banner banner banner
Tu Es À Moi
Tu Es À Moi
Оценить:
Рейтинг: 0

Полная версия:

Tu Es À Moi

скачать книгу бесплатно

Tu Es À Moi
Victory Storm

Quand Kendra prit la décision d'approcher Aleksej par la ruse, elle était consciente des risques qu'elle prenait car cet homme était sans pitié et ne pardonnait jamais, et par ailleurs suffisamment puissant pour lui faire chèrement payer toute erreur de sa part. Un seul faux pas et elle perdait la possibilité d'obtenir les informations qu'elle recherchait. Plusieurs mois se sont écoulés depuis leur première rencontre lorsqu'à l'improviste tout bascule à la suite d'une trahison qui met la vie de Kendra en danger et révèle tous ses mensonges. Le moment du règlement de compte est arrivé et Aleksej est prêt à la détruire. Mais, au moment où il la tient entre ses mains, il découvre qu'elle a oublié son passé, un passé qui cache des secrets qu'il a besoin de connaître. Il va devoir choisir entre sa vengeance ou garder cette femme dangereuse à ses côtés, serrée entre ses spires, jusqu'au jour où elle recouvrera la mémoire.

Victory Storm

Tu es à moi

Victory Storm

TU ES À MOI

Traduit par Jean-Luc Dollat

Copyright © 2020 – Jean-Luc Dollat

TU ES À MOI

VICTORY STORM

Copyright ©2020 VictoryStorm

Editeur: Tektime

Traducteur (ita –> fr): Jean-Luc Dollat

Cover: “Good looking guy” di Andrey Kiselev – https://stock.adobe.com | Projet graphique de Victory Storm

Le Code de la propriété intellectuelle et artistiquen’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5,d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservéesà l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisationcollective » et, d’autre part, que les analyses et les courtescitations dans un but d’exemple et d’illustration, « toutereprésentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sansle consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause,est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). Cettereprésentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit,constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425et suivants du Code pénal.

Tu es à moi

Quand Kendra prit la décision d`approcher Aleksej par la ruse,elle était consciente des risques qu`elle prenait car cet hommeétait sans pitié et ne pardonnait jamais, et par ailleurssuffisamment puissant pour lui faire chèrement payer toute erreurde sa part. Un seul faux pas et elle perdait la possibilitéd`obtenir les informations qu`elle recherchait.

Plusieurs mois se sont écoulés depuis leur première rencontrelorsqu`à l`improviste tout bascule à la suite d`une trahison quimet la vie de Kendra en danger et révèle tous ses mensonges.

Le moment du règlement de compte est arrivé et Aleksej est prêtà la détruire. Mais, au moment où il la tient entre ses mains, ildécouvre qu`elle a oublié son passé, un passé qui cache des secretsqu`il a besoin de connaître.

Il va devoir choisir entre sa vengeance ou garder cette femmedangereuse à ses côtés, serrée entre ses spires, jusqu`au jour oùelle recouvrera la mémoire.

1

KENDRA

"Danielle, viens ici", m'intima Aleksej de ses manièresautoritaires et précipitées qui me tapaient beaucoup sur lesnerfs.

J’aurais voulu lui répondre que "Non", que je n'aurais pas faitce qu'il voulait, mais ces paroles étaient interdites si je voulaisdemeurer dans son entourage.

Je dégainai donc mon meilleur sourire et m'approchailangoureusement. Chaque pas était accompli avec une lenteurcalculée tout en le défiant du regard, consciente toutefois quecette attitude pouvait détériorer sa patience somme toute assezlimitée.

Au lieu de rester debout devant lui comme il s'y attendait, jem'appuyai nonchalamment sur son bureau d'acajou et promenai mesmains sur la pile de documents posée derrière moi.

Je savais que je l'irritais par mon arrogance et cela m'amusait.Je jouissais de ces brefs instants de suffisance, pleinementconsciente des risques encourus. Mais je n'y prenais garde etj'étais sûre qu'il était plus facile d'obtenir sa confiance par despetits mouvements de rébellion que par une attitude de soumissiondocile.

"Assieds-toi sur mes genoux", s'écria-t-il avec irritation.

J'obéis, retenant un soupir de mécontentement.

À l'instant même, ses mains se posèrent sur mon corps et seslèvres sur mon cou.

Je détestais sa bouche, surtout depuis la découverte du plaisirqu'elle me procurait, si bien que j’avais commencé à prendrepeur.

Peur d'éprouver des sensations erronées qui me troublaient etm'envoûtaient à la fois.

J'aurais voulu fuir, mais cela m’était impossible.

Lorsque j'avais pris la décision d'approcher cet homme, j'étaisconsciente que je devrais m'abaisser à son niveau, avecl’éventualité de commettre un faux pas.

J’avais accepté ce risque.

J'aurais tout fait pour parvenir jusqu’à lui et à ce quigravitait autour de lui, comme ces diamants répandus dans une boîtede velours bleu ouverte sur son bureau.

"Ils te plaisent, ces diamants ?", me demanda-t-il à un certainpoint, s’écartant de moi.

"Pourquoi me le demandes-tu ?", cette insinuation me préoccupa,tandis que je sentais ses mains remonter sous ma jupe jusqu'àl'élastique du string.

"J'ai noté que tu les observais depuis que tu es entrée danscette pièce. Ils ont l’air de beaucoup t'intéresser", poursuivit-ilsans broncher, malgré la morsure que j'infligeai à son poignet pourtenter de l'éloigner.

"C'est un fait : toutes les femmes veulent être couvertes debijoux", lui répondis-je, feignant l'indifférence malgré le sursautprovoqué par la déchirure de la dentelle qui couvrait mes partiesintimes, me laissant une marque sur la peau.

Il en allait toujours ainsi avec Aleksej : il semblait concentrésur ce qu'il disait, mettant son interlocuteur sur la défensive ;mais il était trop tard lorsqu'on s'apercevait qu'il avait déjàpassé outre.

"Toi aussi ?" me chuchota-t-il dans l'oreille, embrassant moncou et glissant sa main entre mes cuisses serrées.

J'étais si mal à l'aise que je ne comprenais plus s’il étaitquestion de diamants ou d'autre chose.

Je parvins à répondre : "Certainement", avant d'être saisie parsa bouche qui prit violemment possession de mes lèvres.

"Comment se fait-il que je ne t'aie jamais vue porter unquelconque bijou ?", poursuivit-il avec la froideur habituelle dontil ne se départait jamais, raison pour laquelle je le haïssais.

"Que veux-tu que je te dise ? Nul homme n'a jamais daigné m'enoffrir", répondis-je avec aigreur, approchant ma main de la boîtede velours bleu sombre. Mais avant que je puisse atteindre lesdiamants, Aleksej, saisissant mon poignet, me tourna vers lui.

“Ils ne sont pas pour toi”, m’avertit-il, me fulminantfroidement du regard.

“Alors pour qui sont-ils ?”, demandai-je, piquée par lacuriosité.

Il coupa court : "Cela ne te regarde pas", et, me saisissant parles hanches, il m’inclina sur le bureau.

"Tu t’en tapes une d'autre ?", grommelai-je, m'efforçant de melibérer. Jamais je n'aurais permis à quiconque d'être un obstaclepour parvenir à mes fins !

Il éclata de rire : "Jalouse ?"

"Je ne suis pas partageuse, tu devrais le savoir."

"Nous n'avons baisé qu'une seule fois et tu prétends déjà êtrela seule et l'unique ?"

J’évitai de répondre combien il m’avait coûté de m’êtrevolontairement donnée à lui, ceci sans prendre en compte lesmarques des cordes avec lesquelles il m’avait attachée, ni le tempsque celles-ci étaient restées imprimées sur mes poignets.

J’avais eu plus de mal à dissimuler la crainte d’êtreentièrement à sa merci que mon absence d’excitation.

La seule chose qui alors m’avait donné l’énergie de ne pas toutlaisser tomber étaient ces diamants, justement, ainsi que leurorigine à laquelle moi-même souhaitais parvenir.

“Cela fait huit mois que je travaille pour toi”, luirappelai-je.

“Et alors ?”

“Je m’abandonne à toi, m’imaginant être importante pour toi ; aufinal, je découvre qu’il y en a une autre”, m’enflammai-je avec uneindignation feinte.

Sans croire à cette scène de jalousie, il me demanda, “Queveux-tu, Danielle ?” Le fait était que le masque de glace quej’arborais habituellement, me montrant insensible et détachée detout, ne rendait pas crédible cette scène digne d’un feuilletonsentimental.

“C’est toi que je veux”, murmurai-je, le fixant du regard etposant mes lèvres sur les siennes avec impétuosité. Ce fut unbaiser rageur, tout ce que j’éprouvais à cet instant… Rage d’avoirdû coucher avec lui, rage de devoir mentir au quotidien, alorsqu’au fond de moi je n’aspirais qu’à accéder à ses ressourcesillimitées et m’approprier ses contacts, avant de disparaître enfindans le néant.

“Alors mets-toi à genoux et suce-moi”, me défia-t-il, tout encontinuant à me palper de ses mains.

“Je ne suis pas ta pute !” râlai-je énervée, parce que jen’étais pas parvenue à lui soutirer une bribe d’information, ainsiqu’à cause de sa façon de me manipuler et provoquer ma jouissancecontre ma volonté.

“Que se passe-t-il, Danielle : tu n’es plus disponible ? Cettefois tu ne dois pas me distraire comme lorsque que je t’avaissurprise à fourrer ton nez dans ce qui ne te regardait pas”, mesouffla-t-il à l’oreille et, me saisissant par les cheveux, ilapprocha mon visage du sien.

Je me mordis les lèvres d’inquiétude et d’énervement.

Il m’avait surprise alors que j’étais à un doigt de savoir quiétait son contact. Je me rappelais très bien cet épisode, troisjours auparavant dans cette même pièce…

Ma couverture allait sauter d’une minute à l’autre, j’avais lula suspicion dans les yeux d’Aleksej et j’avais compris que j’avaiscommis une erreur impardonnable.

La seule issue pour ne pas être chassée et perdre tout ce quej’avais fait pour parvenir jusque-là fut de l’embrasser et de luioffrir ce qu’il désirait depuis le jour de notre premièrerencontre.

Je m’étais faite baiser contre la bibliothèque située à troispas de là.

À un certain point il m’avait attachée avec des cordes etm’avait suspendue à un crochet qui dépassait en haut de labibliothèque.

Consciente qu’il me mettait à l’épreuve, je m’étais laisséefaire.

J’étais parvenue à ne pas bouger un seul muscle malgré laterreur qui, telle un venin mortel, envahissait toutes les fibresde mon corps.

Je m’étais faite prendre à ses conditions, sans réagir à sesmanières brusques et sauvages.

A ce moment précis je sentais qu’il allait agir de même.

J’aurais voulu me retirer, sachant qu’au fond il aurait acceptéparce qu’il était un gentleman. Mais ses insinuations me pesaient,telle une épée de Damoclès suspendue au-dessus de ma tête, donc jele laissai faire.

“Tu me déçois, Aleksej. Tu ne fais pas la différence entre unefemme qui veut baiser avec toi et une qui veut te rouler”, leprovoquai-je, consciente de signer mon arrêt de mort.

“Tu as besoin d’une bonne leçon”, murmura-t-il d’une voixrauque, me penchant sur le bureau.

Il me maintint fermement par les cheveux, tandis que de l’autremain il relevait ma jupe et baissait son pantalon avant d’arracherdéfinitivement ce qui me restait de lingerie intime.

Il me fit écarter les jambes et, avant que je puisse meredresser, je le sentis me pénétrer d’une poussée puissante, meremplissant au-delà de ce que je m’imaginais.

Je hurlai d’effroi.

Je m’efforçai de me rebeller mais, plus je me débattais, plusson membre me pénétrait furieusement et en profondeur.

“J’adore le fait que tu sois toujours si humide etaccueillante”, murmura-t-il d’une voix grave, pendant qu’ilaccélérait ses mouvements.

Je haïssais ses paroles parce qu’elles disaient la vérité.Personne ne m’avait jamais baisée de cette façon et, bien que je leméprisasse, il me soumettait et me faisait sentir inférieure à lui.La chose me plaisait et, au fond, m’excitait bien plus que je nel’aurais jamais cru.

Subitement je sentis ses mains parcourir mes flancs jusqu’àparvenir à mes seins qui dépassaient du décolleté.

Je ne pouvais pas le voir, mais je sentis ses doigts pincer mestétons et les triturer jusqu’à les rendre turgescents et gonflés,me provoquant une gêne agréable quand ils frottaient contre le boisdu bureau à chacune de ses poussées.

“Aleksej”, murmurai-je, en proie à un désir incontrôlable,tandis que lui, ramenant ses mains sur mes flancs, les glissaitentre mes cuisses jusqu’à atteindre mon petit bouton auquel ilprodigua le même traitement qu’à mes tétons.

En quelques secondes mon corps se contracta sous les spasmesd’un orgasme qui me frappa avec la violence d’une tempête.

“Assez, je t’en prie”, le suppliai-je, sentant mon corps secontracter autour de son pénis qui continuait à fourailler dans monvagin et ses mains qui n’arrêtaient pas de me titiller.

“C’est moi qui décide quand arrêter”, m’avertit-il d’une voixdure et inflexible. “Je veux que tu jouisse à nouveau”.

“Je n’en peux plus”, haletai-je, tandis que mon corps selaissait emporter à nouveau entre les mains d’Aleksej.

À un certain point, je le sentis venir en moi.

Je soupirai de satisfaction, espérant que cette torture allaitprendre fin. Mais je me retrouvai encore poussée vers l’avant, unede ses mains sur mon sein et l’autre au niveau du clitoris.

Excitée par son orgasme qui palpitait encore à l’intérieur demoi et par ses doigts qui glissaient entre mes cuisses, un nouvelorgasme me traversa en profondeur.

“C’est bien, ma petite babouchka”, dit-il en souriant, me libérant de soncorps.

Je me rhabillai précipitamment, essayant d’effacer de ma mémoirece que nous venions d’accomplir.

Le string était irrécupérable, donc je le jetai.

Sur ces entrefaites, Aleksej ouvrit un tiroir de son bureau eten sortit une petite boîte qu’il me tendit.

“Qu’est-ce que c’est ?”, demandai-je en m’asseyant sur sesgenoux.

“Ouvre-la.”

J’obéis et trouvai à l’intérieur une bague en or blanc, sertiede diamants. La pierre au centre était un diamant taille brillant,entourée de deux gouttes d’eau en diamant. C’était une bagueexceptionnelle, la plus belle qu’il m’eût été donné de voir.