur de ce qui est destinе ? l’extеrieur pour que nos activitеs se poursuivent de fa?on coordonnеe et convergente.