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La femme. La guerre de deux sexes
Jeaguy Barnabas Nzuzi Nsembani
L'une de choses qui est entrain de ronger notre monde que l'humanité néglige c’est la guerre de deux sexes. La plupart des dégâts dans la société en général et dans le mariage en particulier ont pour cause le conflit entre l'homme et la femme, tandis qu'au commencement les choses n’étaient pas ainsi. Dieu les créa pour qu'ils vivent dans une parfaite harmonie, pour travailler en concert dans le but d’accomplir la volonté de Dieu sur la terre. L'humanité par manque de révélation sur ces deux sexes est tombée dans l'ultracisme où la femme dont nous avons plus parlé est sous estimée ou surestimée de même que l'homme; or dans les deux cas il y a comme conséquence la destruction, car le monde existe par l’équilibre. Le respect de la position et de la fonction que Dieu a donné à l'homme et à la femme garantira l'harmonie. Lisez ce livre et découvrez la profondeur de la sagesse du Seigneur dans les saintes écritures pour l'humanité et les réponses données afin d’arrêter ce si grand fléau qui détruit notre société et nos familles.
Les textes bibliques mentionnés dans ce livre sont tirés des différentes versions Louis second, Semeur et parole vivante. Lire c'est s'ouvrir. Bonne lecture à tous!
Jeaguy Barnabas
LA FEMME. La guerre de deux sexes
PREFACE
La femme (la guerre de deux sexes) est une pensée que le Seigneur a fait naitre dans mon cœur, m’incitant dans l’observation et dans la méditation de ce qui se passe autour de la femme dans le monde en réalité et dans la parole de Dieu en vérité. La vulgarisation de ce livre est ma préoccupation dans le but d’édifier l’humanité et de faire comprendre la pensée de Dieu sur la femme selon l’origine de sa création en rendant les saintes écritures compréhensibles à tous dans l’actualité.
Pascal dit: Certains auteurs, parlant de leurs ouvrages, disent: mon livre, mon commentaire, mon histoire… Ils feraient mieux de dire: notre livre, notre commentaire, notre histoire… vu que d’ordinaire, il y a plus en cela du bien d’autrui que de leur (les pensées, 43).
Voici notre livre. J’aimerais remercier ceux qui m’ont aidé à le réaliser, car la vision sans animateurs demeure abstraite. Et d’une manière ou d’une autre, la contribution de chacun m’a été très utile spirituellement, moralement, financièrement, matériellement… Je cite: Le Pasteur Benjamin Akaola; Le Coach Junior Lubaki; Le Frère Roger Bolaokosila; Le Pasteur Jospin Nkondi; Le Pasteur Daniel Lihau; le Pasteur Jean Lumière Lubaki; Maman Chardelle Lihau; Maman Auguy Gonde; Le Comptable Jonathan Gonde; La Sœur Déborah Manza; La Sœur Bénédicte Ba-sola… Et à tous ceux qui ont contribué en m’ouvrant l’esprit d’une manière ou d’une autre par leurs prédications, citations… dont je ne pourrai citer. C’est dans un esprit de respect et d’honneur à toutes les femmes en général et à ma mère en particulier que ce livre est écrit.
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CHAPITRE 1: INTRODUCTION
Il est important de parler de cet être merveilleux que Dieu a créé, la femme; lui redonner sa valeur du commencement dont l’échelle a été inversée.
Elle est l’objet de ma réflexion partant de l’illumination de mon esprit à son sujet. Ce livre nous amène à connaitre ce qu’elle représente selon Dieu pour l’humanité, sachant que Dieu se garde le monopole de la connaissance, car on ne connait pas tout, mais que la portion de la connaissance dont nous possédons soit vérité.
Considérant les discussions, les réflexions et des propos discriminatoires des personnes à son sujet, nous déduisons que tout est fruit de l’ignorance. Quand on ignore la valeur d’une personne, on se permet d’émettre des jugements qui pourront nous condamner plus tard; c’est pourquoi un bon jugement se fait sur base de la connaissance. Quand on ne dispose pas des connaissances, on se tait. Avant de juger ce qu’on voit, il faut connaitre la pensée cachée derrière, l’intention ainsi que la motivation; car la perception par nos 5 sens n’est pas nécessairement vraie et peut nous tromper. De nature, l’homme ne se connait pas assez, il est dans un voyage de découverte de soi, comment peut-il prétendre connaitre mieux l’autre? C’est se faire d’illusions et être sous l’emprise de l’orgueil. Si nous voulons connaitre la femme, nous devons nous référer à celui qui l’a créé, Dieu, sachant que derrière une création il y a un but dont son créateur se garde le monopole de la connaissance. Nous sommes dans l’obligation de chercher à savoir le pourquoi de la création de la femme pour connaitre le but de son existence afin de bénéficier du bonheur qu’elle incarne.
Connaitre le pourquoi d’une création nécessite une rétrospection, retour au commencement c’est-à-dire la pensée ou le lieu de la conception, car la femme a son créateur et émettre toute forme de jugement négatif à son sujet est une insulte à l’égard de celui qui l’a créé, Dieu; c’est une forme de contrefaçon. On ne bénéficie jamais d’une grâce qu’on méprise ou qu’on ignore.
Genèse le chapitre 2 le verset 18 Dieu dit: «il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui».
CHAPITRE 2: LA FEMME
Comme je disais tantôt, pour comprendre le vrai sens d’une chose, il faut connaitre le pourquoi, se référer à son origine, son initial.
En hébreu le mot femme c’est isha: celle qui est tirée de l’homme (ish), employé dans la bible pour la première fois dans genèse le chapitre 1 au 26
verset parlant de la ressemblance de l’être humain à son créateur dont les précisions se trouvent dans le livre de genèse le chapitre 2. Dieu créa l’homme et la femme à son image et à sa ressemblance. La femme est l’image de Dieu, son reflet comme l’est l’homme; c’est pour cette raison que les deux portent le même nom que le Seigneur leur a donné selon l’écriture dans genèse le chapitre 5 le verset 2: «Il créa l’homme et la femme… Il les appela du nom d’homme, lorsqu’ils furent créés cfr. Version louis second». Il est curieux de voir que la femme est aussi appelée homme! Et si nous tenons compte de la version de la bible parole vivante, il est dit au lieu du nom d’homme, le nom d’être humain.
Le mot homme (être humain) tel que mentionné ci-haut pour les deux se réfère à l’espèce; la différence se déniche au niveau du genre. Homme comme un être humain du genre masculin et Femme comme un être humain du genre féminin. Nous pouvons illustrer cela dans le règne animal où nous avons l’espèce mouton distingué en genre masculin le bélier, le mouton male et en genre féminin le mouton femelle, la brebis. Cette petite illustration nous aide dans la compréhension sur la nature de l’homme et de la femme quant à leur espèce et leur genre. Ainsi nous avons: Homme homme et Homme femme.
Dans le livre de 1 thessaloniciens le chapitre 5 le verset 23, nous voyons que l’être humain est esprit, âme et corps. La femme est d’abord un être humain créé à l’image de Dieu au même titre que l’homme.
En tant qu’esprit, la femme doit vivre sa spiritualité, être en communion avec son Dieu, car il est écrit dans Jean le chapitre 4 le verset 24: « Dieu est Esprit. Le créateur nous a dotés d’un esprit pour que nous soyons capables de percer, de saisir et de comprendre ce que le physique ne peut pas; elle est dotée d’une âme pour qu’elle vive sa liberté, être soi-même, car l’âme est le siège de la volonté, des décisions, des sentiments et des émotions. Elle est aussi dotée d’un corps pour lui permettre d’être en contact avec le monde extérieur, vivre dans le monde matériel. D’où un bon équilibre entre son esprit, son âme et son corps lui est crucial. La connaissance de cette vérité proscrit toute forme de dédain à son égard, et nous comprenons que comme l’homme, la femme a le plein droit de s’épanouir, de jouir, d’être respecté en tant qu’être humain créé à l’image de Dieu. Plusieurs ignorent cette vérité et leurs actes sont irresponsables, car la qualité des actes dépend de la qualité de la connaissance que nous possédons. L’ignorance conduit à toute forme de distorsion.
La conception sur la femme[1 - La conception de la sociйtй sur la femme.]
La conception est une manière de voir les choses. Cela dépend de chacun, car la différence que nous avons l’un de l’autre conduit à voir les choses différemment et donne naissance à la diversité. Etant des êtres humains créés à l’image de Dieu, nous devons nous identifier à la façon dont notre créateur voit les choses, car c’est la meilleure. La manière de voir la femme nous en parlons dans 2 volets: selon que la société la voit et selon qu’elle se voit elle-même.
Primo, Dieu a créé les êtres humains pour qu’ils vivent en société c’est-à-dire en communauté bien qu’il est dit: «ce qui s’assemble se ressemble», j’ajouterai à cela sans contester le précèdent «ce qui se ressemble s’assemble». Dans la nature, les créatures de même espèce ou de même nature ont tendance à être ensemble. Ceux qui ont tellement des points de ressemblance s’assemblent. Il y a des lois, des règles qui régissent une société.
Au cours des âges jusqu’à aujourd’hui, il y a un grand nombre des conceptions sur la femme. Nous avons 5 continents qui constituent notre monde: les continents africain, européen, américain, asiatique et l’oceanie. Chaque continent renferme plusieurs pays et chaque pays des provinces etc… ainsi se répartissent des langues, des dialectes… Chaque société a sa façon de voir, mais la meilleure façon et universelle de voir est celle de Dieu au travers de sa parole. Les unes surestiment la femme, les autres la sous-estiment et cela la situe entre deux extrémités; la bonne manière de la voir est de la considérer exactement tel qu’elle doit être vue. Car ces deux façons de voir la femme, la surestimer et la sous-estimer, ont la même finalité c’est la destruction.
Femme sous-estimée: Bien qu’aujourd’hui il y a un mouvement d’émancipation de la femme et un changement significatif, la femme n’avait pas droit aux instructions, elle était qualifiée d’une personne de classe inférieure oubliant qu’avant qu’elle soit femme, elle est d’abord un être humain tout comme l’homme possédant toutes les facultés nécessaires pour l’instruction. Elle était vue comme étant un objet de plaisir existant pour le plaisir de l’homme et sur ce, il y avait des pratiques entre autre la mutilation qui consiste à retrancher un membre ou quelque autre partie extérieure du corps. La société africaine visait ses organes génitaux et parmi il y a le clitoris qui contient un grand nombre de terminaisons nerveuses jouant un très grand rôle dans l’orgasme féminin. Cette pratique répandue plus en Afrique de l’ouest, et qui aujourd’hui est condamnée par divers Etats. On ne tenait pas compte de ce que la femme doit aussi jouir de la vie comme l’homme à côté de l’homme. Après la mort du mari, elle était ténue à subir un certain nombre des pratiques comme raser les cheveux, les poils pubiens, qui derrière ces choses, se cachait un langage de mépris et de déconsidération qu’on avait à l’égard du sexe féminin. Plus mal encore ces choses étaient pratiquées par les femmes. La société peut changer si l’homme change, car ce n’est pas celle-là qui fait celui-ci, mais c’est l’homme en tant qu’être humain qui fait la société.
La société dépend de la manière de voir les choses des personnes qui la constituent, c’est pourquoi il ne faut pas toujours dire: «qu’est-ce que la société a fait de moi, mais plutôt qu’est-ce que j’ai fait de la société?». Si l’homme en est l’artisan principal, alors tout peut changer. La femme n’était prise que comme existant pour le mariage, car on ne liait son essence qu’à l’homme; cette façon de voir continue jusqu’à aujourd’hui pour certains.
Dans le domaine de la musique et surtout dans la musique actuelle presque dans tous les continents, la femme est vue comme un objet d’exposition, mettant en avant son corps et en cela, il y a une certaine information et qualification subtiles qu’on fait passer sur la façon de la voir. Je me dis souvent quel est le lien qui existe entre une publicité quelconque et le corps d’une femme?
On a donné l’impression que ce que la femme refuse de céder de son gré, on peut l’obtenir de force. Dans le mariage, où l’on dit qu’elle n’a pas droit de refuser quoi que ce soit à son mari la réduisant à une simple chose suite à une fausse conception de la soumission dont on parlera plus tard. Il y a plusieurs exemples qu’on peut évoquer, mais ces quelques exemples suffisent pour se représenter à l’esprit ce qu’est cette conception.
Femme surestimée: Sous d’autres cieux, dans certains pays, la femme a une autorité remarquable à tel enseigne qu’elle est mise dans une position supérieure à l’homme. Dans cette société, c’est la femme qui décide, c’est elle au moment du mariage qui donne la dote c’est-à-dire que la femme épouse l’homme, elle donne à la femme la place qu’elle n’est pas censé occupée. Dans le cadre de la société, plus particulièrement dans le cadre du mariage, l’Etat a donné à la femme un certain nombre de privilèges qui apparemment passent pour être bénéfiques, mais qui en réalité surestiment la personne de la femme. En cherchant à la protéger, plusieurs sont tombés dans l’extrémisme. Et la femme profite de cela pour causer des dégâts, pour sous-estimer l’homme, ainsi l’ordre établi par Dieu est bafoué, alors s’installe toute forme du désordre dans le mariage et dans la société. La meilleure façon de défendre la femme c’est de lui donner la place qui lui revient selon Dieu.
Il y a une expression dont j’aimerai évoquer, une expression que je condamne fermement à la dernière énergie où la femme est traitée de 7
bête après le crapaud, et l’autre qui traite la femme du diable la comparant à celui-ci. De telles pensées sont à condamner fermement, car cela est une insulte à l’égard du créateur, de la femme, aussi de l’homme. Insulte à l’égard de Dieu, car c’est lui qui a créé la femme et lui a donné le nom d’être humain selon genèse 5:2, et mépriser une création c’est mépriser son créateur. Insulte à l’égard de la femme, car elle n’est pas considérée à sa juste valeur et elle est méprisée. Insulte à l’égard de l’homme, car si Dieu créa la femme comme étant le vis-à-vis de l’homme, la qualifiant de la bête ou du diable sous-entend que l’homme l’est de même. Dans le monde de la sexualité, nous savons comment La femme a été instrumentalisée, commercialisée au point d’être dans un état de dévastation intérieure.
Conception de la femme sur elle-même
On ne vous définit qu’à la manière dont vous vous présentez, femme comment te présentes tu ? Parfois c’est l’image que nous avons sur nous-même que la société nous renvoie. On ne peut pas ignorer le fait qu’elle a été imposée à observer certaines choses contre son gré juste parce qu’elle n’avait pas le moyen de se défendre, mais aujourd’hui avec toutes les organisations qui existent pour la donner un moyen de se défendre, elle a la possibilité de se présenter selon elle sans être imposée à prendre une forme qu’elle n’a pas à cause de la société. La femme se réduit elle-même en un simple contexte de mariage or qu’elle a été appelée à faire plus que cela. Ce qu’elle subissait de force dans le passé est devenu aujourd’hui, pendant qu’elle a le moyen de changer les choses, un système de pensée. En tant qu’un être humain, elle a une mission, une vision à accomplir et des capacités à manifester. Le mariage ne doit pas être un but pour elle, mais un moyen. Malheureusement elle ne voit pas les choses de cette manière, et bien que sous d’autres cieux elle a déjà compris, elle n’exprime pas cette compréhension dans l’équilibre. L’ignorance qu’elle a d’elle-même l’a plongé dans un complexe d’infériorité ou de supériorité et dans une profonde dépendance. Elle cherche qui la combler tandis qu’elle est là pour combler, car la connaissance de ce qu’elle est, de ce qu’elle représente la comble. Elle a accepté de par elle-même de vendre son corps dans toute forme de prostitution, nous le voyons même dans le monde de la pornographie, la femme est vue comme la pièce maitresse. Si autrefois c’était par force, aujourd’hui elle le fait de son gré soit pour un gain sordide. La femme n’est pas définie par l’homme en premier lieu, mais plutôt par Dieu, car il dit : « je lui ferai une aide semblable. ». La question que la femme doit se poser est : quel est le sens que Dieu me donna lorsqu’il me créa? L’équilibre intérieur commence lorsqu’on sait qui on est, et connaitre ce qu’on est détermine ce qu’on peut faire, car l’être influence le faire. La femme doit se présenter non selon l’image que le monde a d’elle, mais selon l’image que Dieu a. Il y a une phrase qui dit : «si tu n’arrives pas à te définir, c’est le monde qui te définira mais mal». Quand les yeux sont fermés et que les oreilles sont ouvertes, on dépend de ce que les autres disent et non de ce que nous voyons. Ma prière est que Dieu illumine les yeux de la femme pour qu’elle puisse se définir selon son créateur afin d’être une grande bénédiction pour l’humanité au nom de Jésus Christ.
Conception de Dieu sur la femme
Voici l’expression que Dieu employa dans genèse le chapitre 2 au verset 18 L’Eternel Dieu dit: «il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable».
Femme aide semblaible
Dieu dit: «il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide semblable». Le nom femme a été donné par l’homme montrant sa ressemblance à celui-ci et d’où elle a été tirée. Mais lorsque Dieu eut la pensée de la façonner, il lui donna le nom d’aide semblable, et cette nomination incarne la fonction, la mission, le pourquoi elle est créée. Ainsi Dieu octroie à la femme une mission auprès de l’humanité toute entière, car sa nature d’aide ne se limite pas simplement pour l’homme dans le mariage, mais pour toute la société. C’est la raison pour laquelle quand elle arrive quelque part, la première de choses est de savoir ce qu’elle peut apporter en tant qu’aide, car elle a été dotée d’une onction particulière pour cela; et ne pas le faire, elle se prive d’un bonheur que l’homme ne peut lui donner. Le bonheur se résulte dans la découverte du but pour lequel on est créé et dans l’accomplissement de ceci.
Femme, le but que Dieu t’a créé est sacré, celui d’aide, et cela ne se limite pas auprès d’un homme; mais c’est pour toute l’humanité particulièrement dans la société où tu vis. Femme est aide partout. L’exercice de ce qui est sacré exige les consacrés.
La femme ne se retrouve dans un endroit que lorsqu’elle se sent utile, car son bonheur dépend de sa capacité à apporter de l’aide, sachant que: Etre aide est un devoir qui derrière se cache des droits.
«Femme, être aide est un devoir qui derrière se cachent des droits; au lieu de courir après ces derniers au risque de perdre ton essence, réclame les en accomplissant ce à quoi Dieu t’a créé ainsi tes droits reviendront non de force, mais par pure respect».
Aujourd’hui la femme cours après réclamant ses droits, ce qui est tout à fait légitime, mais elle ne doit pas oublier le lien existant entre sa mission et sa réclamation.
Une femme ne peut s’engager avec un homme dans le cadre du mariage que si elle connait la vision de ce dernier et aimer une femme sans pourtant avoir au préalable une vision, une responsabilité c’est un abus et un non-respect à l’égard de son essence. Avant qu’il ait une aide, il doit y avoir un travail à faire, une vision à accomplir, une responsabilité à remplir. Dieu mit l’homme dans le jardin pour le cultiver et le garder. C’était déjà la mission, le travail, la vision et la responsabilité de l’homme, ainsi la femme vient pour y apporter son aide.
Ce qui fait mal aujourd’hui est de voir le mariage se faire simplement sur base de l’amour sentimental c’est-à-dire ce qu’on éprouve pour l’autre, pourquoi ? Parce que celle qui est l’initiatrice (c’est elle qui accepte la proposition de l’homme) de la relation qui conduit au mariage n’a pas su se définir au départ selon l’essence que Dieu lui a donné.
J’ai eu à rencontrer une femme mariée qui était en plein processus de divorce, je lui ai posé cette question:
Pourquoi as-tu accepté d’épouser cet homme? Elle me répond en disant je l’aimais. Or la femme épouse la vision. Deuxième question: Connaissais tu sa vision quand vous vous êtes mariés? Elle répond: Non. Par cette conversation, j’ai pigé que cette femme ne s’est jamais vu en tant qu’une aide, et elle m’ajouta qu’elle avait besoin de fonder une famille. Elle ignorait que la femme n’a pas été créée d’abord pour fonder une famille bien que cela en fait partie, mais plutôt être une aide pour l’humanité ; penser juste à fonder une famille c’est restreindre sa mission. Femme, ne fais pas du mariage un but, mais plutôt un moyen pour atteindre le but que Dieu t’a assigné.
Le bonheur se cache derrière ce qu’on fait pour les autres et non derrière ce qu’on fait pour nous. Dans la société d’aujourd’hui, la femme vit dans l’insatisfaction, vidée de l’intérieur juste parce qu’elle se focalise plus sur ce qu’on doit faire pour elle dans la recherche interminable de qui et de quoi peut la combler. Ce qu’on ne doit pas oublier, l’humain ne pourra jamais combler l’autre en satisfaisant à tous ses besoins suite à la faiblesse dont chacun est sujet, il est écrit dans la bible: «Ne vous confiez pas aux grands, aux fils de l’homme qui ne peuvent sauver»Psaumes 146:3; Ainsi parle l’Eternel: «Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l’Eternel!» Jérémie17:5. Pourquoi tant de déceptions ? Parce qu’on met plus confiance dans l’homme (être humain) qu’à Dieu, et le degré de la déception est proportionnelle à celui de la confiance. La mauvaise confiance est celle qui met la vie entre les mains de l’autre; et la meilleure façon d’éviter les déceptions est de croire à l’autre tout en tenant compte de son humanité vouée à la faiblesse. L’homme peut promettre en ayant la bonne volonté d’accomplir, mais vu qu’il n’est ni maitre de temps ni de circonstances, ces derniers peuvent jouer à sa défaveur. Dans Jérémie le chapitre 17 du verset 7 au verset 8, il est écrit: «béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel, et dont l’Eternel est l’espérance!, Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant; il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert; Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, et il ne cesse de porter de fruit». Considérons combien il est très bénéfique pour nous de placer notre confiance en Dieu.
Dans le contexte du mariage, on employa cette phrase: «celui qui trouve une femme trouve le bonheur», proverbes 18:22. Le sage compare la femme au bonheur de l’homme une fois trouvée. Explicitant cela, la femme est un bonheur pour toute l’humanité de par sa nature et le devient particulièrement pour l’homme qui l’épouse. Si celui qui la trouve, trouve le bonheur alors qu’en est-il du sien? La femme étant porteuse du bonheur, elle en est bénéficiaire si elle fait bénéficier aux autres le bonheur qu’elle porte. En réalité, la solitude qu’une femme peut ressentir est différente de celle de l’homme, car elle, sa solitude est d’abord dans le fait qu’elle n’a personne à accompagner; tandis que pour l’homme, sa solitude est prioritairement dans le fait qu’il n’a personne pour l’accompagner. C’est pourquoi un homme se marie avec celle qui la stabilise, qui garantit l’effectivité de sa vision.
Il est dit: Aide semblable. Selon le dictionnaire, le mot aide a plusieurs significations: appui, assistance, élaboration, concours, coopération, secours, soutien. En grec le mot paraclétos est traduit en français par consolateur et la consolation est prise dans un contexte d’aide. Cela nous donne un aperçu sur la compréhension du mot aide, et le comprendre ouvre une porte vers un monde plus meilleur. A chaque compréhension, une porte s’ouvre dans l’esprit.
Aide coopération: la coopération est une action de coopérer, co comme ensemble et opérer ; on peut le définir par action d’opérer ensemble. C’est aussi une collaboration qui consiste à travailler en concert. La pensée de Dieu qui est sa volonté est que l’homme et la femme travaillent en concert ou opèrent ensemble que ça soit dans la société ou dans le mariage, car l’harmonie dans l’humanité dépend de la bonne entente de ces 2 sexes (l’homme et la femme), chacun possédant des qualités que l’autre n’a pas.
Dans le livre de genèse le chapitre 2 au verset 15, Le but de Dieu est de cultiver et de garder la terre. La femme créée comme aide c’est pour que les deux travaillent dans ce même but. Dans le livre du prophète Amos le chapitre 3 le verset 3, l’écriture dit: «Deux personnes marchent ils ensemble si elles ne se sont pas mis d’accord?». Plusieurs personnes dans les affaires, dans la politique, dans les églises, dans le mariage se divisent juste parce que dès le début elles étaient déjà divisées, comment ? Par le but, l’objectif…
Il y a des alliances rompues avant d’être faites par manque de l’unité dans la vision ; des divorces avant que le mariage soit fait à cause de la légèreté dans la mise en considération du but. Avant de marcher ensemble, il faut s’assurer qu’on est sur la même longueur d’onde poursuivant un même but, un même objectif.
Si la coopération entre l’homme et la femme biaise, cela occasionnera des conséquences sur l’humanité. La meilleure coopération ou collaboration est garanti par quelques règles:
–Avoir le même but, la même pensée, la même vision ; il y a un principe qui doit entrer en jeu ce que moi j’appelle «la convergence dans la divergence, la ressemblance dans la différence». Dans philippiens le chapitre 3 du verset 15 au verset 16 Paul dit: «Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée; et si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu vous éclairera là-dessus. Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d’un même pas». Vu qu’on est différent, il y aura toujours la divergence, car la différence fait appel à la divergence, mais quand on a le même focus, le même centre d’intérêt, le même but, alors la convergence peut s’installer. Il faut parfois accepter des compromis pour atteindre le même but lequel nous envisageons.
L’union entre l’homme et la femme au commencement était autour d’une vision, d’une mission. Même l’amour qui est souvent mal compris par beaucoup est visionnaire, responsable. L’amour engendre la vision, la mission et le sens de responsabilité. L’amour est objectif. Quand une vision, une mission, une responsabilité naissent de l’amour, soyons rassurés qu’elles ont une portée universelle.
Dans le match de football, chaque joueur a une manière de dribbler qui lui est propre, bien que tous visent le même but, le poteau de l’adversaire. Je ne dois pas juger l’autre joueur sur base de ses dribbles plutôt sur base du but, car c’est pour cela qu’on est sur le terrain. Le bonheur universel c’est quand on ne regarde pas son propre intérêt.
Reconnaitre l’importance de l’autre dans la collaboration ou la coopération, c’est considérer l’apport de l’autre. Ne pas donner l’impression qu’on est plus utile, plus important, car dans la vie on a besoin même du plus petit que soi. La bible dit dans le livre de 1 corinthiens le chapitre 12 du verset 21 au verset 25: «L’œil ne peut pas dire à la main que je n’ai pas besoin de toi… les membres du corps qui paraissent être les plus faibles sont nécessaires, ceux que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons d’un plus grand honneur». La place qu’occupe l’autre n’est pas moindre simplement parce que je fais autre chose que lui, si il suffisait d’être à sa place pour comprendre qu’on ne pourra pas faire ce que l’autre fait à la même façon que lui, pas même de le remplacer, car chacun est unique.
Reconnaitre l’importance de l’autre revient à reconnaitre les capacités, les grâces, les potentiels de l’autre, car sur terre on est complémentaire. Ignorer la valeur de l’autre dans la collaboration crée un déséquilibre comparable à la marche de celui qui n’a qu’une jambe. La droite parait fort que la gauche, or que c’est la gauche qui révèle sa force. La droite est droite parce que la gauche est là; une fois gauche amputée, la droite manque sa force. Ce qui parait fort s’appuie sur quelque chose.
L’humanité est appelée à reconnaitre la valeur que Dieu a donnée à la femme, si nous ne la reconnaissons pas, nous mettrons à défaut la femme de côté. La société ne pourra bénéficier de la grâce que Dieu a déposé dans la femme que si elle reconnait sa valeur c’est-à-dire lui traiter à sa juste valeur, lui mettre à la place qu’il faut.
Dans le mariage, l’homme étant le chef du foyer qui de beaucoup ce mot est mal compris, ne doit pas ignorer que dans sa femme il n’y a pas simplement une épouse, mais aussi une collaboratrice, une personne avec qui on coopère pour atteindre le but qu’on s’est assigné dans le mariage et pour le mariage, sans oublier que cela a une portée universelle et doit influencer la société, y apporter ce qu’il faut pour son plein epagnouissement. Le mariage ne peut tenir s’il n’y a pas cette compréhension, il se change alors en une relation du maitre-esclave.
Nous devons savoir que la grâce accordée à la femme, le mystère qu’elle incarne n’a rien avoir avec son niveau d’études, n’a pas d’abord de rapport avec le niveau de son instruction ni avec son argent, mais plutôt avec sa nature.
Beaucoup de mariages s’effondent parce qu’on ne réalise pas l’importance de l’autre dans la relation. La femme ne reconnait pas l’importance de l’homme, et l’homme ne reconnait pas non plus l’importance de la femme. La valeur de cette dernière doit être reconnue dans la société aussi bien que dans le foyer.
Il y a un certain nombre de choses qui font que l’homme n’arrive pas à reconnaitre l’importance de la femme et ne pas la considérer à sa juste valeur-L’ignorance de ce que la femme peut apporter: Lorsqu’ on ignore la nature, les dons, les capacités, les grâces, les talents, d’une personne, on ne reconnaitra pas sa valeur ni son importance. La valeur d’une personne est liée à ce qu’elle est et à ce qu’elle a, et cela détermine ce qu’elle peut apporter. Pourquoi cette ignorance? Parce qu’on a été mal informé sur elle, sur ce qu’elle est.
L’humanité doit savoir ce que la femme est et ce qu’elle a pour elle afin de savoir lui donner son importance, et donner de l’importance c’est mettre quelqu’un à sa place c’est-à-dire là où il doit être. La place qu’occupe la femme aujourd’hui dans la société et dans le foyer est-ce la sienne???
La révolte commence quand on prend conscience que la place qu’on nous a donné n’est pas celle qu’il faut.
L’orgueil masculin: Ici l’homme connait l’importance de la femme, mais le fait de se surestimer, de se sentir supérieur lui fait tomber dans un complexe de supériorité pensant qu’il peut tout faire sans assistance. Je connais un foyer où l’homme veut faire tout seul sans écouter l’avis de sa femme, mais c’est catastrophique de voir comment ce foyer vit dans un désordre énorme. Les hommes doivent se briser et être humbles afin de reconnaitre ce que la femme peut apporter dans la société et dans le foyer.
Si les hommes considèrent leurs femmes comme étant leurs premières collaboratrices, les familles seront stables, il y aura l’impact dans la société.
«Femme, tu dois être consciente que tu n’es pas là pour tes propres intérêts, mais pour un but universel, pour le bien d’un plus grand nombre»
Aide appui: un appui est ce qui sert à soutenir une chose ou une personne pour l’empêcher de tomber ou de chanceler, c’est-à-dire qu’un appui crée de l’équilibre. La femme est un appui pour l’humanité et pour tous les cadres dont elle est l’initiatrice. Les concepts société, mariage, démographie etc… ont pris sens par l’existence de la femme.