Etes-Vous Hautement Sensible? Découvrez Toutes Les Clés

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Cette réflexion entraîne une réaction émotionnelle plus forte, où tout ce qui les affecte est ressenti de façon plus intense, et ils sont capables de générer des idées inhabituelles et créatives, grâce à cette manière à la fois passionnée et sous-jacente de traiter l’information. Ils peuvent également montrer un degré surprenant de connaissances sur eux-mêmes ou sur les autres, un sens des conséquences à long terme et une grande capacité d’interprétation cognitive, que ce soit dans les conversations ou les tâches.

2.La surstimulation. Chez les PHS, des niveaux élevés de stimulation entraînent des niveaux élevés d’excitation, donc, au niveau environnemental, ils se sentent plus stressés par le bruit, par les situations chaotiques, le respect des délais, etc.

En ce qui concerne la stimulation sociale, ils se sentent plus affectés émotionnellement, car ils perçoivent davantage les détails de l’environnement, ce qui se manifeste par une nervosité inhabituelle, des plaintes constantes ou des problèmes avec les changements.

Dans les cas de niveaux d’excitation très élevés, cela se traduira par une activation accrue du système nerveux sympathique, générant une réaction de lutte ou de fuite, entraînant ainsi une gêne et de mauvaises performances, car les capacités cognitives diminuent, ce qui génère de la confusion ou affecte la mémoire à court terme. Ceci peut se produire par exemple lors d’examens, de conversations en public, de conversations avec des inconnus, lors de la pratique d’un sport ou quand quelqu’un nous observe pendant une séance d’entraînement.

3.Réactivité émotionnelle. Les personnes hautement sensibles ont une plus grande capacité de réaction émotionnelle à chaque événement de la vie, c’est-à-dire qu’elles ressentent plus intensément les émotions positives et négatives, de même, elles se caractérisent par leur inévitable sentiment d’empathie envers les autres.

Les PHS sont des personnes très sentimentales, qui s’émeuvent de beaucoup de choses, et peuvent être nostalgiques du passé, éprouver de la compassion pour les plus démunis, ou pleurer plus facilement de joie, de tristesse ou simplement par gratitude, elles peuvent aussi avoir plus tendance à se montrer affectueuses, à rire, à faire preuve d’une ironie subtile ou à trouver un sens à beaucoup de choses à travers la création artistique.

L’intensité émotionnelle, en tant qu’indication d’une sensibilité élevée, peut être observée dans des comportements exagérés, dans lesquels la personne semble ressentir une émotion de façon extrême, manifestant une sorte de manque frappant, voire « antisocial », de régulation émotionnelle.

4.Sensibilité sensorielle. Les personnes très sensibles remarquent des détails subtils que d’autres personnes ne voient pas, comme des indices de communication non verbale ou de petits changements d’emplacement. La sensibilité sensorielle provient donc du traitement des stimuli, et non des organes sensoriels eux-mêmes, et cette sensibilité s’exprime d’une manière telle que l’individu peut être affecté par des stimulations sensorielles, comme des lumières intrusives, des odeurs intenses, des bruits inattendus ou des textures rugueuses.

Dans certains cas, cela peut également se manifester par un seuil sensoriel bas, avec une capacité de différencier des sensations subtiles ou par une faible tolérance aux stimuli sensoriels, il faut noter que lorsque nous parlons de stimuli sensoriels perçus, nous nous référons à la fois à ceux qui sont positifs et aux négatifs, ainsi un individu peut ne pas tolérer l’odeur d’un certain parfum, être capable de distinguer les ingrédients lorsqu’il goûte un nouvel aliment, ou toujours porter des lunettes de soleil pour se protéger de la lumière qu’il considère comme intense.

» Angela, 38 ans, employée

Angela a des problèmes avec la température de l’air conditionné dans le bureau, ainsi que des difficultés à fixer des limites de manière assertive. Elle ne veut pas être étiquetée comme étant capricieuse comme faisaient ses frères et sœurs quand ils étaient petits, mais elle ne sait pas non plus comment l’éviter. Elle a donc consulté de nombreux spécialistes médicaux jusqu’à ce qu’elle écarte la possibilité d’une hypersensibilité à la température.

Désespérée par l’attitude de ses collègues, elle passait ses étés en portant une écharpe autour du cou, des chaussettes et un gilet, et ne parvenait pas à négocier avec succès la régulation du froid sur son lieu de travail.

Elle ne supportait pas non plus l’odeur de l’air, et, plusieurs fois par jour, elle vaporisait discrètement du désodorisant. Sa difficulté à dire « non » allait bien au-delà du problème thermique, si bien qu’elle restait toujours plus tard au travail pour terminer des dossiers qui n’étaient même pas à elle.

Elle sortait prendre un café quand on insistait un peu, alors qu’elle n’aimait même pas cela. Elle n’avait pas de partenaire, pas d’amis et sa famille était très détachée. Elle a donc essayé de conserver la seule chose qui lui restait, son travail, même si cela lui coûtait sa santé mentale.

Angela ne savait pas comment gérer ses émotions, ce qui l’avait conduite à de l’anxiété dans le contexte du travail, et elle ne disposait pas de compétences sociales adéquates, ce qui l’avait conduite à craindre l’échec et l’interaction avec les autres.