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Transitions

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«Nous sommes en train de les imprimer, Duce. Pour demain matin au maximum, avec le courrier express de la Sécurité Publique, elles seront sur votre bureau».

«Bien. Continue.»

«Le véhicule a été mis non loin du lieu d'atterrissage, dans les structures des anciens garages Électrochimique Docteur Rossi, achetés il y a longtemps par l'industrie d'avions SIAI Marchetti qui les a transformés en usine d'aéroplanes. À côté du site la SIAI, avec le Ministère de l'aéronautique et l'intervention du Génie aéronautique, a construit une piste pour les essais de vols”.

«Comment est la sécurité?»

«Un manipolo

d'hommes de la Milice de la caserne Berta monte la garde tant qu'au disque qu’à la piste ; je leur les ai accolé deux maréchaux de l'OVRA, qui m’informeront quotidiennement».

«Ils doivent être tous parfaitement frais d'esprit, pour ne pas avoir un seul moment d'inattention. Leur tours de garde est de vingt-quatre-heures?»

«Non, Duce : je change mes hommes toutes les douze heures, surtout parce qu'ils sont toujours sur la garde».

«D'accord. Écoute, Bocchini, c'est inutile de souligner que ce fait d'aujourd'hui est une priorité absolue. Il doit partir immédiatement l'interdiction à la presse de parler de ce qui s'est passé, elle devra seulement parler de l'aérolite naturel et insister sur cette histoire, même si les vraies nouvelles ont déjà été récoltées par quelques organes d'informations. Procède avec Stefani et fais préciser aux journalistes que les auteurs qui parlent, même si seulement, de voix minimes différentes à la version de l'aérolite naturel, seront dénoncés par le Tribunal pour la Sécurité de l’État».

Telle dénonce aura pour lourde conséquence l'envoi sur la petite île donnant sur Ventotene, destinée au séjour coercitifs, des membres non alignés à la culture et des journalistes pas assez fidèles aux ordres transmis par les soi-disant ordres transparents de l'Agence Stefani.

«Au revoir, Bocchini. Je te rappelle», avait conclu Mussolini.

Le chef de l'OVRA, répondu au salut et attaqua le récepteur, il avait levé le combiné d'un autre appareil, qui était en directe communication avec le standard de Stefani, et avait passé les dispositions impératives qu'il avait reçu du Grand Chef. Il avait ordonné d’envoyer de tels ordres à tous les médias par un télégramme éclair.

Le siège milanais de l'agence s'était activé sans retard, non seulement car il était le plus proche du lieu de l’atterrissage, mais aussi car à Milan résidait le chef de la Stefani Manlio Morgagni et cette section était considérée importante, si pas plus que celle de Rome.

Immédiatement après il a été fourni téléphoniquement à l'observatoire de Brera par Bocchini en personne, l'ordre de faire tout de suite passer à la presse le "bulletin scientifique" attestant l'objet qui a été vu dans le ciel de Milan comme absolument normal, un aérolite qui s'était ensuite abattu au sol en pleine campagne; il sera suivi d'une lettre de confirmation au directeur de l'observatoire, qui lui sera livré en main propre par un coursier de la Sécurité Publique: une lettre seulement à lire pour ensuite la consigner tout de suite au messager, qui l'aura reporté à l'OVRA et cette dernière l'aura archivé parmi les documents classifiés secrets.

Chapitre 2

Ils allaient restés longtemps sur cette planète azure de masse à peine mineure à celle de leur monde et qui avait des mers et des continents.

Tout de suite après l'introduction de la chrono-aéronef en orbite standard, les chrono-astronautes avaient lancé les satellites d'inspection, pour effectuer la cartographie et le relèvement d’éventuelles formes biologiques. Les données analysées avaient relevé la vie animale dans les océans et dans les plus grands miroirs d'eau lacustres, mais pas sur la terre émergée, même s'ils ont été notés des vestiges d'une civilisation maintenant disparue. La végétation sur la terre ferme, qui était en majeur partie désertique, était composée de mousses, de buissons et d'arbustes puis dans l'eau et sur la superficie il y avait des algues et nénuphars : aucune forme végétale plus complexe n’était présente sur ce monde.

Les explorateurs scientifiques qui étaient descendus du disque de débarquement, qui se déplaçait selon le principe de l'anti-gravité, exploitant l'énergie solaire de l'étoile la plus proche et, de réserve, celle produite avec la fusion nucléaire dans la chrono-aéronef et emmagasinée dans les accumulateurs des navettes. Chacune de celles-ci avait en dotation standard quatre missiles armés avec des bombes, deux puissants désintégrateurs et deux à la fusion thermique, ils ne devaient pas se servir de ces armes ou seulement en cas extrêmes, ou bien pour les opérations scientifiques, par exemple pour ouvrir un terrain afin de procéder aux enquêtes géologiques. Ou tout au plus, en cas d'hostilités avec les natifs ou en présence de fauves sur les lieux du débarquement, d'autre part complètement absents sur cette planète, chaque disque pouvait lancer des rayons qui étourdissaient et paralysaient temporairement. Quant à la défense personnelle, chaque chercheur portait une petite mais efficace arme individuelle paralysante. Chacun était doté en plus, pour les nécessités les plus diverses, d'un éclectique micro-ordinateur qui a été implanté chirurgicalement dans le cerveau et devenait actif avec la pensée, ou bien il était tenu en poche ou à la ceinture et pouvait être allumé et utilisé avec la parole. Et enfin chacun avait sur lui une petite boîte avec des moucherons électronique d'espionnage, actifs avec la voix et utiles pour l'exploration du territoire en secret presque absolu, apparaissant comme de simples insectes.

Dans l'océan et dans les lacs de la planète extra-terrestre, les astro-biologistes avaient capturés de nombreux exemplaires vivants des différentes espèces aquatiques, immergées dans deux grandes bassines de cigare, une avec de l'eau salée et l'autre de l'eau douce. Les plantes aquatiques étaient insérées écologiquement dans ces bassines.

Les historiens et les archéologues de l'expédition s'étaient concentrés sur les vestiges et sur les autres objets de la civilisation disparue situés autour et à l'intérieur de la zone de débarquement ; ont été observées, photographiées et reprises des inscriptions sur les monuments et les tombes, sur les parois internes des édifices et sur les manufactures. Toujours sur la terre ferme, ils avaient récoltés des structures osseuses des animaux quadrupèdes et bipèdes de différente taille et, de particulier intérêt, des squelettes qui rappelaient pour leur formes et dimensions, e non avec de fortes différences, ceux des scientifiques : en dehors des bipèdes, et donnée la position des orbites, à vision stéréoscopique. Il a été découvert sur les routes des épaves d'automobiles et des ruines d'hangars et sur de amples étendues, qui étaient sûrement dans un lointain passé des aéroports et étaient maintenant couverts d'un maquis d'arbustes et de mousses, des carcasses d'aéroplanes. Dans ce qui devait être les habitations de l'espèce dominante, ils ont récupérés des plats en faïence, verres, casseroles en aluminium et autres ustensiles de cuisine, et ainsi de ce qui restait des frigidaires, machines à laver, radio et télévisions. Dans certains édifices les chercheurs avaient récupérés des cadres et des livres, certains avec des pages fines et jaunies et très fragile avec des écritures effacées si elles n'avaient pas totalement disparues, et d'autres qui avaient des feuilles de meilleure qualité qui, grâce aux encres meilleures, ils avaient suffisamment résistés au temps, même en souffrant des tâches et de la mousse, et présentaient des écritures évidentes. Certains de ces répertoires graphiques consistaient en calculs mathématiques. Dans un appartement particulièrement digne d'attention, il a été découvert à terre une peinture à côté de ce qu'il restait d'un clou rouillé presque devenu maintenant une poussière, il a dû s'être détaché de la paroi qui sait depuis quand, en portant derrière lui le cadre. La salle devait être celle d'une salle à manger. Ils ont aussi récupérés dans le même local, un appareil sonore avec à l'intérieur un disque enregistré, en bon état. À côté, allongés par terre, gisaient deux squelettes, l'un adulte, encore enveloppé par du linge maintenant consumé à cause du temps, et l'autre, sans vêtements, d'un nouveau-né ou peut-être celui d'un fœtus. Dans ce qui devait être une salle de projection, il y avait des bobines de pellicules, à premier examen ruinées ; mais sur la navette, en les défilant avec grande attention, ils ont découverts deux bobines encore en bon état. Elles ont été consignées à l'expert de restauration vidéo sonore. Les sons des films étaient irrécupérables, parce qu'ils n'étaient pas optiques mais ils étaient magnétiques et donc particulièrement détériorables, le son était sûrement stéréophonique. Dans une des deux bobines de pellicule, la moins abîmée et qui a été restaurée en première et passée à l'ordinateur, les chercheurs avaient pu observer une route avec des piétons sur les trottoirs et un trafic non intense de véhicules avec des moteurs à essence, avec des formes similaires à ceux des carcasses retrouvées de voitures et camions. Et dans la seconde bobine de pellicule retrouvée et récupérable, après l'avoir restaurée et transférées les images sur l'ordinateur, on a pu voir un centre de vacances d'été de personnes nues.

Chapitre 3

Le matin du 14 juin 1933, tôt, le “ fasciste de la première heure” Annibale Moretti, dûment instruit et fatigué par la nuit insomniaque à part quelques brèves siestes sur une chaise, a été libéré pour quitter la caserne Giovanni Berta et retourner à la maison : avec tous les remerciements pour la collaboration prêtée.

Sa bicyclette était restée à la gare des Carabiniers parce que le jour d'avant il s'était transféré au poste de la Milice avec une camionnette; Moretti s'était résigné à faire toute la route à pied jusqu'à chez lui, distante d'une dizaine de kilomètres de la caserne, que personne, du commandant au adjudant général, au centurion employé à la sécurité du service, à l'officiel de garde, s'était proposé pour un passage motorisé. Ils ne l’avaient même pas donné à manger, ni au diner de la soirée précédente, ni au petit déjeuner de ce matin, ensemble avec la troupe s'il n'y a pas autre, s'était dit Annibale, sinon avec groupe des sous officies ou peut être officiels. Avec l'estomac vide, il avait fait un arrêt au premier café qu'il avait rencontré, qui exhibait l'enseigne 'La Megasciada': qui était plutôt un trani

qu’un café, mais doté d'une machine « napolitaine »

pour les peu clients abstèmes et, la nuit, pour les tranatt trop bourrés, c’est à dire pour ces clients trop bourrés pour retourner à la maison chez leur femme sans avoir avalé, avant, un bon litre de vin. Exactement à 8 heures Moretti s'était assis pour ordonner un café et du pain. Il avait vu que dans le bar il y avait un appareil radiophonique et il avait demandé d'écouter le journal à la radio. Il s'était contenté et Annibale avait pu entendre, en écoutant citer anonymement, exactement comme le communiqué qu'il avait espéré : “…et le bolide céleste a été vu en premier par un agraire, fasciste ante Marcia, qui tout de suite a informé, avec la typique diligence du vrai fasciste ! Les Carabiniers, avec d'autres forces de l'ordre, l’ont récupéré et consigné à la science de ce qu’il restait de cet objet céleste” : La nouvelle de cette météorite a été diffusé toute la soirée jusqu'à l’EIAR

et dans les éditions de fin après-midi des informations et, de ceux du matin et des premiers journaux radio. Annibale n'a pas été stupéfait d'entendre l’histoire du bolide, en effet dans la caserne Berta il a été invité répétitivement, par différents officiels, à étudier par cœur une phrase qui parlait du bolide, écrite et imprimé l'après-midi précédente, sur un feuillet, par le commandant Trevisan, mais précédemment imaginée et communiquée par téléphone à Bocchini. C'était une leçon pointilleuse afin de répéter en public et en famille: “il s'agit d'un bolide, c'est à dire d'un objet naturel tombé du ciel, mais il n'était pas rond mais d'une forme bizarre de pierre discoïdale, un peu comme celles qu'on lance sur l'eau pour les faire rebondir, mais en vraiment plus grande”. Le matin, enfin, le premier sénior Trevisan, pour l’occasion arrivé en avance de la maison, avaient interrogé l’agraire avec scrupule. En donnant comme preuve celle de connaitre la leçon par cœur. A la précise demande du commandement, qu’il lui a révolté peu avant de le congédier, qu’il aurait assuré que c’est comme ça qu’il aurait dit et non diversement, en ajoutant décidé pour une plus grande crédibilité: “Oui, bien sûr, on comprend bien que c’est un gros caillou plat tombé du ciel, c’est si évident, monsieur le premier sénior”. Dans son cœur pourtant l’homme, étant de fine intelligence même s’il n’avait pas complété la ce2, il ne l’a pas cru et il était resté convaincu– seulement mensonges– que cela était bel et bien un aéromobile, à la forme d’un étrange disque et secret, oui messieurs, et non un objet naturel tombé du ciel.

Toujours en cette matinée du 14 juin 1933, dans le même moment où Moretti était en train de faire son premier petit déjeuner en écoutant le journal radio et en raisonnant pour soi-même, Mussolini, était de nouveau en train de réfléchir sur cet aéromobile inconnu : 'Prototype français, anglais ou germanique ?'. “L’Allemagne”, il s’était dit, “cela me semble peu possible, que cet hystérique à la moustache à la Charlot est au pouvoir depuis peu de mois, et avant, avec tous ces bordels qu’ils avaient là-dessus les allemands, ils ne pensaient surement pas à projeter de nouveaux vélivoles

. Mais maintenant 'l sbàfi

Adolf est en train de mettre de l’ordre vite fait”: Mussolini n’avait pas en sympathie son imitateur politique adorant qui, en parlant en public, s’abandonnait à des moments hystériques et, comme lui avaient référés les services secrets, il se perdait en privé, dans certains moments, dans les plus graves mélancolies, plein de peur pour le jugement du monde et plein de sens d’infériorité, chose absolument inconcevable, par contre, pour un présomptueux de nature comme le Duce qui était certain d’être admiré, surtout par les chefs et les ministres des autres nations, comme par exemple le chancelier de l’échiquier britannique Winston – Winnie – Churchill qui lui avait fait une rencontre à Rome en 1929

et qui le nommait le cigare – “grand fumeur de cigares Montecristo numéro 1”, que lui avaient reportés les efficaces services de l’OVRA –; mais être admiré par 'l sbàfi Adolf ne lui plaisait pas vraiment!

Et pourtant c’était justement l’exemple de Mussolini à avoir donner l’impulsion à l’action de Adolf Hitler, 'l sbàfi pour le Duce, chef d’un mouvement analogue au fascisme, sortit sur les bases d’un minuscule Parti Allemand des Travailleurs devenu le Parti National socialiste qui avait exprimé tout ce qu’est de violemment aberrant qui couvait sur la défaite allemande, en premier lieu le traditionnel militarisme et le racisme, auquel le Führer aux moustaches à la Charlie Chaplin avait péché pour la construction de sa doctrine funeste qui l’avait porté au sommet de l’Allemagne le 31 janvier de cette même année 1933 dans lequel l’Italie aura capturé, en juin, le disque volant..

Le téléphone blanc du Duce avait sonné. Même si on était maintenant les 19 heures passées, Mussolini était encore dans son bureau présidentiel.

C’était Bocchini : “Duce, Bonjour !”

“Nouveautés ?”

“Nous connaissons la possible nationalité des trois cadavres”.

“Bravo ! Comment vous l’avez su ?”

“Facilement, grâce aux écritures du service à l’intérieur du disque, toutes en anglais, et en avec en plus, dans la même langue, sur les étiquettes intérieures de la lingerie intime des trois morts. Malheureusement, sur les T-shirt et les slips il ne résulte pas d’adresses d’entreprises de la Grande Bretagne ou d’un autres pays anglophone, mais la première nation, vu son pouvoir et sa situation politique actuelle, semble la plus poss …”

“...certainement ! La Grande Bretagne c’est très possible ! Ceux-là sont les maitres pour mettre le nez chez les autres ; et si c’est vrai que le cigare m’est de grande sympathie, c’est quand même un patriote anglais : Bien Bocchini, tu sais ce que tu dois faire avec les services de l’OVRA, alors que pour ces militaires je fais moi-même envoyer les dispositions”.

“Toujours à vos ordres, Duce, mais j’ai d’autres choses à vous dire”.

“Dis-les”.

“Avant tout, il s’est révélé précisément votre idée qu’il ne s’agissait pas d’essayeurs mais d’espions : on l’a compris quand dans un compartiment intérieur du disque on a trouvé d’autres habits bourgeois, ceux d’une citadine, et pas, disons comme ça, de vacancière comme ceux portés par les morts, et surtout, on a découvert des devises fascistes.

“Ah ! Ils voulaient atterrir, se déguiser et espionner, ces bourreaux ! Sur l’aéromobile il y a des bobines et des pellicules cinématographique déjà imprimés ?

“Non, Duce, on en a pas retrouvés, et même pas de pellicules vierges, ni de machines photographiques ou cinématographique, et voilà l’autre chose: on a découvert de divers petits objectifs extérieurs, au-dessus et en-dessous du disque et le long de sa circonférence, qui présentent la particularité de ne pas se mettre dans les caméras mais d’être reliés, à travers des ondes radio, et des appareils intérieurs qui semblent être des transmissions radio mais qui, bizarrement, n’ont pas de valvules ».

“Radio sans valvule?! Qu’est-ce qu’ils ont encore inventé ces anglais ?”

“Il pourrait s’agir de caméras de reprise et de transmissions radio d’images, comme celles de la télévision expérimentale anglaise, ce qui appuierait l’hypothèse d’espionnage de la part de cette nations; mais, Duce, ce sont des caméras radio

petites, et même très petites, non gigantesques comme celles que nous avons photographié secrètement à la BBC

”.

“Là, Marconi doit être ici, hein ?”

“Oui Duce”.

Guglielmo Marconi était l’inventeur du télégraphe sans fils et l’un des pères du système radio. Il faisait partit des plus importantes figures du régime, président depuis septembre 1930 de l’Académie de l’Italie, prix Nobel pour la physique et en plus, avec beaucoup d’autres choses, amiral de la Régie Marine Militaire dans lequel, après une brève parenthèse dans le Génie, avait milité durant la grande guerre .

“Toi, Bocchini, tu penses qu’ils voulaient transmettre des photos et des films jusqu’en Angleterre ?”

“Le suspect me semble licite, Duce”.

“...et malheureusement maintenant Marconi est en mer à faire des expériences. Quelle région est en train de croiser son bateau ?”

“L’amiral est sur la route du retour, dans l’océan Indien dans la Mer Rouge, mais nous savons par lui-même, par radio, qu’il mettra l’ancre quelques fois encore, pour d’autres expériences qu’il a au programme ».

“Je ne peux pas en solliciter le retour, les siennes sont toujours des expérimentations basilaires pour l’Italie ; mais à peine qu’il sera en patrie, je l’interpellerai. Pendant ce temps tiens-moi toujours informé sur tous les développements relatifs à cet aéromobile étrange, téléphone moi aussi à Villa Torlonia

si tu le retiens utile, en fait, fais le dès que tu as des informations sur les aéromobiles étranges. Ciao, Bocchini et… bravo !”

Tout de suite après, Mussolini avait ordonné aux services secrets militaires de se mettre en particulière alerte en Grande Bretagne, et sans oublier les autres nations industrielles anglophones, et d’enquêter en particulier sur les avions à forme de disque, les machines ciné photographique sans pellicule et les appareils radio sans valvules capables d’envoyer des images.

Ce même soir, peu avant de laisser le bureau et de rentrer à Villa Torlonia, le Duce avait encore disposé, d’impulsion comme il le faisait souvent , de rappeler depuis la Chine le général Gian Galeazzo Ciano comte de Cortellazzo et Buccari qui, ce Consul pénitentiaire, résidait à Shanghai avec sa femme comtesse Edda née Mussolini: elle a sauté à l’improviste dans l’esprit du Duce l’idée de le mettre à la direction du bureau presse, l’organe romain chargé du contrôle et de la guide des médias avec l’auxiliaire de Bocchini et de la Stefani, en le portant ainsi “directement à la maison”, avait dit à la femme Rachèle quand elle était rentrée pour le diner, la direction de la surveillance pour l’information

. L’épouse avait seulement marmotté, et ce n’était pas la première fois, que cet azidèint d’ànder in cà

, ambitieux et surtout avec cette petit voix pas très viril, ve', il ne lui plaisait en fait pas beaucoup, ve'!

Dans la seconde matinée du 14 juin Annibale Moretti, arrivé à la maison, avait eu la malheureuse idée de révéler à la famille la vérité sur le disque; et le même soir son unique fils, un dix-neuvième qui part prochainement comme militaire de lève, avait eu la pessimiste initiative, après diner, d’en parler à la bande ses amis au 'Il Rebecchino', le bar du village où il se réunissaient, avec les autres, les ouvriers agricoles de son père, un temps vigoureux communistes et haineux de leur employeur, et ensuite soumis de force au régime, séduits par Mussolini, comme beaucoup d’autres prolétaires ruraux et ouvriers, avec certains avantages concédés comme les cercles de divertissement et les sorties de l’Institut National de l’Après- travail, ou comme les crèches et les colonies de mer ou de montagne pour les fils. Les ouvriers de Moretti, à cause de leur longue langue et de leur jalousie pour le patron, lequel malgré sa sujétion maintenant consolidée au fascisme restait désireux d’un peu de soulagement, avaient raconté le matin suivant, partout et aux gardes civiques en premier, que leur patron avait dit un gros mensonge comme une maison, car il n’avait pas vu une pierre plate, mais un aéroplane ennemi à la forme de disque qui s’était précipité à côté d’un de ses champs. Et donc : patatras ! Annibale Moretti a été pris chez soi pour y être interné dans un asile: et faire ainsi en manière que tout le monde sache que le pauvre était un fou et que cela était pour son bien et que l’Autorité s’activait pour le soigner, que confondre une pierre avec des avions pouvait seulement créer des complications internationales et, donc, c’était un pauvre fou mais le laisser libre était dangereux, pour lui et pour tout le monde. Quant au fils, même s’il s’était bien gardé, tout comme sa mère, de commenter avec qui que soit le séjour du père à l’asile, il avait reçu quelques jours après, la carte réquisitionnée disant qu’il devait partir au bataillon et duquel il était sorti un mois après en miettes dans un cercueil de métal scellé, à cause d’un malheureux incident d’entrainement du la maladresse de l’engagé Moretti dans l’usage de l’explosif: peut-être que c’était la vérité, mais le suspect d’une disgrâce procurée par un homme du régime infiltré dans le service avait envahi le cœur de la mère; elle est quand même restée silencieuse sans présenter les dénonces, et ni le Parquet Militaire avait retenu de devoir enquêter. Madame Moretti a été laissée en paix et, elle avait même reçue une petite pension : elle n’a pas eu d’ennuis, non seulement car elle était resté silencieuse, mais aussi car, en ce temps, les femmes étaient encore considérée assez peu, et pas du tout si elles appartenaient au peuple ignorant, pour cela, donc, aux affirmations d’une rurale semi-analphabète on aura donné la même crédibilité à ce qu’on peut donner au gloussement d’une poule.

Du pauvre mari “fasciste de la première heure ” on en a perdu les traces depuis longtemps, en étant été transféré d’un asile à un autre, jusqu’à un jour, en janvier 1934, il est arrivé une carte à la maison : pas une lettre, et ainsi les employés postaux du village pouvaient la lire et, en espérant, divulguer, et ce qui c’est en effet vérifié. Avec une telle carte on informait Madame Moretti que le pauvre mari était mort en Sardaigne à l’hôpital à cause d’une pneumonie et demandait si on pouvait l’enterrer dans la région locale ou si la famille voulait aller là pour le transporter au cimetière de leur terre. La femme devait répondre entre 5 jours de la date d’expédition si elle voulait transférer le corps de son mari, dans le cas contraire le silence aura valu comme consentement à l’inhumation sur l’île. Il était déjà passé cinq jours, et sûrement Moretti a été enterré ; la veuve avait donc renoncé à agir, et aussi en considérant les coûts et les difficultés, pour une femme seule et ignorante, de se rendre en Sardaigne, de procéder à l’exhumation et d’envoyer le défunt jusqu’au pays lombardien.

Mussolini, ayant dormit béatement pour toute la nuit, entré vers 7 heures du matin le 15 juin 1933 dans la salle de bains pour les normaux besoins du réveil, en urinant il avait pris une de ses décisions éclaires :

À peine arrivé au bureau, il était 8 heures et 10 minutes, il avait convoqué, dans une heure le ministre de l’éducation Nationale Francesco Ercole et celui de la guerre Pietro Gazzera

: l’argument qu’il aura présenté interessait aussi les ministères de l’Étranger

et de l’Intérieur, mais Mussolini en était le chef lui-même, à intérim; il avait fait venir le sous-secrétaire de l’Intérieur Guido Buffarini Guidi qui, de fait, ceux-ci avaient la direction de ce ministère.

Exactement quarante-neuf minutes après, les deux ministres et le sous-secrétaire, traversaient la porte du bureau-salon préalablement ouverte par un valet, donnant sur le bureau et le siège du Chef du gouvernement qui se trouvaient presque dans le fond dans la partie opposée de la pièce, ils sont entrés côte à côte et il s’étaient dirigés à pas de course vers le Duce, toujours côte à côte, selon les récentes dispositions de Mussolini en personne; et le valet refermait derrière eux la porte : officiellement l’ordre de courir avait le but de réduire le temps dédié aux audiences, en laissant le temps au Grand Chef pour les autres taches, mais surtout car Mussolini adorait voir ces messieurs en chemise et veste noire obéir à lui ridiculement: depuis juin 1935 il aura fait sauter stratégiquement toutes les hiérarchies dans les cercles de feu durant le ainsi dit “samedi fasciste” ou, plus précisément, durant l’après-midi du même jour, dédié à la gymnastique et à l’éducation para militaire, un devoir qui devrait regardé tous les italiens. Déjà le fait de parcourir en marchant le long de la salle, avec le Duce se pavanant au fond derrière son bureau présidentiel, bras croisés, menton cabré, les yeux tournés vers les yeux du convoqué, ou en transitant de l’un à l’autre des convoqués quand il y en avait plus d’un comme dans notre cas, mettait en profonde soumission, mais faire à pas de course le salon domptait et rendait dociles quand on se trouvait en face du Duce. Reçus les ordres ensuite, les convoqués devaient saluer ò la manière romaine leur Chef suprême, faire demi-tour et, toujours côte à côte et à pas de courses, hop, hop, sortir de la porte, et dans le même temps rouverte par le portier que Mussolini avait informé en appuyant sur un bouton sur son bureau dès que les convoqués lui avaient tourné les épaules. Il ne désirait pas, au fond, avoir des collaborateurs, hormis le confident Bocchini, mais simplement marionnettes.

Avec peu de paroles il avait donné les ordres aux deux ministres et au sous-secrétaire de constituer à l’université La Sapienza de Rome “en temps record!” un groupe secret de scientifiques et de techniciens, , “nommé, conventionnellement”, il avait ajouté , “Cabinet RS/33, acronyme de Recherches spéciales année 1933 ”: Mussolini, ex professeur des primaires, se montrait d’être un grand expert de la langue italienne et cela ne lui était pas en effet nouveau de créer des sigles ou des expressions; et aussi le très mystérieux acronyme OVRA était le sien.

Le grand chef n’avait pas convoqué avec les autres un quatrième ministre, même si lui aussi important pour le Cabinet, celui de l’Aéronautique général Italo Balbo, et il l’avait invité, seul, pour les 16 heures, il savait en effet que, étant un homme fasciste de la première heure et l’un des quatre chefs à la tête de la Marche de Rome, les soi-disant Quadrunviri de la Révolution, et en étant absolument convaincu de sa propre valeur, Balbo ne s’est jamais présenté humblement et à pas de course, toujours prêt comme il était, où, à critiquer en face du Duce, et peut être aussi en ajoutant quelques insolences. De plus, il jouissait d’énormes faveurs dans le pays en étant en compétition de popularité avec le même Mussolini. Il faisait partie de la minorité dans l’arène politique à lui donner le tu, que le Duce recevait avec embarras : il éprouvait une grande jalousie envers Balbo, même s’il le cachait bien et n’avait jamais rien fait pour l’endommager, mais se réservait à le tenir loin à la première occasion: il aura réussi à la fin du même 1933 en le promouvant au plus haut grade aéronautique, maréchal de l’air, après lui avoir adressé d’autres éloges et, peu de temps après, le 26 novembre, en le faisant nominer par le roi gouverneur de la soi-disant Quarta Sponda, la colonie italienne en Lybie afin de l’exiler.

Ce même soir du 15 juin, après avoir reçu Balbo et lui avoir donné les ordres, le Duce avait chargé la police politique OVRA en la personne de confiance Bocchini de gérer le travail du Cabinet et de lui reporter chaque information en mérite.

En temps record, dans chaque chef-lieu de province il était constitué, secrètement, une “section spéciale RS/33” de l’’OVRA avec le devoir d’informer Bocchini à chaque nouvelles et éventuelles informations de vélivoles inconnus, de quelconque forme, et de s’intéresser immédiatement et directement à plagier les témoins non militaires. Chaque avertissement devait être signalé avec un formulaire crée par Bocchini, siglé RS/33.FZ.4, dont le modèle a été transmis à toutes les préfectures italiennes et, de chacune de celles-ci, à tous les employés des forces de sécurité et aussi aux casernes locales de la Milice ; un analogue modèle, destiné aux officiels de l’aéronautique, a été envoyé par le bureau ministériel de Balbo à tous les commandants avions pour qu’ils le remettent aux employés. Mussolini avait aussi décidé que n’importe quel rapport relatif aux avertissements par des sujets civils devait passer par l’OVRA et depuis cela, trois ont été envoyé à lui personnellement et à Italo Balbo ministre de l’aéronautique et Gian Galeazzo Ciano Directeur entrant du bureau Presse, et aussi au siège central romain du Cabinet RS/33.

Balbo aussi, même s’il n’était pas un grand studieux, a été coopté dans le même Cabinet, pour sa détermination à promouvoir la Régie Aéronautique Militaire, et ayant comme proverbe “Il faut sublimer la passion du vol jusqu’à rendre l’Italie le pays le plus aviateur du monde »Quant aux membres scientifiques, à la tête de de l'RS/33 il a été choisi Guglielmo Marconi. Mais, étant en croisière autour du globe sur son bateau-laboratoire Elettra –le même nom de sa fille–, Mussolini avait décidé que, pour le moment, le Cabinet sera dirigé par l’astronaute et mathématicien professeur Gino Cecchini de l’observatoire de Milan Merate: dans les intentions du Duce, seulement provisoirement, pourtant, compte tenu de l’effacement du premier Nobel dans beaucoup d’autres recherches, Cecchini sera resté définitivement à la tête de l’RS/33. Les autres scientifiques appartenaient aux classes de médecine, sciences naturelles, physique et mathématiques de l’Académie royale d’Italie, sauf le président du conseil supérieur des Travaux publiques et sénateur Luigi Cozza, qui a été embauché dans le Cabinet comme référent de l’organisation et membre de liaison avec le Gouvernement.

Avant tout, il s’agissait de comprendre le fonctionnement de l’aéromobile étranger, pour en pouvoir en construire non seulement des similaires, mais en espérant des meilleurs, en entretenant ainsi l’Italie, “ de manière formidable” selon les paroles du Duce, le premier technicien aviateur qui, en ces années, était reconnu dans le monde entier et, avec cela, la concrète suprématie militaire de l’air et en admiration psychologique de l’Italie par tous les ennemis potentiels. Le programme comportait la concentration des recherches, au plus tôt, dans un centre doté d’installations très modernes, qui a été nommé, tout de suite, Institut central Aéronautique et qui sera créé en dehors de Rome mais non loin du siège universitaire de l’RS/33; il a été vite fait individué un lieu, le champ d’aviation Barbieri à Montecelio, où les installations seront prêtes entre 1933 et l’année 1935 et il y sera construit autour la nouvelle ville de Guidonia.

Chapitre 4

Comme il apparaissait dans le second morceau restauré du film, les nudistes extra-terrestres étaient des individus similaires aux êtres humains à part quelques caractères considérables :

Ils avaient un visage similaire au museau des koalas terrestres mais sans poils, et avec quatre doigts pour chaque main comme celles des squelettes humanoïdes retrouvés et pour cela l’arithmétique de cette espèce intelligente, comme il résultait par les feuilles de calculs et comme il s’est pu vérifier, après le déchiffrage des symboles, grâce aux calculs de la vingt-huitième *et professeur Raimonda Traversi, géniale mathématicienne et statisticienne de l’équipe, c’était sur la base du huit

: les ancêtres de ces koalas anthropomorphes devaient avoir commencé à faire les comptes, dans le lointain passé, sur leur huit doigts, alors que les êtres humains avaient appris à calculer sur leur dix doigts en créant une arithmétique décimale; l’autre différence importante c’était le porte-bébé sur le ventre des femmes: “Espèce mammifère marsupiale”, avait décrété, avec complète certitude, le docteur Aldo Gorgo, un cinquantaine pas mal et très maigre, médecin chirurgien militaire de bord et biologiste coordinateur du groupe scientifique astro-biologique.

Toutes les découvertes témoignaient qu’au moment de sa disparition, la civilité de la planète 2A Centauri

s’était trouvée dans la même situation scientifique-technologique de la Terre dans la première moitié du XX siècle; toutefois, à une première donnée approximative des différents produits et des squelettes, il a résulté qu’ils étaient correspondants à la période terrestre entre 1650 et 1750 pour la civilité extra-terrestres, au moment de son extinction, qui avait été faite plus de deux siècles après celle de notre planète: au retour à la maison, les données se serait répétées avec des instruments plus sophistiqués de cet ordinateur portable de l’astronef 2, mais le résultat ne sera sûrement pas si loin.

L’envie des scientifiques était grande pour découvrir la disparition de cette race intelligente. En premier lieu, l’enregistrement sur le disque phonique récupéré pourra donner une réponse, après le nettoyage sonore et un travail d’interprétation, ce n’est pas facile malgré l’aide des robots traducteurs; et il pourront aussi valoir les deux documents en papier retrouvés dans la même salle; mais cette étude et les autres pourront se déroulé seulement après le retour sur la Terre, dans l’Université de La Sapienza de Rome pour le compte de cette mission scientifique faite sur cette lointaine planète et maintenant le moment du rapatriement était arrivé, en étant presque passé la période, correspondante à un maximum de trois mois terrestres depuis le moment du départ, entre lequel il était obligé de rentrer par la loi du Parlement des États Confédérés D’Europe, la loi du Chrono-cosmique.

À la fin du diner le commandant, l’ingénieur Margherita Ferraris, avait communiqué sans préambules aux officiels hors service et aux scientifiques, tous assis avec elle autour de la grande table de la salle du déjeuner et des réunions: “Messieurs, dans peu de temps on retourne à la maison ”: Marguerite était une trente-septième célibataire élancée et approchant le mètre et quatre-vingt-cinq, chevelure noire et avec un visage plein et gracieux: une personne décidée et un officiel absolument brillant; elle s’est diplômée avec le maximum des votes, une douzaine d’années auparavant, en Ingénierie Spatiale au Polytechnique de Turin et, étant été admise par un concours, dans les deux dernières années, même à l’académie Chrono-astronautique Européenne, reliée aux autres polytechniques du continent, elle avait obtenu le grade de lieutenant du Corpsavec le diplôme, entrée en service, elle a été assignée avant comme second officiel à un vaisseau chrono-astronautique qui portait le numéro 9, c’est à dire le neuvième mis en ordre de construction, et ensuite elle est montée au grade de capitaine dans le même vaisseau: elle s’était faite une expérience complète, surtout car le vaisseau 9 a été engagé avant dans les missions spatiales et, dans les dernières années, en voyages dans le passé de la Terre; récemment Marguerite a été promue majeure et avait eu les commandes du nouveau vaisseau 22.

“Je suis anxieux d’écouter le disque sonore, à peine que l’on aura arrangé dans notre laboratoire à Rome”, avait dit aux convives le professeur Valerio Faro, directeur de La Sapienza de l’institut d’histoire des cultures et des doctrines économiques et sociales, le quadragénaire, aux cheveux bruns et grand presque de deux mètres et avec un physique robuste.

“Oui, moi aussi, je suis anxieuse”, avait fait écho la collègue Anna Mancuso, chercheuse d’histoire et collaboratrice de Faro, une sicilienne trentenaire aux linéaments fins et avec des grands yeux verts, blonde parce que lointaine descendante des occupants normands de son île, belle même si elle n’est pas de grande stature avec son mètre et soixante-quatorze, contre la moyenne féminine européenne d’un mètre quatre-vingt.

“J’ai plutôt une grande curiosité ”, était intervenu l’anthropologue et professeur Jan Kubrich, un quarante-cinquième, professeur associé à l’université La Sapienza, blond et rondelet, haut d’un mètre et quatre-vingt-cinq, de stature moyenne pour le standard masculin, un homme scientifiquement rigoureux, mais passionné malheureusement de vodka Lime jusqu’à en mettre en danger sa propre santé.

Il avait fait suivre Elio Pratt, quarantième professeur associé d’astrobiologie à La Sapienza, spécialisé en faune et flore aquatique, et aussi sous-marine avec d’excellentes immersions en compétitions d’immersion dans les mers terrestres : “J’ai déjà pu voir beaucoup de résultats sur les espèces que j’ai rassemblé dans les deux bassines, mais certainement une fois à Rome je pourrais approfondir ”.

“Je suivrais avec grand intérêt votre travail et je crois que je pourrais vous être utile dans les traductions avait dit pour sa part la mathématicienne et statisticienne Raimonda Traversi.

Le coordinateur du groupe astrobiologique le docteur Aldo Gorgo n’avait lui pas parlé : étant lui le médecin militaire de bord et non un professeur ou un chercheur universitaire, simplement il aura continué son service sur le vaisseau, en laissant le suivit des recherches aux autres studieux.

Moins d’une heure après, au temps terrestre, le vaisseau 22 avait laissé l’orbite de la planète en se dirigeant dans l’espace profond pour accomplir, à la distance de sécurité réglementaire, le saut chrono-spatiale vers la Terre comme il était déjà arrivé avant de la rentrée de l’orbite, 2A Centauri s’était présenté aux chrono-astronautes dans sa totalité, couvert de glace dans les zones arctiques et antarctiques, toutes les deux sans terres sous-jacentes, et avec deux continents, toute les deux dans la zone boréale, grand chacun d’un peu moins de l’Australie, divisés par un bras serré de mer, alors que l’autre face du globe était couverte entièrement d’un océan.

À 10 heures et 22 minutes, l’heure de Rome, du 10 août 2133 la chrono-astronef 22 s’était mise en orbite autour de notre monde. Sur la Terre il s’était passé un peu plus de dix-huit heures depuis que, à 16 heures et 20 minutes du 19 août, l’expédition scientifique s’était embarquée pour destination la seconde planète de l’étoile Alfa Centauri A: c’était grâce au dispositif Chronos du vaisseau que sur la Terre il ne s’était même pas passé un jour, même si l’expédition était restée longtemps sur le monde extra-terrestres. La fatigue qui pesait sur tout le monde était celle des mois de travail supportés.

Les scientifiques et l’équipage qui avait jouit du premier tour de franchise voulaient se relaxer, pour ceux n’ayant pas la famille en vacance tranquille, se retrouvait dans la tranquillité domestique avec leur proches après la longue séparation : Les familiaux, au contraire, ne souffraient jamais le sens du détachement, pour eux en effet il passait peu de temps. Après les premières expériences, les voyageurs et leurs proches s’étaient habitués aux conséquences de tels anachronismes, dont le vieillissement de ceux qui étaient partit, même si non évident et aussi pour ce motif, autre que le stress que comportait, les missions ne pouvaient pas dépasser le temps maximal de trois mois. A différence de ce qui a été prévu par Einstein pour les simples voyages spatiales à vitesse proche de celle de la lumière, pour lequel l’astronaute serait resté jeune et les habitants de la terre seraient vieillis, les expéditions avec un saut temporel n’influencent pas sur l’âge des chrono-astronautes, ils subissent seulement l’action du vieillissement naturel dû au temps des mois parcourus sur les autres planètes et, pour les chrono-voyageurs, sur la terre du passé.

Les communications depuis et avec notre planète étaient restés interrompues depuis le saut de la navette 22 vers la planète extra-terrestre, faite pour des raisons de sécurité , selon les règlements, de la distance d’un million de kilomètres de l’orbite lunaire: les transmissions radio et télévisées étaient toutes inutiles car, en voyageant les ondes à une vitesse à peine tendant à celle de la lente lumière, elle seraient arrivées à destination après une longue durée: sur la planète 2A Centauri ils seraient arrivés d la Terre à environ 4,36 ans plus tard

, quand les explorateurs seraient déjà repartis depuis longtemps. C’était toujours ainsi les voyages spatiales et, aussi, à cause du décalage chronologique: les chronos-astronautes restaient isolés, les seules “liaisons”, en voulant les appeler ainsi, étaient ceux dits “congelés”, il s’agissait en fait de toutes les informations relatives à la Terre, des historiques aux plus récentes, prise par les élaborateurs électroniques publiques du monde et renfermées, jusqu’au moment avant de partir, dans les mémoires des ordinateurs de bord et, pour certaines données, et même celles individuelles des membres de l’équipage et des chercheurs: même ces élaborateurs personnels, malgré leur extrême petite taille, très puissants, avec une capacité de mémoire et des prestations non imaginable au temps des premiers ordinateurs portables maladroits du XX siècle et des mêmes ordinateurs des première année du siècle 2000.

Non à peine entrés en orbite, le commandant Ferrari avait ordonné d’ouvrir le contact avec l’astroport de Rome, auquel les chercheurs et le personnel en franchise allaient débarquer.

Choc !

Même si la rigoureuse discipline de bord avait empêché à l’équipage d’exprimer les émotions, la situation est apparue d’un coup très alarmant : les communications de la terre ont été données en allemand ! Alors que la langue universelle, depuis longtemps maintenant, c’était l’anglais international, même si les autres idiomes, dont la langue de Goethe et de Hitler, n’étaient pas mortes et, entre les intimes, on les parlait encore, comme un temps c’était le cas pour les dialectes.

Comme l’équipage et les studieux de la 22 aurait mieux comprit d’ici à peu , quelque chose d’historiquement terrible s’est passé et les attendait en-dessous par terre, quelque chose qui allait bouleverser leur attentes contentes et que déjà ont annulé, comme si elle n’avait jamais eu lieu, de cette belle vie auquel, pour quatre-vingt années, ils avaient jouit l’Europe et beaucoup d’autres pays, et auquel le reste de la Terre était maintenant proche grâce au pacte entre tous les ètats du monde, stipulé en 2120, qui avait porté, sur l’exemple des précédents cas historiques de la zone

à un marché internationale sans douanes, considéré par tous un premier essai d’union politique mondial : sur l’expérience historique on ne voulait pas créer, comme seconde phase, une monnaie unique sans avoir uni avant le monde politiquement et constitué, parallèlement, un institut d’émission central global doté des pleins pouvoirs monétaires, on avait en effet appris la leçon de l’Europe dans les premières années 2000 où l’euro avait précédé l’union politique donnant de graves dommages à beaucoup d’états adhérents, besogneux à un certain moment de plus de monnaie sans que vienne en secours l’Institut d’émission européen, situation pour lequel la même union avait risqué de se détruire, jusqu’à quand il n’a pas prévalu la raison de la Confédération

politique européenne avec la propre banque centrale d’émission. De plus l’histoire de la terre a particulièrement soufferte déjà avant la crise européenne, de sa conclusion et du prospère et pacifique des quatre-vingt ans qui ont été suivit : au 20ème siècle le monde a été passé par deux guerres mondiales terribles, avec des dizaines de millions de morts, et au travers des différents conflits locaux, et une fois gagné le nazi-fascisme, on a transité dramatiquement par la guerre froide entre l’occident et l’union soviétique : l’Histoire était passée, presque partout dans le monde, par la mort libératoire de l’autre dictature politique, le communisme; mais, elle s’est aussi contrée avec le capitalisme exaspéré et le concomitant effondrement de la spiritualité. Finalement, à la moitié du XXI siècle il a eu la remontée avec la conquête d’une condition pacifique et prospère même pas imaginable dans les siècles précédents.

Telle condition bénigne a disparu et était en acte une Autre histoire. Régnait également la paix mondiale, mais non libérale, basée, comme ils ignoraient pour le moment les passagers du vaisseau 22, sur une seconde guerre mondiale alternative, gagné par l’Allemagne nazie: Il s’agissait d’une paix qui, en paraphrasant un antique proverbe latin

en réalité s’était seulement un désert de l’âme, qui avait comporté la disparition d’entière ethnies, définies races comme celles des chiens: l’hébraïque avant tout, anéantie, et ensuite l’africaine noire réduite complétement en esclavage et mise au travail dans une manière tellement inhumaine d’en provoquer la presque extinction. Seulement les peuples nommés “race jaune” et “race arabe” ont été respectés, car selon une pseudo études anthropologique avait déclaré qu’il s’agissait de personnes dérivées d’une division évolutive de la race indo-aryenne, qui avait eu lieu deux cents mille ans avant; en réalité les raisons en étaient pratiques: d’une partie cela n’aurait pas été possible, à la relative peu nombreuse “race” aryenne qui avait conquis le monde, d’exterminer entièrement l’énorme population à la peau jaune ; et l’autre raison est que, au XXème siècle les arabes ont été, comme les nazis, les terribles adversaires des hébraïques, et ils ont été même des alliés de l’Allemagne dans la guerre d’espionnage des années trente, et cela leur avait fait gagné la magnanimité d’Hitler, même si cela aura été assez difficile pour les anthropologues du nazisme de justifier la discriminations, étant donné que les hébraïques et les arabes avaient la même origine sémite.