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Charles Perrault. Peau-d'Ane. Книга для чтения на французском языке
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Charles Perrault. Peau-d'Ane. Книга для чтения на французском языке

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Charles Perrault. Peau-d'Ane. Книга для чтения на французском языке
Светлана Владимировна Клесова

Сказка Шарля Перро « Ослиная шкура» написана им в просвещённую эпоху Большого Стиля времён Людовика XIV. Однако, стоит несколько особняком от других сказок именитого сказочника. Чудеса в ней странные, да и поступки героев не очень-то соответствуют жанру волшебной сказки. Интересно, что сказку экранизировали и во Франции и в России, во времена Советского Союза. В обеих экранизациях задействованы популярные актеры: Катрин Денёв, Жан Марэ – во французской версии, Владимир Этуш, Светлана Немоляева, Константин Караченцов – в русской; но отечественная экранизация изменила фабулу сказки, сделав её более милой и, абсолютно, детской.Книга для чтения «Peau-d’?ne » знакомит с оригинальным текстом сказки и адресована широкому кругу читателей, изучающих французский язык.

Светлана Клесова

Charles Perrault. Peau-d'Ane. Книга для чтения на французском языке

Введение

« Ослиная шкура» или «Ослиная кожа» сказка Шарля Перро, впервые опубликованная в 1964 году; известна в двух вариантах – в стихах и прозе. Сказка вошла в сборник «Сказки матушки Гусыни» и многократно экранизировалась. Сюжет сказки очень давно известен в Европе и имеет множество вариантов, но наибольшее количество упоминаний о девушке, попавшей в очень трудную и постыдную ситуацию, встречается во французской литературе.

Книга для чтения «Peau-d’?ne » представляет собой дидактизацию текста сказки, с целью развития навыков чтения, понимания прочитанного, обогащения и активизации лексического запаса, формирования грамматических и лексико-грамматических навыков; навыков самостоятельной работы, самоконтроля, работы со справочными материалами.

Книга состоит из нескольких частей. В 1-ой части дается предтекстовая, текстовая и послетекстовая работа: чтение самого текста сказки, работа над грамматикой текста, ответы на вопросы. Во 2-ой части представлены работа над инфографией сказки и раздел «Театрализация».

В разделе «Грамматика» разбираются такие темы как: «Относительные местоимения qui, que, dont», «Союзы и вводные слова».

В помощь при выполнении заданий и упражнений предлагаются всевозможные справочные материалы.

Справочник заданий: предлагает перевод всех заданий книги для чтения. Лексический справочник: представляет собой тематически организованный русско-французский словарик: герои сказки, места событий, действия и состояния героев и важные детали сказки.

Грамматический справочник: дает возможность разобраться в грамматических сложностях текста. Предлагает справочный материал по темам: неличные формы глагола, времена и наклонения в тексте сказки. Весь грамматический материал книги приводится с примерами из сказки.

Книга хорошо иллюстрирована и снабжена таблицами. В конце книги даются ответы к заданиям и упражнениям.

Lire le conte

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souverain m, actif, luxe m, empereur m, adroit, travailleur, prince m, sale, ingеnieux, roi m, malheur m

Nommez les infinitifs et les temps (prеsent, imparfait, passе simple, futur simple) des verbes et retrouvez leurs traductions !

(attendre – ждать ; faire – делать ; demander – просить, требовать ; pouvoir – мочь ; regretter – сожалеть ; exiger – требовать ; permettre – разрешать ; mourir – умирать)

1. Posez trois questions pour situer et dеcrire l’action du conte (quand ; o? ; comment), rеpondez ? ces questions et faites le devoir qui suit ce passage!

Il еtait une fois un roi si grand, si aimе de ses peuples, si respectе de tous ses voisins et de ses alliеs, qu’on pouvait dire qu’il еtait le plus heureux de tous les monarques. Son bonheur еtait encore confirmе par le choix qu’il avait fait d’une princesse aussi belle que vertueuse ; et ces heureux еpoux vivaient dans une union parfaite. De leur chaste hymen еtait nеe une fille, douеe de tant de gr?ces et de charmes, qu’ils ne regrettaient pas de n’avoir pas une plus ample lignеe.

La magnificence, le go?t et l’abondance rеgnaient dans son palais ; les ministres еtaient sages et habiles ; les courtisans, vertueux et attachеs ; les domestiques, fid?les et laborieux ; les еcuries, vastes et remplies des plus beaux chevaux du monde, couverts de riches capara?ons : mais ce qui еtonnait les еtrangers qui venaient admirer ces belles еcuries, c’est qu’au lieu le plus apparent un ma?tre ?ne еtalait de longues et grandes oreilles. Ce n’еtait pas par fantaisie, mais avec raison, que le roi lui avait donnе une place particuli?re et distinguеe. Les vertus de ce rare animal mеritaient cette distinction, puisque la nature l’avait formе si extraordinaire, que sa liti?re, au lieu d’?tre malpropre, еtait couverte, tous les matins, avec profusion, de beaux еcus au soleil, et de louis d’or de toute esp?ce, qu’on allait recueillir ? son rеveil.

2. Posez trois questions pour apprendre l’еtat des choses (qu’est-ce qui ; que ou qu’est-ce que ; comment), rеpondez ? ces questions et faites le devoir qui suit ce passage!

Or, comme les vicissitudes de la vie s’еtendent aussi bien sur les rois que sur les sujets, et que toujours les biens sont m?lеs de quelques maux, le ciel permit que la reine f?t tout ? coup attaquеe d’une ?pre maladie, pour laquelle, malgrе la science et l’habiletе des mеdecins, on ne put trouver aucun secours. La dеsolation fut gеnеrale. Le roi, sensible et amoureux, malgrе le proverbe fameux qui dit que l’hymen est le tombeau de l’amour, s’affligeait sans modеration, faisait des vCux ardents ? tous les temples de son royaume, offrait sa vie pour celle d’une еpouse si ch?re ; mais les dieux et les fеes еtaient invoquеs en vain. La reine, sentant sa derni?re heure approcher, dit ? son еpoux qui fondait en larmes : « Trouvez bon, avant que je meure, que j’exige une chose de vous : c’est que s’il vous prenait envie de vous remarier… » ? ces mots, le roi fit des cris pitoyables, prit les mains de sa femme, les baigna de pleurs, et, l’assurant qu’il еtait superflu de lui parler d’un second hymеnеe : « Non, non, dit-il enfin, ma ch?re reine, parlez-moi plut?t de vous suivre. – L’Еtat, reprit la reine avec une fermetе qui augmentait les regrets de ce prince, l’Еtat doit exiger des successeurs, et, comme je ne vous ai donnе qu’une fille, vous presser d’avoir des fils qui vous ressemblent : mais je vous demande instamment, par tout l’amour que vous avez eu pour moi, de ne cеder ? l’empressement de vos peuples que lorsque vous aurez trouvе une princesse plus belle et mieux faite que moi ; j’en veux votre serment, et alors je mourrai contente. »

On prеsume que la reine, qui ne manquait pas d’amour-propre, avait exigе ce serment, ne croyant pas qu’il f?t au monde personne qui p?t l’еgaler, pensant bien que c’еtait s’assurer que le roi ne se remarierait jamais. Enfin elle mourut. Jamais mari ne fit tant de vacarme : pleurer, sangloter jour et nuit, menus droits du veuvage, furent son unique occupation.

3. Intitulez le fragment du conte et faites le devoir !

Les grandes douleurs ne durent pas. D’ailleurs, les grands de l’Еtat s’assembl?rent, et vinrent en corps prier le roi de se remarier. Cette premi?re proposition lui parut dure, et lui fit rеpandre de nouvelles larmes. Il allеgua le serment qu’il avait fait ? la reine, dеfiant tous ses conseillers de pouvoir trouver une princesse plus belle et mieux faite que feu sa femme, pensant que cela еtait impossible. Mais le conseil traita de babiole une telle promesse, et dit qu’il, importait peu, de la beautе, pourvu qu’une reine f?t vertueuse et point stеrile ; que l’Еtat demandait des princes pour son repos et sa tranquillitе ; qu’? la vеritе l’infante avait toutes les qualitеs requises pour faire une grande reine, mais qu’il fallait lui choisir un еtranger pour еpoux ; et qu’alors, ou cet еtranger l’emm?nerait chez lui, ou que, s’il rеgnait avec elle, ses enfants ne seraient plus rеputеs du m?me sang ; et que, n’y ayant point de prince de son nom, les peuples voisins pourraient leur susciter des guerres qui entra?neraient la ruine du royaume. Le roi, frappе de ces considеrations, promit qu’il songerait ? les contenter.

Effectivement il chercha, parmi les princesses ? marier, qui serait celle qui pourrait lui convenir. Chaque jour on lui apportait des portraits charmants, mais aucun n’avait les gr?ces de la feue reine : ainsi il ne se dеterminait point. Malheureusement, il s’avisa de trouver que l’infante, sa fille, еtait non seulement belle et bien faite ? ravir, mais, qu’elle surpassait encore de beaucoup la reine sa m?re en esprit et en agrеments. Sa jeunesse, l’agrеable fra?cheur de son beau teint enflamma le roi d’un feu si violent qu’il ne put le cacher ? l’infante, et il lui dit qu’il avait rеsolu de l’еpouser, puisqu’elle seule pouvait le dеgager de son serment.

4. Intitulez ce passage et faites le devoir !

La jeune princesse, remplie de vertu et de pudeur, pensa s’еvanouir ? cette horrible proposition. Elle se jeta aux pieds du roi son p?re, et le conjura, avec toute la force qu’elle put trouver dans son esprit, de ne la pas contraindre ? commettre un tel crime.

Le roi, qui s’еtait mis en t?te ce bizarre projet, avait consultе un vieux druide pour mettre la conscience de la princesse en repos. Ce druide, moins religieux qu’ambitieux, sacrifia, ? l’honneur d’?tre confident d’un grand roi, l’intеr?t de l’innocence et de la vertu, et s’insinua avec tant d’adresse dans l’esprit du roi, lui adoucit tellement le crime qu’il allait commettre, qu’il lui persuada m?me que c’еtait une Cuvre pie que d’еpouser sa fille. Ce prince, flattе par les discours de ce scеlеrat, l’embrassa, et revint d’avec lui plus ent?tе que jamais dans son projet : il fit donc ordonner ? l’infante de se prеparer ? lui obеir.

La jeune princesse, outrеe d’une vive douleur, n’imagina rien autre chose que d’aller trouver la fеe des Lilas, sa marraine. Pour cet effet elle partit la m?me nuit dans un joli cabriolet attelе d’un gros mouton qui savait tous les chemins. Elle y arriva heureusement. La fеe, qui aimait l’infante, lui dit qu’elle savait tout ce qu’elle venait lui dire, mais qu’elle n’e?t aucun souci, rien ne pouvant lui nuire si elle exеcutait fid?lement ce qu’elle allait lui prescrire. « Car, ma ch?re enfant, lui dit-elle, ce serait une grande faute que d’еpouser votre p?re ; mais, sans le contredire, vous pouvez l’еviter : dites lui que, pour remplir une fantaisie que vous avez, il faut qu’il vous donne une robe de la couleur du temps ; jamais, avec tout son amour et son pouvoir, il ne pourra y parvenir. »

5. Qu’en pensez-vous, la deuxi?me proposition de la fеe est bonne ? Pourquoi ? Faites le devoir !

La princesse remercia bien sa marraine ; et d?s le lendemain matin elle dit au roi son p?re ce que la fеe lui avait conseillе, et protesta qu’on ne tirerait d’elle aucun aveu qu’elle n’e?t une robe couleur du temps. Le roi, ravi de l’espеrance qu’elle lui donnait, assembla les plus fameux ouvriers, et leur commanda cette robe, sous la condition que, s’ils ne pouvaient rеussir, il les ferait tous pendre. Il n’eut pas le chagrin d’en venir ? cette extrеmitе ; d?s le second jour ils apport?rent la robe si dеsirеe. L’empyrеe n’est pas d’un plus beau bleu lorsqu’il est ceint de nuages d’or, que cette belle robe lorsqu’elle fut еtalеe. L’infante en fut toute contristеe, et ne savait comment se tirer d’embarras. Le roi pressait la conclusion. Il fallut recourir encore ? la marraine, qui, еtonnеe de ce que son secret n’avait pas rеussi, lui dit d’essayer d’en demander une de la couleur de la lune. Le roi, qui ne pouvait lui rien refuser, envoya chercher les plus habiles ouvriers, et leur commanda si expressеment une robe couleur de la lune, qu’entre ordonner et l’apporter il n’y eut pas vingt-quatre heures…

L’infante, plus charmеe de cette superbe robe que des soins du roi son p?re, s’affligea immodеrеment lorsqu’elle fut avec ses femmes et sa nourrice. La fеe des Lilas, qui savait tout, vint au secours de l’affligеe princesse, et lui dit : « Ou je me trompe fort, ou je crois que, si vous demandez une robe couleur du soleil, ou nous viendrons ? bout de dеgo?ter le roi votre p?re, car jamais on ne pourra parvenir ? faire une pareille robe, ou nous gagnerons au moins du temps. »

6. Dites si la suite du conte est telle que vous l’avez imaginеe. Faites le devoir !

L’infante en convint, demanda la robe, et l’amoureux roi donna, sans regret, tous les diamants et les rubis de sa couronne pour aider ? ce superbe ouvrage, avec ordre de ne rien еpargner pour rendre cette robe еgale au soleil. Aussi, d?s qu’elle parut, tous ceux qui la virent dеployеe furent obligеs de fermer les yeux, tant ils furent еblouis. C’est de ce temps que datent les lunettes vertes et les verres noirs. Que devint l’infante ? cette vue ? Jamais on n’avait rien vu de si beau et de si artistement ouvrе. Elle еtait confondue ; et sous prеtexte d’avoir mal aux yeux, elle se retira dans sa chambre, o? la fеe l’attendait, plus honteuse qu’on ne peut dire. Ce fut bien pis : car, en voyant la robe du soleil, elle devint rouge de col?re. « Oh ! pour le coup, ma fille, dit-elle ? l’infante, nous allons mettre l’indigne amour de votre p?re ? une terrible еpreuve. Je le crois bien ent?tе de ce mariage qu’il croit si prochain, mais je pense qu’il sera un peu еtourdi de la demande que je vous conseille de lui faire : c’est la peau de cet ?ne qu’il aime si passionnеment, et qui fournit ? toutes ses dеpenses avec tant de profusion ; allez, et ne manquez pas de lui dire que vous dеsirez cette peau. »

L’infante, ravie de trouver encore un moyen d’еluder un mariage qu’elle dеtestait, et qui pensait en m?me temps que son p?re ne pourrait jamais se rеsoudre ? sacrifier son ?ne, vint le trouver, et lui exposa son dеsir pour la peau de ce bel animal. Quoique le roi f?t еtonnе de cette fantaisie, il ne balan?a pas ? la satisfaire. Le pauvre ?ne fut sacrifiе, et la peau galamment apportеe ? l’infante, qui, ne voyant plus aucun moyen d’еluder son malheur, s’allait dеsespеrer, lorsque sa marraine accourut. « Que faites-vous, ma fille ? dit-elle, voyant la princesse dеchirant ses cheveux et meurtrissant ses belles joues ; voici le moment le plus heureux de votre vie. Enveloppez-vous de cette peau ; sortez de ce palais, et allez tant que terre pourra vous porter : lorsqu’on sacrifie tout ? la vertu, les dieux savent en rеcompenser. Allez, j’aurai soin que votre toilette vous suive partout ; en quelque lieu que vous vous arr?tiez, votre cassette, o? seront vos habits et vos bijoux, suivra vos pas sous terre ; et voici ma baguette que je vous donne : en frappant la terre, quand vous aurez besoin de cette cassette, elle para?tra ? vos yeux ; mais h?tez-vous de partir ; et ne tardez pas. »

7. Intitulez ce passage et faites le devoir !

L’infante embrassa mille fois sa marraine, la pria de ne pas l’abandonner, s’affubla de cette vilaine peau, apr?s s’?tre barbouillеe de suie de cheminеe, et sortit de ce riche palais sans ?tre reconnue de personne. L’absence de l’infante causa une grande rumeur. Le roi, au dеsespoir, qui avait fait prеparer une f?te magnifique, еtait inconsolable. Il fit partir plus de cent gendarmes et plus de mille mousquetaires pour aller ? la qu?te de sa fille ; mais la fеe, qui la protеgeait, la rendait invisible aux plus habiles recherches : ainsi il fallut bien s’en consoler.

Pendant ce temps l’infante cheminait. Elle alla bien loin, bien loin, encore plus loin, et cherchait partout une place ; mais quoique par charitе on lui donn?t ? manger, on la trouvait si crasseuse que personne n’en voulait. Cependant elle entra dans une belle ville, ? la porte de laquelle еtait une mеtairie, dont la fermi?re avait besoin d’une souillon pour laver les torchons, nettoyer les dindons et l’auge des cochons. Cette femme, voyant cette voyageuse si malpropre, lui proposa d’entrer chez elle ; ce que l’infante accepta de grand cCur, tant elle еtait lasse d’avoir tant marchе. On la mit dans un coin reculе de la cuisine, o? elle fut, les premiers jours, en butte aux plaisanteries grossi?res de la valetaille, tant sa peau d’?ne la rendait sale et dеgo?tante. Enfin on s’y accoutuma ; d’ailleurs elle еtait si soigneuse de remplir ses devoirs que la fermi?re la prit sous sa protection. Elle conduisait les moutons, les faisait parquer au temps o? il le fallait ; elle menait les dindons pa?tre avec une telle intelligence, qu’il semblait qu’elle n’e?t jamais fait autre chose : aussi tout fructifiait sous ses belles mains.

8. Lisez ce passage et imaginez-vous ? la place de la princesse ! Est-ce qu’il y a la diffеrence entre vous et l’infante ? Faites le devoir !

Un jour qu’assise pr?s d’une claire fontaine, o? elle dеplorait souvent sa triste condition, elle s’avisa de s’y mirer, l’effroyable peau d’?ne, qui faisait sa coiffure et son habillement, l’еpouvanta. Honteuse de cet ajustement, elle se dеcrassa le visage et les mains, qui devinrent plus blanches que l’ivoire, et son beau teint reprit sa fra?cheur naturelle. La joie de se trouver si belle lui donna envie de s’y baigner, ce qu’elle exеcuta ; mais il lui fallut remettre son indigne peau pour retourner ? la mеtairie. Heureusement le lendemain еtait un jour de f?te ; ainsi elle eut le loisir de tirer sa cassette, d’arranger sa toilette, de poudrer ses beaux cheveux, et de mettre sa belle robe couleur du temps. Sa chambre еtait si petite, que la queue de cette belle robe ne pouvait pas s’еtendre. La belle princesse se mira et s’admira elle-m?me avec raison, si bien qu’elle rеsolut, pour se dеsennuyer, de mettre tour ? tour ses belles robes, les f?tes et les dimanches ; ce qu’elle exеcuta ponctuellement. Elle m?lait des fleurs et des diamants dans ses beaux cheveux, avec un art admirable ; et souvent elle soupirait de n’avoir pour tеmoins de sa beautе que ses moutons et ses dindons, qui l’aimaient autant avec son horrible peau d’?ne, dont on lui avait donnе le nom dans cette ferme.

Un jour de f?te, que Peau-d’?ne avait mis la robe couleur du soleil, le fils du roi, ? qui cette ferme appartenait, vint y descendre pour se reposer, en revenant de la chasse. Ce prince еtait jeune, beau et admirablement bien fait, l’amour de son p?re et de la reine sa m?re, adorе des peuples. On offrit ? ce jeune prince une collation champ?tre, qu’il accepta ; puis il se mit ? parcourir les basses-cours et tous leurs recoins. En courant ainsi de lieu en lieu, il entra dans une sombre allеe, au bout de laquelle il vit une porte fermеe. La curiositе lui fit mettre l’Cil ? la serrure ; mais que devint-il, en apercevant la princesse si belle et si richement v?tue, qu’? son air noble et modeste il la prit pour une divinitе ! L’impеtuositе du sentiment qu’il еprouva dans ce moment l’aurait portе ? enfoncer la porte, sans le respect que lui inspira cette ravissante personne.

9. D’apr?s ce passage l’amour c’est… . Faites le devoir !

Il sortit avec peine de cette allеe sombre et obscure, mais ce fut pour s’informer qui еtait la personne qui demeurait dans cette petite chambre. On lui rеpondit que c’еtait une souillon, qu’on nommait Peau-d’?ne, ? cause de la peau dont elle s’habillait ; et qu’elle еtait si sale et si crasseuse, que personne ne la regardait, ni ne lui parlait ; et qu’on ne l’avait prise que par pitiе, pour garder les moutons et les dindons.

Le prince, peu satisfait de cet еclaircissement, vit bien que ces gens grossiers n’en savaient pas davantage, et qu’il еtait inutile de les questionner. Il revint au palais du roi son p?re, plus amoureux qu’on ne peut dire, ayant continuellement devant les yeux la belle image de cette divinitе qu’il avait vue par le trou de la serrure. Il se repentit de n’avoir pas heurtе ? la porte, et se promit bien de n’y pas manquer une autre fois. Mais l’agitation de son sang, causеe par l’ardeur de son amour, lui donna, dans la m?me nuit, une fi?vre si terrible, que bient?t il fut rеduit ? l’extrеmitе. La reine sa m?re, qui n’avait que lui d’enfant, se dеsespеrait de ce que tous les rem?des еtaient inutiles. Elle promettait en vain les plus grandes rеcompenses aux mеdecins ; ils y employaient tout leur art, mais rien ne guеrissait le prince.

Enfin ils devin?rent qu’un mortel chagrin causait tout ce ravage ; ils en avertirent la reine, qui, toute pleine de tendresse pour son fils, vint le conjurer de dire la cause de son mal ; et que, quand il s’agirait de lui cеder la couronne, le roi son p?re descendrait de son tr?ne sans regret, pour l’y faire monter ; que s’il dеsirait quelque princesse, quand m?me on serait en guerre avec le roi son p?re, et qu’on e?t de justes sujets pour s’en plaindre, on sacrifierait tout pour obtenir ce qu’il dеsirait ; mais qu’elle le conjurait de ne pas se laisser mourir, puisque de sa vie dеpendait la leur.

10. Intitulez ce fragment et faites le devoir !

La reine n’acheva pas ce touchant discours sans mouiller le visage du prince d’un torrent de larmes.

« Madame, lui dit enfin le prince avec une voix tr?s faible, je ne suis pas assez dеnaturе pour dеsirer la couronne de mon p?re ; plaise au ciel qu’il vive de longues annеes, et qu’il veuille bien que je sois longtemps le plus fid?le et le plus respectueux de ses sujets ! Quant aux princesses que vous m’offrez, je n’ai point encore pensе ? me marier ; et vous pensez bien que, soumis comme je le suis ? vos volontеs, je vous obеirai toujours, quoi qu’il m’en co?te. – Ah ! mon fils, reprit la reine, rien ne me co?tera pour te sauver la vie ; mais, mon cher fils, sauve la mienne et celle du roi ton p?re, en me dеclarant ce que tu dеsires, et sois bien assurе qu’il te sera accordе. – Eh bien ! madame, dit-il, puisqu’il faut vous dеclarer ma pensеe, je vais vous obеir ; je me ferais un crime de mettre en danger deux ?tres qui me sont si chers. Oui, ma m?re, je dеsire que Peau-d’?ne me fasse un g?teau, et que, d?s qu’il sera fait, on me l’apporte. » La reine, еtonnеe de ce nom bizarre, demanda qui еtait cette Peau-d’?ne. « C’est, madame, reprit un de ses officiers qui par hasard avait vu cette fille, c’est la plus vilaine b?te apr?s le loup ; une peau noire, une crasseuse, qui loge dans votre mеtairie et qui garde vos dindons. – N’importe, dit la reine : mon fils, au retour de la chasse, a peut-?tre mangе de sa p?tisserie ; c’est une fantaisie de malade ; en un mot, je veux que Peau-d’?ne (puisque Peau-d’?ne il y a) lui fasse promptement un g?teau. »

On courut ? la mеtairie, et l’on fit venir Peau-d’?ne, pour lui ordonner de faire de son mieux un g?teau pour le prince.

11. Intitulez ce fragment et faites le devoir !

Quelques auteurs ont assurе que Peau-d’?ne, au moment que ce prince avait mis l’Cil ? la serrure, les siens l’avaient aper?u : et puis, que regardant par sa petite fen?tre, elle avait vu ce prince si jeune, si beau et si bien fait, que l’idеe lui en еtait restеe, et que souvent ce souvenir lui avait co?tе quelques soupirs. Quoi qu’il en soit, Peau-d’?ne l’ayant vu, ou en ayant beaucoup entendu parler avec еloge, ravie de pouvoir trouver un moyen d’?tre connue, s’enferma dans sa chambre, jeta sa vilaine peau, se dеcrassa le visage et les mains, se coiffa de ses blonds cheveux, mit un beau corset d’argent brillant, un jupon pareil, et se mit ? faire le g?teau tant dеsirе : elle prit de la plus pure farine, des Cufs et du beurre bien frais. En travaillant, soit de dessein ou autrement, une bague qu’elle avait au doigt tomba dans la p?te, s’y m?la ; et d?s que le g?teau fut cuit, s’affublant de son horrible peau, elle donna le g?teau ? l’officier, ? qui elle demanda des nouvelles du prince ; mais cet homme, ne daignant pas lui rеpondre, courut chez le prince lui porter ce g?teau.

Le prince le prit avidement des mains de cet homme, et le mangea avec une telle vivacitе, que les mеdecins, qui еtaient prеsents, ne manqu?rent pas de dire que cette fureur n’еtait pas un bon signe : effectivement, le prince pensa s’еtrangler par la bague qu’il trouva dans un des morceaux du g?teau ; mais il la tira adroitement de sa bouche : et son ardeur ? dеvorer ce g?teau se ralentit, en examinant cette fine еmeraude, montеe sur un jonc d’or, dont le cercle еtait si еtroit, qu’il jugea ne pouvoir servir qu’au plus joli doigt du monde.

12. Lisez ce passage et dites si vous savez dеj? comment guеrira le prince. Faites le devoir !

Il baisa mille fois cette bague, la mit sous son chevet, et l’en tirait ? tout moment, quand il croyait n’?tre vu de personne. Le tourment qu’il se donna, pour imaginer comment il pourrait voir celle ? qui cette bague pouvait aller ; et n’osant croire, s’il demandait Peau-d’?ne, qui avait fait ce g?teau qu’il avait demandе, qu’on lui accord?t de la faire venir, n’osant non plus dire ce qu’il avait vu par le trou de la serrure, de crainte qu’on se moqu?t de lui, et qu’on le pr?t pour un visionnaire, toutes ces idеes le tourmentant ? la fois, la fi?vre le reprit fortement ; et les mеdecins, ne sachant plus que faire, dеclar?rent ? la reine que le prince еtait malade d’amour.

La reine accourut chez son fils, avec le roi, qui se dеsolait : « Mon fils, mon cher fils, s’еcria le monarque affligе, nomme-nous celle que tu veux ; nous jurons que nous te la donnerons, f?t-elle la plus vile des esclaves. » La reine, en l’embrassant, lui confirma le serment du roi. Le prince, attendri par les larmes et les caresses des auteurs de ses jours : « Mon p?re et ma m?re, leur dit-il, je n’ai point dessein de faire une alliance qui vous dеplaise ; et pour preuve de cette vеritе, dit-il en tirant l’еmeraude de dessous son chevet, c’est que j’еpouserai la personne ? qui cette bague ira, telle qu’elle soit ; et il n’y a pas apparence que celle qui aura ce joli doigt soit une rustaude ou une paysanne. »

Le roi et la reine prirent la bague, l’examin?rent curieusement, et jug?rent, ainsi que le prince, que cette bague ne pouvait aller qu’? quelque fille de bonne maison. Alors le roi ayant embrassе son fils, en le conjurant de guеrir, sortit, fit sonner les tambours, les fifres et les trompettes par toute la ville, et crier par ses hеrauts que l’on n’avait qu’? venir au palais essayer une bague, et que celle ? qui elle irait juste еpouserait l’hеritier du tr?ne.

13. Intitulez ce fragment et faites le devoir !

Les princesses d’abord arriv?rent, puis les duchesses, les marquises et les baronnes ; mais elles eurent beau toutes s’amenuiser les doigts, aucune ne put mettre la bague. Il en fallut venir aux grisettes, qui, toutes jolies qu’elles еtaient, avaient toutes les doigts trop gros. Le prince, qui se portait mieux, faisait lui-m?me l’essai. Enfin, on en vint aux filles de chambre ; elles ne rеussirent pas mieux. Il n’y avait plus personne qui n’e?t essayе cette bague sans succ?s, lorsque le prince demanda les cuisini?res, les marmitonnes, les gardeuses de moutons : on amena tout cela ; mais leurs gros doigts rouges et courts ne purent seulement aller par-del? l’ongle.

« A-t-on fait venir cette Peau-d’?ne, qui m’a fait un g?teau ces jours derniers ? » dit le prince. Chacun se prit ? rire, et lui dit que non, tant elle еtait sale et crasseuse. « Qu’on l’aille chercher tout ? l’heure, dit le roi ; il ne sera pas dit que j’aie exceptе quelqu’un. » On courut, en riant et se moquant, chercher la dindonni?re.

14. Intitulez ce fragment et faites le devoir !

L’infante, qui avait entendu les tambours et le cri des hеrauts d’armes, s’еtait bien doutеe que sa bague faisait ce tintamarre : elle aimait le prince ; et, comme le vеritable amour est craintif et n’a point de vanitе, elle еtait dans la crainte continuelle que quelque dame n’e?t le doigt aussi menu que le sien. Elle eut donc une grande joie quand on vint la chercher et qu’on heurta ? sa porte. Depuis qu’elle avait su qu’on cherchait un doigt propre ? mettre sa bague, je ne sais quel espoir l’avait portеe ? se coiffer plus soigneusement, et ? mettre son beau corps d’argent, avec le jupon plein de falbalas, de dentelles d’argent, semе d’еmeraudes. Sit?t qu’elle entendit qu’on heurtait ? la porte, et qu’on l’appelait pour aller chez le prince, elle remit promptement sa peau d’?ne, ouvrit sa porte ; et ces gens, en se moquant d’elle, lui dirent que le roi la demandait pour lui faire еpouser son fils, puis, avec de longs еclats de rire, ils la men?rent chez le prince, qui, lui-m?me, еtonnе de l’accoutrement de cette fille, n’osa croire que ce f?t elle qu’il avait vue si pompeuse et si belle. Triste et confondu de s’?tre si lourdement trompе : « Est-ce vous, lui dit-il, qui logez au fond de cette allеe obscure, dans la troisi?me basse-cour de la mеtairie ? – Oui, seigneur, rеpondit-elle. – Montrez-moi votre main, » dit-il en tremblant et poussant un profond soupir… Dame ! qui fut bien surpris ? Ce furent le roi et la reine, ainsi que tous les chambellans et les grands de la cour, lorsque de dessous cette peau noire et crasseuse sortit une petite main dеlicate, blanche et couleur de rose, o? la bague s’ajusta sans peine au plus joli petit doigt du monde ; et par un petit mouvement que l’infante se donna, la peau tomba, et elle parut d’une beautе si ravissante, que le prince, tout faible qu’il еtait, se mit ? ses genoux, et les serra avec une ardeur qui la fit rougir ; mais on ne s’en aper?ut presque pas, parce que le roi et la reine vinrent l’embrasser de toute leur force, et lui demander si elle voulait bien еpouser leur fils. La princesse, confuse de tant de caresses et de l’amour que lui marquait ce beau jeune prince, allait cependant les en remercier, lorsque le plafond s’ouvrit, et que la fеe des Lilas, descendant dans un char fait de branches et de fleurs de son nom, conta, avec une gr?ce infinie, l’histoire de l’infante. Le roi et la reine, charmеs de voir que Peau-d’?ne еtait une grande princesse, redoubl?rent leurs caresses ; mais le prince fut encore plus sensible ? la vertu de la princesse, et son amour s’accrut par cette connaissance.

15. Intitulez ce fragment et faites le devoir !

L’impatience du prince, pour еpouser la princesse, fut telle, qu’? peine donna-t-il le temps de faire les prеparatifs convenables pour cet auguste hymеnеe. Le roi et la reine, qui еtaient affolеs de leur belle-fille, lui faisaient mille caresses, et la tenaient incessamment dans leurs bras ; elle avait dеclarе qu’elle ne pouvait еpouser le prince sans le consentement du roi son p?re : aussi fut-il le premier ? qui on envoya une invitation, sans lui dire qu’elle еtait l’еpousеe ; la fеe des Lilas, qui prеsidait ? tout, comme de raison, l’avait exigе, ? cause des consеquences. Il vint des rois de tous les pays : les uns en chaise ? porteurs, d’autres en cabriolet ; de plus еloignеs, montеs sur des еlеphants, sur des tigres, sur des aigles ; mais le plus magnifique et le plus puissant fut le p?re de l’infante, qui heureusement avait oubliе son amour dеrеglе, et avait еpousе une reine veuve, fort belle, dont il n’avait point eu d’enfant. L’infante courut au-devant de lui ; il la reconnut aussit?t, et l’embrassa avec une grande tendresse, avant qu’elle e?t le temps de se jeter ? ses genoux. Le roi et la reine lui prеsent?rent leur fils, qu’il combla d’amitiеs. Les noces se firent avec toute la pompe imaginable. Les jeunes еpoux, peu sensibles ? ces magnificences, ne virent et ne regard?rent qu’eux.

Le roi, p?re du prince, fit couronner son fils ce m?me jour, et, lui baisant la main, le pla?a sur son tr?ne, malgrе la rеsistance de ce fils si bien nе : il lui fallut obеir. Les f?tes de cet illustre mariage dur?rent pr?s de trois mois ; mais l’amour des deux еpoux durerait encore, tant ils s’aimaient, s’ils n’еtaient pas morts cent ans apr?s.

16. Reconstituez l’ordre correct des images !

17. Retrouvez les fragments du conte qui conviennent ? six images du tableau ci-dessus !

18. Qu’en pensez-vous, quels fragments du conte peuvent illustrer les autres images ?

19. Choisissez les questions qui conviennent ? chaque image suivante et rеpondez-y !

20. Comparez l’image 3 (l’infante est en peau d’?ne) et l’image 4 (elle est en belle tenue) ! Rappelez-vous ce que dit le conte sur le prince !

Questionnaire

1. Qui est l’infante ? Avec qui vit-elle ?

2. Quel chagrin fait fondre le roi en larmes ? Quel serment donne-t-il ? la reine ?

3. Qu’est-ce qui pousse le roi ? prendre cette affreuse dеcision de se remarier ? Pourquoi cette dеcision est tellement effroyable ?

4. Chez qui court l’infante pour avoir conseil ?

5. Comment arrive-t-il que l’infante quitte son royaume ?

6. Pourquoi tous appellent la jeune princesse Peau-d’?ne ?

7. O? trouve-t-elle un abri ?

8. Qu’est-ce qu’elle doit faire pour pouvoir survivre ?

9. Quelle sc?ne voit le prince qui revient de la chasse ?

10. Pourquoi tombe-t-il malade ?

11. Qu’est-ce qui aide le prince ? retrouver sa princesse ?

12. Pourquoi la princesse ne veut-elle pas se marier ?

13. Quel r?le joue la fеe dans cette situation ?

14. Comment finit le conte ?

Grammaire

Союзы

и

вводные

слова

Союзы времени когда (quand), как только (d?s que, lorsque, sit?tque, aussit?tque), в то время как (pendant и pendantque), с тех пор как depuisque служат для обозначения последовательности событий или действий и вводят придаточное предложение времени. Pendant употребляется в независимом предложении. Например: Pendant ce temps l’infante cheminait. – В это время (в течение этого времени) инфанта брела. Союзы причины так как, поскольку (car, comme), потому что (parceque, puisque) служат для указания на причину происходящего и вводят придаточное предложение причины; такое предложение может быть вводным и отделяться запятыми или быть заключённым в скобки. Например: N’importe, dit la reine : mon fils, au retour de la chasse, a peut-?tre mangе de sa p?tisserie ; c’est une fantaisie de malade ; en un mot, je veux que Peau-d’?ne (puisque Peau-d’?ne il y a) lui fasse promptement un g?teau. – Неважно, – сказала королева, – я хочу, чтобы Ослиная шкура (поскольу Ослиная шкура существует) быстро приготовила ему пирог.

Однако, между тем, всё же (or, cependant) выражает противопоставление и является средством сложносочиненной связи наряду с союзами и (et), но (mais) т.е. соединяет два независимых предложения в одно сложное, или является вводным словом. Например: Or, comme les vicissitudes de la vie s’еtendent aussi bien sur les rois que sur les sujets, et que toujours les biens sont m?lеs de quelques maux, le ciel permit que la reine f?t tout ? coup attaquеe d’une ?pre maladie, pour laquelle, malgrе la science et l’habiletе des mеdecins, on ne put trouver aucun secours. – Впрочем, поскольку превратности судьбы касаются так же замечательно королей, как и их слуг, и постоянно добро сопровождает и зло, небо позволило, чтобы королеву атаковал жуткий недуг, от которого, вопреки науке и умению врачей, не смогли найти никакого лекарства.

К союзным словам и выражениям относятся quoique и bien que; они выражают уступку (хотя, не смотря на то что) и требуют глагол, стоящий в сослагательном наклонении (subjonctif). Например: Quoique le roi f?t еtonnе de cette fantaisie, il ne balan?a pas ? la satisfaire. – Хоть король и был удивлён такой фантазии, он без колебаний удовлетворил её.

К вводным словам относятся, также, слова тоже, итак, тогда, таким образом, так, …так и (aussi, alors, ainsi, ainsique), наконец, в конце концов (enfin). Они служат для выражения итога и как cependant могут быть средством сложносочинённой связи. Например: Alors le roi ayant embrassе son fils, en le conjurant de guеrir, sortit, fit sonner les tambours, les fifres et les trompettes par toute la ville, et crier par ses hеrauts que l’on n’avait qu’? venir au palais essayer une bague, et que celle ? qui elle irait juste еpouserait l’hеritier du tr?ne. – Тогда король, обняв сына и умоляя его выздоравливать, вышел, приказал звонить в барабаны, дудки и трубы по всему городу и кричать своим глашатаям, что следует лишь прийти во дворец померить кольцо и та, которой оно будет в пору выйдет замуж за наследника трона.