banner banner banner
Fantômes, Femmes, Et Autres Fantasmes
Fantômes, Femmes, Et Autres Fantasmes
Оценить:
Рейтинг: 0

Полная версия:

Fantômes, Femmes, Et Autres Fantasmes

скачать книгу бесплатно

Fantômes, Femmes, Et Autres Fantasmes
Stephen Goldin

FANTÔMES, FEMMES, ET AUTRES PHANTASMES est une collection complète des nouvelles de Stephen Goldin, contenant la plupart des histoires de sa collection antérieure THE LAST GHOST AND OTHER STORIES. (Les histoires «Angel in Black» ont été publiées dans leur propre volume.) Ces histoires vont de l'humour au pathos, et sont un excellent divertissement.

GHOSTS, GIRLS & OTHER PHANTASMS est une collection complète des nouvelles de Stephen Goldin, contenant la plupart des histoires de sa collection antérieure THE LAST GHOST AND OTHER STORIES. Il inclut quelques-unes de ses histoires les plus connues, telles que l'histoire  finaliste du Nebula Award «The Last Ghost» et le trop-anthologisé «Sweet Dreams, Melissa . ”La table des matières complète liste:

Fais de beaux rêves, Melissa !

Les Femmes de l’US SF 193

Un lieu charmant à visiter

Lorsqu’il n’y a pas d’hommes aux alentours

Xénophobe

Conte sinistre

De l’Amour, du libre arbitre, et des Écureuils gris, un Soir d’Été.

Têtu

Soldat, lève-toi !

Le monde où les souhaits se réalisent.

Apollyon ex machina

Prélude pour une symphonie de cris à naître

Portrait de l’artiste en tant que jeune dieu

Le dernier fantôme

Maisons hantées

Les histoires de ce livre vont de l'humour au pathos et démontrent l'évolution d'un écrivain prolifique dans le domaine de la fiction spéculative.

Savourez!

Fantômes, Femmes et Autres Phantasmes

de Stephen Goldin

Publié par Parsina Press (http://www.parsina.com/)

Traduction publiée par Tektime

Notes sur les droits d’auteur

« Ghosts, Girls, & Other Phantasms », droit d’auteur 2011 de Stephen Goldin. Tous droits réservés.

« Sweet Dreams, Melissa », droit d’auteur 1968, 1996 Stephen Goldin. Tous droits réservés.

« The Girls on USSF 193 », droit d’auteur, 1993 Stephen Goldin. Tous droits réservés.

“Nice Place to Visit” droit d'auteur 1973 Mankind Publishing Company. Tous droits réservés.

« When There’s No Man Around », droit d’auteur 1977 Davis Publications inc. Tous droits réservés.

“Xenophobe”, droit d'auteur 1975 Mankind Publishing Company. Tous droits réservés.

“Grim Fairy Tale”, droit d'auteurt 1972 Knight Publishing Corporation. Tous droits réservés.

“Of Love, Free Will And Gray Squirrels On A Summer Evening”, droit d'auteur1974 Mankind Publishing Company. Tous droits réservés.

« Stubborn », d’auteur 1972 David Gerrold. Tous droits réservés.

“But As A Soldier, For His Country”, droit d'auteur 1974 Terry Carr. Tous droits réservés.

« The World Where Wishes Worked », droit d’auteur 1971, 1999 Stephen Goldin. Tous droits réservés.

« Apollyon ex machina », droit d’auteur 1980 Stephen Goldin. Tous droits réservés.

« Prelude To A Symphony Of Unborn Shouts », droit d’auteur 1975 Roger Elwood. Tous droits réservés.

“Portrait of the Artist as a Young God”, droit d'auteur 1977 David Gerrold. Tous droits réservés.

« The Last Ghost », droit d’auteur 1971, 1999 Stephen Goldin. Tous droits réservés.

« Haunted Houses », Droit d’auteur 1991 Stephen Goldin. Tous droits réservés

Image de couverture : Droit d’auteur Cristian Nitu (http://www.dreamstime.com/nitzu_info).

Original title: Ghosts, Girls, & Other Phantasms

Traductrice: Marlène Le Duc

Sommaire

Introduction (#u923566ef-d43b-5950-9151-a813d4ae0edc)

Fais de beaux rêves, Melissa! (#ulink_5139d6f7-c628-53ee-9d61-8309175ef93f)

Les Femmes de l’US SF 193 (#uc09a0006-2c3d-588b-88a1-78206ce38261)

Un lieu charmant à visiter (#u6bebc732-1b20-515b-ba54-1e10bdaaf59a)

Lorsqu’il n’y a pas d’hommes aux alentours (#litres_trial_promo)

Xénophobe (#litres_trial_promo)

Conte sinistre (#litres_trial_promo)

De l’Amour, du libre arbitre, et des Écureuils gris, un Soir d’Été. (#litres_trial_promo)

Têtu (#litres_trial_promo)

Soldat, lève-toi ! (#litres_trial_promo)

Le monde où les souhaits se réalisent. (#litres_trial_promo)

Apollyon ex machina (#litres_trial_promo)

Prélude pour une symphonie de cris non-nés (#litres_trial_promo)

Portrait de l’artiste en tant que jeune dieu (#litres_trial_promo)

Le dernier fantôme (#litres_trial_promo)

Maisons hantées (#litres_trial_promo)

Au sujet de Stephen Goldin (#litres_trial_promo)

Contactez Stephen Goldin (#litres_trial_promo)

Pour Mary, Kathleen, et toutes les « femmes » qui ont fait de ma vie une aventure

Introduction

La carrière d’un écrivain, tout comme la vie, est un voyage. À l’instar des artistes et des philosophes, nous, les écrivains, avons tendance à passer plus de temps à admirer le paysage que ceux qui le traversent en se dépêchant. Quelque chose attire notre attention, et nous nous arrêtons pour l’examiner un moment avant de passer à autre chose ; ainsi par cet examen, nos vies et nos points de vue sont irrémédiablement changés.

Ces histoires sont des arrêts au cours de mon voyage particulier, des points d’observation sur mon chemin personnel. Si je trébuchais sur une chose agréable, je souriais et prenaient des notes. Si j’assistais à une scène désagréable, celle-ci était également enregistrée. Il me semblait que je les trouvais en proportions égales.

Certaines de ces histoires sont drôles. D’autres ne le sont pas. Je souhaite être un assez bon écrivain afin que vous puissiez dire lesquelles sont lesquelles.

Pour expliquer le titre de ce livre, je considère que les filles, les femmes, le genre féminin en général sont l’un des phénomènes de la nature des plus merveilleux, fascinants, mystérieux, et hypnotiques. Je les aime. Étant une source d’infinies variétés et d’émerveillement, elles figurent abondamment dans mon travail. Les fantômes et autres fantasmes sont présents puisque je suis un écrivain de fiction spéculative, c’est mon métier.

NOTE : Ce livre contient la majorité de mes nouvelles ; lesquelles furent publiées lors d’une édition plus ancienne The Last Ghost and Other Stories. Les nouvelles « Angel in Black » sont tirées de leur propre publication

Stephen Goldin

Fais de beaux rêves, Melissa !

La première publication fut dans Galaxy, décembre 1968.

Sa genèse est intéressante. J’avais vendu ma première nouvelle « Les Femmes de l’US SF 193 » (l’histoire suivante de ce volume) en 1965 et je me sentais très fier de moi. J’étais un Pro. J’avais vendu une nouvelle. Pendant trois ans, je m’en enorgueillissais. Un de mes amis voulait également écrire, aussi, lui donnais-je une idée rejetée, qu’il vendit par la suite. C’était parfait ; mon protégé réussissait, même si c’était une de mes anciennes idées. Puis, un après-midi de printemps, il me téléphona pour me dire qu’il venait de vendre son deuxième manuscrit. Je le félicitai tout en serrant les dents, et aussitôt que la courtoisie me le permit je raccrochai, débarrassai mon bureau et commençai à écrire. En vingt-quatre heures, « Fais de beaux rêves, Melissa » était écrit et expédié. Je l’ai vendu au premier destinataire.

Mon ami est désormais docteur renommé es optométrie

« Fais de beaux rêves, Melissa ! » est probablement ma nouvelle la plus connue, rééditée, et, reprise dans de nombreuses anthologies.

De l’extérieur de son obscurité spéciale, Melissa entendit la voix du docteur Paul parler à voix basse à l’extrémité de la pièce. « Dr Paul, » pleura-t-elle. « Oh ! Dr Paul, s’il vous plaît, venez ! » Sa voix semblait être un gémissement désespéré.

La voix du Dr Paul s’arrêta, puis grommela quelque chose. Melissa entendit ses pas se rapprocher d’elle. « Oui, Melissa, que se passe-t-il ? » dit-il d’un ton profond et patient.

« J’ai peur, Dr Paul. »

« Encore des cauchemars ? »

« Oui »

« Vous ne devriez pas vous inquiéter à ce sujet, Melissa. Ils ne vont pas vous blesser. »

« Mais ils me font peur, » insista Melissa. « Faites en sorte qu’ils cessent. Chassez-les comme vous l’avez toujours fait. »

Une autre voix murmura dans l’obscurité. Elle semblait être celle du Dr Ed. Dr Paul écouta les murmures, puis dit dans un souffle, « Non, Ed, nous ne pouvons pas continuer ainsi. Nous sommes déjà assez en retard comme ça. » Puis à voix haute, « Il va falloir vous habituer à ces cauchemars à la fin, Melissa. Tout le monde en a. Je ne serais pas toujours là pour les faire partir. »

« Oh, s’il vous plaît, ne partez pas. »

« Je ne pars pas encore, Melissa. Pas encore. Mais si vous ne cessez pas de vous inquiéter au sujet de cauchemars, il se peut que je doive le faire. Dites m’en plus à leur sujet. »

« Bien, cela a commencé, je pense avec des nombres, jusqu’ici tout va bien, parce que les nombres n’ont rien à voir avec les gens, ils sont doux et gentils, et ne font de mal à personne comme dans les cauchemars. Puis, les nombres ont commencé à changer et à devenir des lignes : deux lignes de gens, qui se couraient les uns vers les autres, tout en se criant dessus. Il y avait des fusils, des chars et des mortiers. Et des personnes mourraient aussi, Dr Paul, beaucoup de personnes. Cinq mille deux cents quatre-vingt-trois hommes moururent. Et ce n’était pas tout, puisque de l’autre côté de la vallée, il y avait encore plus de tirs. Et j’ai entendu quelqu’un dire que cela allait, tant que les victimes restaient en dessous de quinze virgule sept pour cent lors des premières batailles, le point stratégique, qui était le sommet de la montagne, pouvait être conquis. Mais, quinze virgule sept pour cent des forces totales seraient neuf mille six cent deux virgule sept sept huit neuf un hommes morts ou blessés. C’était tout ce que je pouvais voir, tous ces hommes en train de mourir.

« Je vous avais dit qu’une mentalité de cinq ans n’était pas assez mature pour la Logistique militaire, » marmonna Dr Ed.

Le Dr Paul l’ignora. « Mais c’était lors d’une guerre, Melissa. Vous devez vous attendre à ce que des personnes soient tuées lors d’une guerre. »

« Pourquoi ? Dr Paul ? »

« Parce que... parce que c’est ainsi que la guerre est faite, Melissa. Et en même temps, cela ne s’est pas réellement produit. C’est juste un problème, comme avec les nombres, seulement il y avait des personnes à la place des nombres. Ce n’était pas réel. »

« Non, ce n’était pas, Dr Paul, » pleura Melissa. « C’était réel. Et toutes ces personnes étaient réelles. Je connais même leurs noms. Il y avait Abers, Joseph T. Pfc., Adelli, Alonzo Cpl., Aikens… »

« Arrêtez, Melissa, » dit le Dr Paul, élevant sa voix bien plus haute que la normale.

« Je suis désolée, Dr Paul, » s’excusa Melissa.

Mais le Dr Paul ne l’entendit pas, il était en train de murmurer au Dr Ed. « ...aucun autre recours qu’une analyse complète. »

« Mais cela pourrait détruire toute la personnalité, dont l’élaboration nous a demandé tant de travail. » Le Dr Ed ne se souciait même pas de murmurer.

« Que pourrions-nous faire d’autre ? demanda le Dr Paul cyniquement. « Ses ‘cauchemars’ nous entrainent de plus loin au-delà de notre programme. »

« Nous pourrions essayer de laisser Melissa s’analyser elle-même. »

« Comment ? »

« Regarde. » Sa voix reprit les douces sonorités, que Melissa avait apprises comme étant celles que les gens utilisaient avec elle, mais pas entre eux. « Comment allez-vous ? »