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Chapitre 3. Le bitcoin et le minage
Pour comprendre l’essence du Bitcoin, nous devons nous plonger dans le minage. Je vous parlerai plus tard du minage en tant que stratégie d’investissement, mais pour l’instant, considérons le minage uniquement en termes de l’émergence du Bitcoin.
Il y a quelques années, de nombreuses personnes considéraient le minage, la production de crypto-monnaie ou de Bitcoins, comme une sorte de passe-temps. Beaucoup ont joué à ce jeu jusqu’à ce que la fameuse situation de la pizza se produise. Ce jour est connu sous le nom de Pizza Day dans la communauté des crypto-monnaies. Le 22 mai 2010, un développeur a payé 10000 BTC à un autre utilisateur du forum Bitcoin pour deux pizzas. À l’époque, le Bitcoin ne valait presque rien. Ces deux pizzas coûtent à l’utilisateur environ 25 $. Actuellement (octobre 2017), un Bitcoin coûte plus de 5000 $. Vous pouvez facilement calculer que ces deux pizzas coûtent des millions de dollars à cette personne.
C’était la première fois que le Bitcoin pénétrait dans le monde réel.
Ce graphique montre que le Bitcoin a connu des hauts et des bas. Cependant, il a été multiplié plusieurs fois depuis 2016.
Le Bitcoin a été miné pour la première fois à l’échelle industrielle lorsque sa valeur a commencé à augmenter. Premièrement, la puissance de calcul a été utilisée pour miner le Bitcoin. Plus tard, les mineurs ont commencé à utiliser des cartes graphiques pour former les blocs. Désormais, ils utilisent un équipement spécialisé appelé ASIC. Les plus grandes fermes de ce type sont maintenant situées en Chine.
Fonctionnement Du Processus De Minage
Le minage est le processus de production de nouvelles crypto-monnaies ou Bitcoins. Voyons comment fonctionne le minage. Lorsque, par exemple, vous envoyez de l’argent de votre portefeuille au portefeuille d’une autre personne, vos transactions tombent dans ce que l’on appelle le « mempool ». Le Bitcoin mempool est une collection de toutes les transactions en attente de recevoir une confirmation du réseau. Les mineurs, guidés par leurs propres principes, collectent les transactions dans des blocs spécifiques puis tentent de les insérer dans la Blockchain. Chaque bloc de la Blockchain génère toutes les dix minutes.
C’est ainsi que nous voyons la transaction en Bitcoin.
C’est la façon dont un ordinateur la voit.
Un mineur obtient une récompense pour le minage d’un bloc. Actuellement, la récompense est de 12 bitcoins. Autrement dit, si vous introduisez un bloc bien formé dans le système, vous obtiendrez une telle récompense. À propos, le tout premier bloc (Genesis) a été créé par Satoshi Nakamoto. N’importe qui pourrait le trouver et obtenir 50 bitcoins pour ce denier. Aujourd’hui, la récompense d’un bloc correctement formé commence à chuter. On dit qu’elle chutera à une valeur infinitésimale en 2140.
Un jour, des mineurs ont réalisé qu’il n’était pas rentable de miner de manière autonome. La probabilité que vous trouviez un tel bloc dépend du « taux de hachag e» ou de la puissance de la machine de votre mineur en Bitcoin. Sous certaines valeurs acceptables, si, par exemple, votre taux de hachage représente 10 % du taux de hachage total, vous pourrez trouver de tels blocs avec une probabilité de 10 % et obtenir votre récompense. Donc, si vous exploitez simplement votre ordinateur portable à la maison, vous ne trouverez jamais de nouveau bloc. Par conséquent, afin d’obtenir une récompense plus stable, les mineurs s’unissent dans les soi-disant pools de minage. Ils utilisent leur taux de hachage uni pour récolter des bénéfices plus réguliers.
Maintenant, de nombreux mineurs ont commencé à penser : pourquoi devrais-je miner si je peux acheter du Bitcoin ? C’est également une bonne idée car la valeur du Bitcoin n’est déterminée que par la croyance des personnes qui l’utilisent, tandis que son coût est déterminé par la demande. Si personne ne vous achète votre Bitcoin, cela ne vous coûtera rien. Par conséquent, tant que les individus verront cette technologie comme une opportunité de l’utiliser de manière anonyme, d’effectuer des paiements importants, etc., la valeur du Bitcoin prendra de l’ampleur.
Je ne me concentrerai pas sur le Bitcoin lui-même plus en détail car j’ai dédié mon livre précédent, Mastering Bitcoin for Starters (https://www.amazon.com/Mastering-Bitcoin-Starters-Cryptocurrency-Technologies-ebook/dp/B0741T771J/ref=sr_1_5?s=digital-text&ie=UTF8&qid=1509101839&sr=1-5&keywords=bitcoin), à ce sujet. Pour l’instant, je vais considérer les avantages du Bitcoin, qui soulèvent encore quelques questions.
Le premier avantage réside dans les faibles coûts de transaction. Cependant, nous devons garder à l’esprit que le Bitcoin n’est pas assez adapté pour les micropaiements. Si vous transférez 1 million de dollars à quelqu’un, cela vous coûtera pas grand chose. Cependant, si vous décidez de payer une tasse de café, les frais seront élevés par rapport au coût de votre café.
Le deuxième avantage est le traitement des transactions à grande vitesse. Voici également quelques problèmes. En réalité, chaque bloc de la Blockchain génère toutes les dix minutes, c’est-à-dire que la transaction la plus rapide possible prend dix minutes. Il semble que ce soit plutôt rapide comparé au transfert SWIFT dans une banque, qui peut prendre 2 à 4 jours. Cependant, Visa et MasterCard sont beaucoup plus rapides. Ils peuvent traiter des dizaines de milliers de transactions en plus par unité de temps que le Bitcoin. Il est à noter qu’il existe maintenant d’autres types de crypto-monnaie qui ont été développés pour être plus rapides que le Bitcoin.
Le troisième avantage est le pseudo-anonymat des participants. Nous avons déjà étudié que n’importe qui peut suivre toutes les transactions sur le réseau. Si vous connaissez le propriétaire exact d’un portefeuille, vous pouvez suivre absolument toutes les transactions effectuées à partir de celui-ci. On ne peut donc pas dire que le Bitcoin est absolument anonyme. Dès que l’on parvient à faire correspondre votre adresse avec votre personnalité, l’anonymat disparaît. Mais si vous observez la soi-disant « hygiène Internet », c’est-à-dire que vous ne montrez votre portefeuille à personne, alors, fondamentalement, vos transactions ne peuvent pas être suivies. Je dois mentionner, cependant, qu’il existe d’autres crypto-monnaies qui sont plus anonymes que le Bitcoin.
En passant, si vous souhaitez rester anonyme lors de transactions sur le réseau Bitcoin, c’est déjà possible. Il existe de nombreux services qui s’occupent de vos Bitcoins. Ils sont appelés « services de mixage » et sont utilisés pour mélanger ses fonds avec les Bitcoins d’autres personnes, dans l’intention de brouiller l’accès vers la source d’origine des fonds. Comme vous le voyez, les nouvelles technologies semblent renforcer l’anonymat des crypto-monnaies.
Et, enfin, maintenant plus de 16 millions de bitcoins circulent dans le monde, alors qu’un total de 21 millions sera exploité. Ces chiffres sont programmés par l’algorithme du réseau lui-même. La quantité limitée de Bitcoins rend l’inflation de cette monnaie impossible. Cette devise ne se déprécie pas avec le temps car seul un certain montant sera émis. Le Bitcoin a même un modèle déflationniste : de nombreuses personnes perdent leurs devises en oubliant le mot de passe du portefeuille ou en envoyant de l’argent à la mauvaise adresse. Par conséquent, le nombre de Bitcoins diminuera progressivement.
Preuve De Fonctionnement Et Pourquoi C’est Important
Les plus gros problèmes du réseau Bitcoin étaient les suivants : comment s’assurer que les transactions sont vraiment véridiques ; comment s’assurer qu’un mineur ne trompe personne ; que faut-il faire pour choisir le bon bloc et construire réellement la Blockchain. Toutes ces questions sont réglées via l’algorithme de consensus.
Le protocole Proof of Work (preuve de fonctionnement) confirme qu’un mineur effectue un travail énorme pour trouver un nonce correct et obtenir un hachage réussi. Vous devriez passer beaucoup de temps à trouver celui dont vous avez besoin. Je vais vous expliquer plus en détail.
La difficulté de bloc est ajustée tous les blocs de 2016 et dépend du nombre de zéros au début d’un hachage particulier. Il n’est pas difficile de trouver le hachage lui-même, mais il faut se donner beaucoup de mal pour trouver un hachage réussi avec un certain nombre de zéros. Si vous avez le hachage d’un bloc précédent ainsi que des données d’horodatage et de transaction, il semble qu’il soit très facile de créer un nouveau hachage à partir de celui-ci et de traiter ce bloc. Cependant, vous devez trouver un nonce, dont la valeur est définie de sorte que le hachage du bloc contienne une série de zéros non significatifs. Il faut beaucoup de temps pour cela. Une fois que les mineurs trouvent ce hachage réussi, ils envoient un bloc à la Blockchain. Autrement dit, ils ont déjà confirmé toutes les transactions, après avoir effectué un certain travail. Donc, il ne sert à rien de tromper quelqu’un car un tel travail est très difficile à faire.
Ensuite, toutes les informations sont distribuées dans les nœuds. Tout d’abord, un mineur envoie un nœud. Il peut vérifier si, par exemple, les personnes qui ont envoyé de l’argent d’un point A à un point B avaient vraiment cet argent, c’est-à-dire si toutes les transactions sont valides. Ensuite, les nœuds commencent à échanger ces informations entre eux, et ainsi, le bloc est formé.
En théorie, il peut arriver que deux mineurs créent un seul et même bloc. Comment la Blockchain choisira-t-elle le meilleur bloc ? Le premier principe est la vitesse. Le deuxième principe est le « succès » d’un hachage. Par conséquent, le « succès » d’un hachage est exactement les efforts que les mineurs doivent faire dans le cadre du protocole de preuve de fonctionnement.
Une autre raison pour laquelle vous devez choisir un hachage « réussi » est un ajustement de la difficulté du réseau. Plus les mineurs apparaissent, plus la difficulté du réseau augmente, ce qui signifie que les transactions peuvent être traitées plus rapidement. Si les mineurs ralentissent pour trouver les blocs, la difficulté diminue.
Permettez-moi d’ajouter quelques mots sur la façon de régler la situation lorsque plusieurs mineurs créent des blocs identiques sur le réseau. L’essence du consensus de la Blockchain est que la plus longue chaîne de blocs est considérée comme équitable. Si les blocs commencent à être construits dans une direction différente de la vôtre, votre premier bloc tombera à nouveau dans le pool de transactions non confirmées. Cela se produit souvent lorsque le réseau est surchargé. Donc, pour vous assurer que les blocs suivants sont construits exactement sous votre bloc et que vous obtiendrez la récompense, attendez que plusieurs autres blocs se forment après le vôtre. Si plus de cinq blocs sont formés, l’argent vous appartient définitivement.
À la fin de la sous-section précédente, nous avons discuté des avantages du Bitcoin, il est donc temps de parler des inconvénients de la Blockchain, à savoir l’attaque à 51 % ou la double dépense. Je vais vous expliquer.
Tout pool de minage peut unir ses efforts à un point tel que la probabilité de générer le bloc suivant dans ce pool peut être de 51 %. La communauté des crypto-monnaies a déjà été témoin de la situation lorsque les membres du pool de minage chinois ont artificiellement restreint de nouveaux membres dans leur système et ont réussi à générer environ six blocs d’affilée. C’est après cet incident qu’il est devenu clair qu’il fallait attendre la confirmation de la transaction pendant une heure, pas dix minutes. Autrement dit, si vous créez cinq blocs et que chacun d’eux est formé pendant dix minutes, nous multiplions par cinq et obtenons 50 minutes.
Chapitre 4. La blockchain
Avant d’entrer dans les détails techniques de la technologie Blockchain, il est important de comprendre les problèmes que la Blockchain résout. Pourquoi avons-nous besoin de la Blockchain et que fait-elle que notre technologie actuelle ne peut pas faire ?
Les premiers utilisateurs de la technologie Bitcoin et Blockchain ont repéré ce qu’ils percevaient comme une faille fondamentale dans notre façon de penser les transactions, la confiance et les institutions sociales. Les premières versions de la Blockchain sont arrivées à peu près au même moment que la crise financière de 2007 aux États-Unis, lorsque de nombreuses personnes ont perdu confiance dans les institutions de la société censées protéger les intérêts de l’individu ordinaire. Bien sûr, les gens ont été désillusionnés par le système bancaire à la suite de la crise, mais ils ont également perdu confiance dans le gouvernement pour réglementer les marchés financiers et dans la presse pour enquêter sur les crises potentielles.
La plupart des gens conviendraient que nos institutions ont des défauts et ne sont pas des solutions parfaites. Mais ellesrésolvent les problèmes de confiance, et elles le font depuis des centaines d’années. En réalité, nous vivons probablement à l’époque la plus paisible et la plus confortable de l’histoire de l’humanité. Toute alternative à nos institutions actuelles doit avoir des avantages et des atouts évidents.
L’idée derrière la Blockchain est de remplacer les institutions dirigées par des êtres humains imparfaits par une technologie capable de mieux faire le travail et de responsabiliser les individus. Si vous pouviez créer un moyen pour des étrangers de se faire confiance sans avoir besoin d’une banque ou d’un gouvernement comme intermédiaire, vous vous attaqueriez à l’un des plus grands goulots d’étranglement de la société. Mais pour ce faire, vous avez besoin d’un système puissant pour créer un consensus entre étrangers, et les créateurs de la Blockchain estiment que le pouvoir réside dans la décentralisation.
Fondamentalement, toutes les applications de la Blockchain (et d’autres technologies cryptographiques) sont basées sur le concept de décentralisation. Au lieu d’une autorité centrale rigide et lente qui prend des décisions et régit les relations, la Blockchain cherche à rendre le pouvoir réglementaire aux individus. Au lieu de faire confiance à une grande institution, la Blockchain renforce la confiance grâce au consensus.
Comment fonctionne la blockchain ?
En termes plus simples, la Blockchain utilise une combinaison de cryptographie et d’un registre public pour créer la confiance entre les parties tout en préservant la confidentialité.
Comprendre les mécanismes de fonctionnement est un peu plus difficile, mais afin d’apprécier pleinement le génie derrière la technologie Blockchain, nous devrons nous plonger dans les détails techniques.
Alors que la Blockchain peut inclure de nombreuses autres fonctionnalités, les principes fondamentaux d’une Blockchain sont dans le nom de la technologie :
Le bloc : un bloc est une liste de transactions sur une certaine période. Il contient toutes les informations traitées sur le réseau au cours des dernières minutes. Le réseau ne crée qu’un seul bloc à la fois.
La chaîne : chaque bloc est lié au bloc qui le précède à l’aide d’algorithmes cryptographiques. Ces algorithmes sont difficiles à calculer pour les ordinateurs et prennent souvent plusieurs minutes à résoudre par les ordinateurs les plus rapides du monde. Une fois résolue, la chaîne cryptographique verrouille le bloc en place, ce qui le rend difficile à changer. Nous examinerons cela plus en profondeur dans une minute.
La chaîne s’allonge avec le temps. Une fois qu’un nouveau bloc est créé, les ordinateurs du réseau opèrent ensemble pour vérifier les transactions dans le bloc et sécuriser la place de ce bloc dans la chaîne.
La partie la plus fondamentale de la Blockchain est le registre. C’est là que sont stockées les informations sur les comptes du réseau. Le grand livre à l’intérieur de la Blockchain est ce qui remplace le grand livre d’une banque ou d’une autre institution. Pour une crypto-monnaie, ce grand livre se compose généralement de numéros de compte, de transactions et de soldes. Lorsque vous soumettez une transaction à la Blockchain, vous ajoutez des informations au grand livre sur la provenance et la destination de la devise.
Un registre de Blockchain est distribué sur le réseau. Chaque nœud du réseau conserve sa propre copie du registre et le met à jour lorsque une personne soumet une nouvelle transaction. Ce « grand livre partagé » est la façon dont la Blockchain entend remplacer les banques et autres institutions. Au lieu de demander à la banque de conserver une copie officielle du grand livre, chacun en conservera sa propre copie, puis nous vérifierons les transactions par consensus.
Chaque technologie Blockchain a son propre registre et les différents registres fonctionnent très différemment (comme nous le verrons). Cependant, le grand livre du Bitcoin, le premier registre de Blockchain, nécessite trois informations pour répertorier une transaction :
1. Une entrée : si John veut envoyer un Bitcoin à David, il doit dire au réseau où il a obtenu ce Bitcoin en premier lieu. Peut-être que John a reçu le Bitcoin de Sarah hier, donc la première partie de l’entrée du grand livre le dit.
2. Un montant : c’est le montant que Jean veut envoyer à David.
3. Une sortie : c’est l’adresse de Bitcoin de David et où le Bitcoin doit être déposé
Vient maintenant le concept difficile à saisir : il n’existe pas de Bitcoin. Bien sûr, il n’y a pas de Bitcoins physiques. Vous le saviez probablement déjà. Cependant, il n’y a pas non plus de Bitcoins sur un disque dur quelque part. Vous ne pouvez pas pointer vers un objet physique, un fichier numérique ou un morceau de code et dire : « Ceci est un Bitcoin ». Au lieu de cela, l’ensemble du réseau Bitcoin n’est qu’une série d’enregistrements de transactions. Chaque transaction de l’histoire du Bitcoin vit dans le grand livre distribué du Bitcoin de la Blockchain. Si vous voulez prouver que vous avez 20 Bitcoins, la seule façon de le faire est de pointer vers les transactions où vous avez reçu ces 20 Bitcoins.
Presque toutes les Blockchain ont cette caractéristique en commun. L’historique des transactions est la devise. Il n’y a aucune différence entre les deux. Certaines nouvelles crypto-monnaies modifient la façon dont le grand livre est écrit afin de fournir un plus grand anonymat et une plus grande confidentialité dans les transactions. Elles utilisent certaines techniques de masquage d’identité pour masquer l’expéditeur et le destinataire de la transaction tout en conservant un registre distribué fonctionnel.
Création D’un Bloc
Le registre est au cœur du bloc, mais ce n’est pas la seule chose qui entre dans un bloc nouvellement créé. Il y a un en-tête et un pied de page requis pour chaque bloc. De plus, les transactions incluses dans le bloc sont soumises à un processus qui les compresse, les code et les standardise. Lorsqu’un vérificateur crée un nouveau bloc, il est complètement différent du grand livre sur lequel il était basé. Cependant, le grand livre sous-jacent est toujours là et peut être consulté à l’avenir lorsque de nouvelles transactions nécessitent des informations sur les blocs précédents.
Ajout De Transactions
La première étape de la création d’un bloc consiste à rassembler et à ajouter toutes les transactions en cours au grand livre du bloc. Lorsqu’un utilisateur crée une nouvelle transaction, il diffuse cette transaction sur l’ensemble du réseau. L’ordinateur d’un vérificateur examinera ensuite la transaction pour s’assurer qu’elle est valide.
Étant donné que les devises de la Blockchain ne sont rien de plus qu’une série de transactions, la première étape pour vérifier une transaction consiste à regarder où l’expéditeur dit avoir initialement obtenu son argent. Le vérificateur examinera ensuite l’historique de la Blockchain pour trouver le bloc et la transaction où l’expéditeur a reçu l’argent. Si cette transaction d’entrée est confirmée sur la Blockchain, la transaction est valide et ils devront confirmer l’adresse de la partie destinataire. Si la transaction d’entrée n’a pas été confirmée, la transaction actuelle n’est pas valide et elle ne sera pas incluse dans le grand livre.
Une fois que toutes les transactions de ce bloc ont été vérifiées, il est temps de créer le grand livre. Voici un exemple simple, où les transactions sont répertoriées les unes après les autres :
[Entrée][Montant][Adresse de sortie], [Entrée][Montant][Adresse de sortie], [Entrée][Montant][Adresse de sortie], [Entrée][Montant][Adresse de sortie], [Entrée][Montant][Adresse de sortie]…
Ensuite, le vérificateur appliquera une technique cryptographique appelée hachage à chacune des transactions. Dans sa définition la plus basique, le hachage prend une chaîne de caractères et génère une autre chaîne de caractères. Ainsi, lorsque vous fournissez l’adresse d’entrée, le montant et l’adresse de sortie à un algorithme de hachage, il transformera la transaction en une chaîne de caractères unique à cette transaction, comme ceci :
aba128d3931e54ce63a69d8c2c1c705ea9f39ca950df13655d92db662515eacf
(Il s’agit d’un hachage de transaction réel de la Blockchain du Bitcoin.)
Le hachage est donc utilisé pour normaliser les données tout en s’assurant qu’elles n’ont pas été falsifiées. Si une personne essayait de modifier une transaction dans la Blockchain, elle devrait refaire cette transaction, et cela aurait l’air complètement différente. Il serait évident qu’elle avait été falsifiée.
Pour rendre encore plus difficile la falsification de la Blockchain et réduire la mémoire requise pour stocker le registre des transactions, la plupart des Blockchains hachent plus d’une fois. Cela signifie qu’elles prennent le hachage d’une transaction, le combinent avec un hachage d’une autre transaction et le re-hachent dans un nouveau hachage plus petit. La combinaison de transactions de cette manière est connue sous le nom d’arborescence Merkle, et le hachage racine de toutes les transactions est inclus au début du bloc. Comprendre pourquoi nous avons besoin d’un arbre Merkle est un sujet pour un livre plus approfondi, mais à un niveau de base, l’arbre Merkle montre que toutes les transactions du bloc sont valides tout en utilisant moins de mémoire à long terme.
Horodatage Et Id De Bloc
Le dernier élément d’un bloc est l’horodatage et les informations d’ID de bloc. Cela facilite la recherche ultérieure des blocs précédents. Les transactions futures pourront également pointer vers cet ID de bloc comme le bloc contenant la transaction d’entrée (également appelée « coinbase ») pour la transaction en cours.
Association Des Blocs Ensemble
La dernière étape de la création d’un bloc consiste à le relier aux blocs précédents de la chaîne. Il y existe plusieurs façons de le faire, mais pratiquement toutes impliquent un hachage d’une manière ou d’une autre pour faire du contenu du bloc précédent une partie du nouveau bloc.
N’oubliez pas que le hachage prend une entrée, quelle que soit sa taille, et la transforme en une chaîne de caractères. Si vous modifiez l’entrée même légèrement, la sortie entière est modifiée. Afin d’inclure le contenu du bloc précédent dans le nouveau bloc, nous pouvons prendre le hachage de tout le bloc précédent et l’ajouter au début du bloc suivant. Cela signifie que nous avons effectivement lié l’ancien bloc au nouveau bloc, car si quelque chose change dans l’ancien bloc, même le plus petit changement, le hachage du bloc entier changera.
Désormais, une fois qu’un bloc est terminé, il devient BEAUCOUP plus difficile de le changer. Si vous modifiez un bloc plus ancien, vous devrez hacher à nouveau tout ce bloc. Une fois que vous avez re-haché tout le bloc 1, vous devez casser le bloc 2 ouvert, supprimer l’ancien hachage du bloc 1, insérer le nouveau hachage du bloc 1, et maintenant re-hacher tout le bloc 2. Mais de nouveaux blocs sont créés tous les heure, donc pour modifier une transaction plus ancienne, vous devez modifier chaque bloc après que cette transaction a eu lieu. Plus le temps passe, plus il devient difficile de pirater le réseau et de réussir à modifier une transaction. C’est pourquoi le hachage est au cœur de la sécurité de la Blockchain. La cryptographie rend le registre des transactions difficile à modifier, ce qui signifie que le registre peut être public et sécurisé en même temps.
Cependant, le hachage lui-même n’est pas si difficile. La plupart des ordinateurs pourraient facilement hacher à nouveau une Blockchain en quelques secondes. Donc, afin de garantir que la sécurité de hachage fait son travail, nous devons introduire un niveau de difficulté dans la création d’un nouveau bloc. Idéalement, ce serait quelque chose qui ralentirait un attaquant et rendrait plus probable que les membres honnêtes du réseau gagneront. Dans la Blockchain du Bitcoin (et la plupart des autres Blockchains modernes), cette difficulté supplémentaire est appelée « preuve de fonctionnement ».
Je n’expliquerai pas la preuve de fonctionnement ici, une explication de base de la preuve de fonctionnement que j’ai abordée dans le chapitre 3 de ce livre, ni les détails approfondis de cette technologie dans mon livre. « Blockchain Technology Explained (https://geni.us/blockchain-fr) ».
Chapitre 5. Les portefeuilles ou comment stocker le bitcoin de manière sécurisée
Les personnes traitant de crypto-monnaie utilisent un portefeuille comme dépôt sécurisé et comme instrument pour les paiements entrants et sortants. Analysons les types de portefeuilles disponibles et choisissons le plus approprié en fonction des ressources et des tâches de votre ordinateur.
Il existe des portefeuilles chauds et froids. Il existe également des portefeuilles chauds, mais ils sont beaucoup moins utilisés. Les portefeuilles froids sont utilisés pour stocker de l’argent, tandis que les portefeuilles chauds sont utilisés pour envoyer et recevoir la monnaie rapidement.
En règle générale, un portefeuille a une clé privée et une clé publique. La clé privée n’appartient qu’à vous et vous ne devez jamais la montrer à personne. Vous devez garder cela à l’esprit lorsque vous signez toutes les transactions avec cette clé. Dans le même temps, quelqu’un peut utiliser des clés publiques pour transférer de l’argent sur votre compte, par exemple pour l’achat d’une nouvelle Ferrari . Dans ce cas, vous devez donner à cette personne votre clé publique. Cette clé peut même être publiée sur les réseaux sociaux. Il n’y a rien à craindre.
Je vous suggère de parcourir les types de portefeuilles sur bitcoin.org (https://bitcoin.org/en/).
Bitcoin Сore sera le tout premier portefeuille à considérer. Il s’agit du portefeuille Bitcoin original du légendaire créateur de Bitcoin, Satoshi Nakamoto. C’est le seul portefeuille officiellement pris en charge qui est constamment mis à jour par la communauté professionnelle du Bitcoin et stocke toute la base de données de Bitcoin sur votre ordinateur, prenant automatiquement en charge le réseau. Bitcoin Сore est hautement sécurisé et convivial. Cependant, je ne recommande pas d’installer ce portefeuille sur votre ordinateur. La première synchronisation dure très longtemps et la taille d’un portefeuille entièrement synchronisé atteint 100 Go, ce qui est un inconvénient majeur.
Je considère la Blockchain comme le portefeuille idéal pour les utilisateurs, en particulier les paresseux. Il ne nécessite pas l’installation d’applications tierces sur l’ordinateur. Il vous permet de créer un portefeuille Bitcoin en quelques secondes et de l’utiliser immédiatement. Ce portefeuille garantit un haut niveau de sécurité pour votre Bitcoin, jouit d’une réputation irréprochable et offre un support 24h/24, 7j/7. L’interface est simple et intuitive, même pour les débutants. L’inconvénient théorique réside uniquement dans le fait que votre portefeuille Bitcoin est situé sur une ressource tierce et non sur votre ordinateur.
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