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Désirs
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Désirs

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L’attente est un passage nécessaire et obligé.

Songez au projet de construction d’une maison : le désir naît de l’envie de posséder une habitation aménagée selon certains critères. Lorsque ce point est acquis la maison ne devient pas réelle comme par miracle ; au contraire il y a les délais de réalisation et au cours du chantier peuvent survenir des changements inopinés dans le projet ou des imprévus qui vont altérer le projet initial, prolongeant d’autant l’attente.

Mais tout ces contretemps ne feront pas démordre le constructeur qui, au final, obtiendra ce qu’il s’était fixé.

Quelque soit le désir, soit qu’il implique d’être et d’agir d’une certaine façon, soit qu’il pousse à rechercher autre chose dans l’univers environnant, l’attitude pertinente est de croire que le désir s’accomplira tôt ou tard, et cela tant que nous le voudrons.

Exprimé différemment, je ne pourrai jamais rien obtenir si je n’attends pas quelque chose et si je ne dirige pas mon monde intérieur vers le désir, vers un but précis à attendre.

Tout ce qui vient d’être écrit peut prêter à malentendu parce qu’il serait facile d’objecter que, en voulant devenir riche je me retrouverai devant une impasse semblable à ce qu’énonce le proverbe : qui vit d’espoir meurt de désir.

Ici nous ne parlons pas toutefois d’ espérer mais d’attendre avec confiance : je sais que je l’obtiendrai parce que mon désir est intense et ma volonté est constamment tournée vers sa réalisation. Ce qui peut également s’énoncer ainsi : un désir naît, devient prépondérant au milieu de mes pensées, se transforme en attente confiante parmi mes sentiments ; enfin ma volonté pousse à sa réalisation au travers de mes actions.

Ceci est plus qu’une simple spéculation intellectuelle ; si nous regardons autour de nous, et quoi qu’on en dise ou quel que soit le résultat obtenu, le désir a forcément emprunté ce chemin.

Rien de tout ce qui existe n’aurait pu être si un désir n’en avait décrété la naissance, initialement au seul niveau mental.

Toute idée naît du désir : Archimède dans sa baignoire, au moment où l’intuition lui traversa l’esprit et qu’il s’écria eurêka ( j’ai trouvé !), avait le désir de découvrir cette chose ; autrement l’idée n’aurait fait qu’effleurer son esprit et, n’ayant pas trouvé de terrain approprié à la recevoir, s’en serait allée.

La confiance en soi est la meilleure qualité que chacun d’entre nous puisse posséder en propre, c’est l’ingrédient nécessaire pour réussir, en sus de l’espoir optimiste, le tout n’étant pas suivi aveuglément mais passé au crible de la raison.

Sans optimisme, sans confiance en soi, sans espoir, notre énergie s’éteint, nous cessons de lutter, nous jetons l’éponge.

Nous arrivons au troisième degré nécessaire, celui de la volonté, axée en permanence sur la réalisation

La volonté est une immense force à notre disposition qui littéralement nous permet de faire tressaillir le monde.

Cette dernière est très puissante et elle est illimitée en termes de disponibilité et capacité. Ce qui signifie que lorsqu’on veut quelque chose, initialement on la désire, puis on dirige instamment sa volonté sur l’objet du désir ; enfin la chose, tôt ou tard, advient par la force des choses après une attente confiante. Ceci parce qu’elle sera passée par toutes les étapes indispensables.

Toutefois la volonté a besoin de quelque chose qui l’aiguillonne : ce quelque chose n’est autre que l’ardeur du désir ; ainsi se conclut et recommencera de nouveau le cycle.

On n’échappe pas à cette règle : lorsqu’elle est appliquée on obtient toujours le résultat escompé. L’inverse, c’est-à-dire si on ne souhaite pas que quelque chose advienne, s’agissant d’un désir constamment présent à notre esprit lequel s’est transformé en attente confiante dans le fait que nous ne souhaitions pas que la chose se produise, a fait en parallèle agir notre volonté en ce sens.

La volonté est action, c’est le fait de se mettre en mouvement afin de concrétiser nos propres désirs, tout ce qui meut l’ensemble du mécanisme. En fait la majeure partie des personnes qui croient ne pas pouvoir réaliser leurs propres désirs est restée dans la phase passive du désir -celle du rêve, de l’imagination- mais n’a pas suffisamment de foi pour concevoir qu’un tel objet puisse être atteint ; ces personnes, par conséquent, ne parviennent pas à tirer de leur propre volonté ce qui les pousserait à agir dans la direction du désir.

Il suffit de le savoir pour obtenir ce qu’on désire ; si on n’y parvient pas c’est qu’entrent en jeu d’autres facteurs qui rendre vains nos efforts ; la suite sera une analyse plus approfondie de ces facteurs.

Parvenus à ce point nous verrons les mécanismes qui se déclenchent en nous pour saboter le premier et les deux degrés successifs, nous empêchant d’attendre nos objectifs.

CARPE DIEM

Cueille la rose quand vient l’instant, car tu sais que le temps vole...

Et la même fleur qui aujourd’hui est éclose demain se fanera

Walt Whitman

Carpe diem, cueille l’instant. C’est ici que commence l’analyse des blocages et des limitations à notre succès, à notre réalisation, à l’accomplissement de nos désirs.

Carpe diem est une locution latine extraite d'un poème d'Horace (Odes 1, 11, 8) que l'on traduit en français par : “Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain” et libéralement traduite en “cueille l’instant” du fameux film interprété par Robin Williams, Le cercle des poètes disparus. Il serait opportun de la compléter avec la suite du vers : “ quam minimum credula postero”, et “sois la moins crédule possible pour le jour suivant”

Il s’agit d’une invitation à apprécier ce que l’on a, de jouir chaque jour de ce que la vie nous offre étant donné que le futur n’est pas prévisible.

Une telle philosophie est basée sur le constat qu’il n’est pas donné à l’homme de connaître l’avenir ni de le déterminer ; l’homme est libre de gérer sa vie et, par voie de conséquence, son temps.

En fait, dans le vers précédent, Horace écrit : “ Dum loquimur, fugerit invida aetas”, “Pendant que nous parlons, le temps jaloux s’enfuit.”.

L’homme ne peut agir que sur le présent et c’est donc en vivant dans le présent qu’il doit s’efforcer de cueillir les occasions, les opportunités et les joies qui se présentent au jour le jour, sans conditionnement dérivant d’hypothétiques espérances ni de crainte anxieuse pour le futur. Ce point est d’une importance fondamentale mais il est pratiquement ignoré par la grande majorité des individus.

Si nous devions nous demander qui nous sommes, ou quels termes nous définissent, la description que nous donnerions de nous-même serait indubitablement liée à un passé proche ; nous ferions référence à un nombre déterminé d’ ”étiquettes” ou de définitions que nous nous serions auto-appliquées ou que d’autres nous auraient attribuées, voire un mélange des deux.

Parmi toutes celles-ci il y en aura, je l’espère, de positives telles que, par exemple : je suis intelligent, je suis gentil, j’étudie bien, je joue bien au foot et ainsi de suite. Pour la grande majorité de la population toutefois, d’autres seront négatives ou limitatives, ainsi : je suis laid, je ne sais pas faire, etc...

Je renvoie pour l’analyse de ces propos au chapitre sur les convictions auto-limitantes où elles seront traitées de manière exhaustive. Pour le moment je désire mettre l’accent sur l’importance de l’instant présent, unique et éternel, si cher aux religions orientales.

Le temps compris comme un flux, comme le ruissellement des évènements, est pour nous un grand mystère, une sorte de dimension dont ne nous pouvons nous détacher d’aucune façon.

En termes d’astrophysicien il est inséparable du mouvement des astres et constitue, selon la célébrissime théorie de la relativité d’Einstein qui complète ce qu’avait énoncé Galilée dès le dix-septième siècle, l’espace-temps.

Le mouvement des astres crée le temps et nous, partie d’un tel système, y sommes assujettis, nous ne pouvons y échapper.

Bien que notre vie soit formée d’un ensemble de tranches de vie lesquelles, mises ensemble, forment la ligne temporelle dans laquelle nous avons vécu et continuerons à vivre, nous vivons pratiquement dans un éternel présent : au sens où chaque instant de notre existence, dès l’instant où il a été vécu, devient du passé et ne peut plus être vécu, sauf en esprit.

On peut en dire autant du futur, une série de possibilités logiques qui pourraient se vérifier mais qui, elles aussi, n’existent que dans notre cerveau.

Certes, d’un côté nous sommes assujetti au temps sans espoir d’y échapper, d’autre part il est vrai qu’en réalité nous ne vivons que dans le présent, la seule dimension qui existe pour nous.

Une fois l’instant passé, tels que nous l’écrivions tout à l’heure, il devient le passé et n’existe plus du point de vue physique ; il n’existe que comme “effet” de ce que nous avons fait et pensé.

Au contraire, le futur n’existe que comme dimension dans notre mode de pensée, il n’existe qu’à partir du moment où nous y projetons nos espoirs ou nos inquiétudes.

Donc nous sommes bien la somme de nos passés mais, bien que nous en soyons le produit, le passé a cessé d’exister et il pourrait disparaître à l’intérieur de nous-mêmes si nous cessions de nous y reporter et à nous juger par rapport à lui.

Le futur est déterminé par nos actions et nos décisions de l’instant présent et, bien qu’il soit lié à l’incertitude, à ce que d’aucuns définissent coïncidences et d’autres le destin, il demeure un sous-produit de ce que je fais à l’instant présent. Donc j’écrirai un livre dans le futur -et tout va bien- ; mais si je ne devais jamais taper sur un clavier d’ordinateur ou de machine à écrire (ou employer plume et papier, pour les amoureux de la belle écriture), ce futur ne se réalisera jamais.

L’inverse est également vrai : si tout porte à croire que le futur est déjà acquis par ce que nous faisons d’habitude -comme le fait de se rendre au travail tous les jours-, rien ne garantit que nous nous y rendrons demain ; nous pourrions tomber malade, avoir un accident ou rencontrer la femme/l’homme de notre vie ; nous pourrions dévier de notre route et nous rendre à l’aéroport ; nous pourrions devenir riches parce que le billet de loto acheté était le gagnant du gros lot, et ainsi de suite.

De là découle l’importance fondamentale de l’instant présent, toujours contrastée par notre esprit lequel a tendance à s’attarder sur le passé ou le futur, précisément à cause du fait décrit précédemment : l’exposition de notre ego avec l’ensemble des actions passées. La vie est une succession de ces éternels instants présents ; notre esprit tend toutefois à les avoir en horreur parce que notre ego, c’est-à-dire notre personnalité basée sur la somme de nos passés, a besoin d’un continuum temporel pour pouvoir s’affirmer, afin d’exister.

Mais il est aussi notre prison parce dans le passé se dissimulent des évènements qui nous ont blessés et qui ont encore une influence sur notre présent, comme nous le verrons par la suite.

Dans ce chapitre nous parlons au contraire de l’instant présent et comment, aux fins de réalisation de nos propres désirs, il soit de la plus haute importance d’être au bon endroit, au bon moment, ou bien d’accomplir l’action juste guidés par l’instinct ; donc vivre l’instant présent au lieu de le rejeter.

Plus précisément combien de personnes ont agi d’instinct, sans même y penser, action qui s’est révélée plus tard comme la meilleure chose à faire dans certaines circonstances ?

Combien, au contraire, regrettent de ne pas avoir accompli les actions que, d’après eux, ils auraient dû faire mais que, avec l’ombre d’un doute, ils ont ajournées et, par voie de conséquence, l’occasion a été perdue ?

Ruth-Inge Heinze (1919 - 2007), anthropologue allemande, évoque un épisode qu’elle vécut en Allemagne au cours d’une attaque aérienne pendant la seconde guerre mondiale : n’ayant pas eu le temps de rejoindre un refuge, elle se trouvait sous le portail d’entrée d’un immeuble afin de s’abriter des projectiles et des bombes. Elle raconte : “À un instant donné j’ai eu l’impulsion de courir dans la rue jusqu’à l’immeuble le plus proche, distant d’une centaine de mètres. J’échappai par miracle aux éclats de shrapnel [ projectiles creux d’artillerie contenant des balles] qui tombaient autour de moi. À l’instant où j’atteignais l’immeuble voisin, le premier édifice où je m’étais abritée fut touché par une bombe et totalement détruit.”.

Que se serait-il passé si, au lieu de suivre cette impulsion, le Docteur Heinze s’était arrêtée à réfléchir sur le danger qu’elle courait en sortant dans la rue ?

Ceci est un évènement communément appelé “pressentiment” ou, selon l’expression du Docteur Julia Mossbridge, “activité anticipatoire anormale”.

Voici un extrait de la Chartreuse de Parme de Stendhal : “Tout à coup, à une hauteur immense et à ma droite j’ai vu un aigle, l’oiseau de Napoléon ; il volait majestueusement, se dirigeant vers la Suisse, et par conséquent, vers Paris. Et moi aussi, me suis-je dit à l’instant, je traverserai la Suisse avec la rapidité de l’aigle […] A l’instant, quand je voyais encore l’aigle, par un effet singulier mes larmes se sont taries ; et la preuve que cette idée vient d’en haut, c’est qu’au même moment, sans discuter, j’ai pris ma résolution et j’ai vu les moyens d’exécuter ce voyage.”

Donc que se passe-t-il lorsque nous avons un désir ? Avons-nous la capacité et les forces pour le réaliser ? Dans quelle mesure le monde extérieur concourt-il à son éventuelle réalisation ?

Si nous voulons nous reposer sur un avis scientifique, arrivés à ce point il est nécessaire de parler de l’un des pères de la psychanalyse, le célèbre Carl Gustav Jung et son concept de synchronicité ou “principe des relations acausales”.

D’un point de vue scientifique, normalement dans tout ce qui survient il y a un lien, à chaque effet correspond une cause : c’est le principe de la causalité.

À l’inverse, Jung découvrit des phénomènes où cette règle ne s’appliquait pas et, pour cette raison, parle de liens acausaux.

La synchronicité est donc une série d’évènements où le monde intérieur est relié au monde extérieur, sans lien apparent, comme si les choses et les personnes étaient reliées entre elles par un fil ou un réseau invisible.

Jung nomme ce réseau inconscient collectif, là où la psyché de chaque individu se fond avec celles des autres dans un champ sans espace ni temporalité. Dans ce champ peuvent se produire des phénomènes inexplicables d’un strict point de vue scientifique, du fait de l’absence du principe de causalité.

Dans un épisode célèbre de son livre “La synchronicité, principe de relations acausales” il parle d’une patiente très éduquée, au rationalisme cartésien si développé qu’il lui était devenu impossible de la faire progresser. Elle eut à un moment décisif du traitement un rêve dans lequel elle recevait en cadeau un scarabée doré. Pendant qu’elle rapportait le rêve, un insecte, en volant, heurtait la fenêtre à l’extérieur : c’était un hanneton scarabéide qui offrait une étroite analogie avec le scarabée doré. Devant un tel cas, qui ne s’est jamais reproduit, la patiente réagit enfin positivement à la cure.

La synchronicité est quelque chose qui ébranle nos certitudes, brise notre vision étriquée et préconditionnée de l’univers et nous dispose d’une façon différente par rapport à qui nous sommes et à ce que nous pouvons faire ; elle nous met en relations avec notre inconscient le plus profond et nous réintroduit au mystère de la vie.

Les coïncidences, ou appelez-les comme bon vous semble, n’existent pas : tout survient selon des liens et des principes dont l’être humain n’est pas totalement conscient et qu’il ne parvient ni à contrôler et encore moins à prévoir.

Ceci ouvre la porte à l’émerveillement, à la stupéfaction, au “tout est possible”, “tout peut arriver”, au miracle.

C’est ce qui fait sortir le génie de la lampe qui le contenait et nous permet d’exprimer et voir se réaliser nos désirs.

Cueillons l’instant, donc, n’hésitons pas lorsque surviennent des circonstances qui pourraient nous rapprocher de nos désirs : elle sont là pour nous aider.

Le doute et l’incertitude qui nous tenaillent nous font rater le coche et nul ne sait quand il repassera : c’est un axiome bien connu.

Aucune crainte, aucune incertitude, ne doivent nous assaillir lorsqu’adviennent des synchronicités en relation avec nos désirs ; elle viennent à nous parce que notre inconscient a travaillé pour nous afin d’obtenir ce que nous désirions et, dans son champ collectif, il nous a trouvé une chance, une voie à suivre.

Mais si nous ne les suivons pas, inutile de désespérer ensuite : nous avons fermé la porte qui, de façon quasi-magique, s’était ouverte devant nous.

FOI OU ATTENTE CONFIANTE

La où finit la raison commence la foi.

Søren Kierkegaard

On traitera dans ce chapitre d’une qualité indispensable à l’accomplissement de nos désirs, les nécessaires fondations qui en forment la base et sans lesquelles toute notre construction s’effondrerait : à savoir la foi, la conviction qu’on obtiendra ce que l’on désire.

La foi: de quoi s’agit-il ?

Nous avons tous une idée approximative de ce mot, la quelle est probablement liée à des concepts religieux; mais cela ne donne qu’une idée partielle de ce qu’on veut exprimer par “avoir la foi” ou “faire confiance”.

En effet la religion nous fournit l’exemple le plus accompli de ces mots, en l’occurrence croire en un monde déterminé ou en un être situé au-dessus ou en dehors de notre univers, à propos duquel nous n’avons aucune preuve d’existence et sur lequel nous ne pouvons bâtir que des hypothèses.

Rien ne prouve que le texte sacré adopté par une religion donnée soit meilleur que les autres, voire inspiré par la divinité en personne.

En d’autres termes nous sommes invités à croire sans preuve à l’appui, à faire confiance à quelque chose d’indémontrable.

Il est évident que tout le monde n’est pas disposé favorablement envers ces croyances parce que chacun d’entre nous fait siennes certaines convictions dans la vie ; chacun a son credo, pas qu’au sens religieux du terme, s’imagine réussir ou pas, croit savoir ce qui est juste et ce qui ne l’est pas, ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas, et ainsi de suite.

Le monde tel que nous le percevons n’est pas celui que nous percevons: il est la représentation que nous nous en faisons, créée par nos sens et nos croyances.

D’après la psychologie, la représentation que nous nous faisons du monde crée une carte dans notre esprit, carte à partir de la quelle nous évaluons ce qui nous entoure.

Rappelons toutefois que la carte n’est pas le territoire.

Aussi détaillée que soit une carte elle ne pourra jamais remplacer l’expérience directe, tout comme une description des îles Hawaii ne nous permettrait pas d’y être physiquement.

Dans chacun d’entre nous existe un système de croyances qui caractérisent toute notre existence, qui forment notre monde intérieur ainsi que notre représentation du monde externe.


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