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La Lune Dansante
La Lune Dansante
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La Lune Dansante

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Voyant que l'inconnu secouait la tête d'un air désapprobateur en se tenant entre elle et la porte, Envy reporta le regard sur l'écran, surprise de voir qu'en réalité c'était Jason qui maintenait Trevor sous un bras pendant que Chad lui passait les menottes.

Se sentant en proie à une culpabilité grandissante face à sa propre attitude puérile, elle s'avança vers la porte dans l'idée de demander à Chad de laisser partir Trevor. De nouveau, on la retint par le bras. Elle baissa les yeux sur cette main qui la retenait, refusant de croiser le regard de l'inconnu, alors que c'était elle qui, de toute évidence, avait provoqué toute cette pagaille. La colère se mêla à sa culpabilité et renforça son courage.

— Après m'avoir vue taser un type, pensez-vous vraiment que c'est une bonne idée ?

Elle braqua les yeux sur lui et essaya de ne pas avoir le souffle coupé à ce moment-là. Maintenant qu'elle avait un meilleur point de vue, elle réalisait à quel point ses yeux étaient encore plus fascinants de près que de derrière les barreaux de la cage.

— Peu importe qui sont ces gars, vous devriez les laisser le faire sortir du night-club avant de retourner danser, la prévint Devon une nouvelle fois, en regardant s'enflammer les prunelles de la jeune femme.

Il pouvait voir comme elle se hérissait, presque semblable à un chat sauvage, gouvernée par l'urgence d'aller secourir ce type qu'elle venait de blesser... non qu'il ait la moindre intention de la laisser faire.

— Quel est votre nom ? demanda-t-il.

— Pourquoi ? rétorqua Envy qui dégagea le bras de son étau. Vous pouvez donc me faire bannir du night-club par les propriétaires ?

— Aucun danger, grogna Devon, qui s'assombrit à cette idée. Mais vous devriez garder ce taser dans la poche pour le reste de la soirée. »

Il la regarda jeter un coup d’œil sur l'écran, pour constater que sa victime était partie.

« Merde », soupira Envy en son for intérieur, en s'adossant contre la porte, qui laissait les vibrations de la musique traverser son bois. Elle se mordit la lèvre inférieure en sachant qu'elle était allée trop loin. Elle se souvint de l'autre raison qui l'avait amenée au Moon Dance ce soir-là, et se demanda si c'était le bon moment pour proposer sa candidature. Pourquoi ne pas prendre le taureau par les cornes ? Elle haussa les épaules pour elle-même avant de lancer :

« Savez-vous s'ils embauchent, ici ?

Devon ne put retenir le lent sourire qui naissait sur ses lèvres. Qu'est-ce qu'il aurait donné pour l'amener dans cette cage avec lui un instant afin d'éteindre le feu qui la dévorait peu à peu.

— Est-ce que vous dansez ? demanda-t-il avec espoir.

Envy écarquilla les yeux en se rappelant l'avoir regardé dans la cage, et une chaleur envahit ses cuisses ... tout comme ses joues, malheureusement.

— Non, chuchota-t-elle, d'une voix un peu trop rauque. Je ne danse pas. Je travaille au bar de quelques night-clubs du coin et j'avais l'intention de proposer mes services ici ce soir.

— Dommage, sourit Devon d'un air suffisant, en s'approchant du bureau pour en ouvrir un tiroir.

Il en sortit une demande de candidature et la lui tendit. Elle ne lui avait toujours pas dit son nom, mais si elle lui retournait sa fiche de candidature remplie, il aurait toutes les informations nécessaires. Il voulait également s'assurer qu'elle n'avait pas travaillé pour le Night Light.

Il en avait assez que cette boite de nuit lui envoie des gens pour espionner sa famille. C'était Quinn qui avait rompu leur amitié entre couguars et jaguars, alors les couguars pouvaient bien leur foutre la paix, selon lui.

La dernière personne qu'ils avaient embauchée venait du Night Light, et maintenant qu'elle avait été assassinée, les couguars cherchaient des réponses au Moon Dance... tout comme les flics. Comme par hasard, l'unique nuit où elle avait travaillé chez eux, elle avait demandé à être mise en cage avec lui.

Devon sortit la chaise de dessous le bureau, conscient que la façon la plus directe de la faire rester ici un moment était de lui donner ce qu'elle voulait.

— Vous pouvez remplir le papier maintenant. Peut-être décrocherez-vous un nouveau boulot avant la fin de la nuit.

Envy s'assit mais jeta un autre coup d’œil à l'écran en fronçant les sourcils.

— Croyez-vous que le propriétaire m'a vue taser Trevor ? s'inquiéta-t-elle en se mordant la lèvre inférieure, se représentant la scène en esprit. Je souhaite vraiment ne pas avoir agi ainsi.

Devon se pencha sur le dossier de sa chaise comme s'il regardait l'écran avec elle. Approchant sa bouche de son oreille, il demanda :

— Si le propriétaire avait vu la scène et vous avait interrogée là-dessus, qu'auriez-vous répondu ?

Il huma doucement le parfum de la jeune femme pour s'en imprégner ; ce parfum qui lui échauffait le sang.

Envy tourna la tête pour le regarder mais s'interrompit net. Cette proximité entre eux créait des frissons sur toute son épaule et un côté de sa nuque.

— Que je me suis très mal comportée, souffla-t-elle, en sentant un nouvel afflux de chaleur au creux de son ventre.

Cet homme était un véritable danger pour les sens. Elle ne savait pas si elle devait se tourner vers lui pour le remettre à sa place ou bien s'enfuir pour se mettre à l'abri de son influence.

Devon sourit du bout des lèvres mais il ne bougea pas tandis qu'il enchaînait :

— Alors, vous tasez toujours les hommes sans aucune raison ?

Un début d'excitation pointait chez lui et il commençait sérieusement à se sentir à l'étroit dans son pantalon.

— Non, fit Envy, enchantée de la distraction qui s'offrit à elle lorsqu'elle enleva un stylo à plume de son petit support placé devant elle et entreprit de remplir le formulaire de demande. Seulement ceux qui le méritent, renchérit-elle, n'ayant aucune envie d'aborder ce sujet.

Devon se redressa de toute sa taille et lutta contre l'envie tenace d'arracher la jeune femme à sa chaise et de l'asseoir sur le bureau face à lui. Il caressait déjà sa chevelure soyeuse entre ses doigts, déployée sur le dossier de la chaise.

Il resta silencieux pendant qu'elle remplissait la fiche, et lut par-dessus son épaule chaque mot qui y fut écrit. Envy Sexton. Par chance, les discothèques de couguars et de vampires étaient absentes de la liste étendue de celles où elle avait travaillé. Il savait qu'une fois passés quelques coups de fil rapides, il libérerait l'essentiel du temps de la jeune femme en demandant aux autres night-clubs de lui retirer ses horaires. Il n'avait pas envie de partager ce petit chat sauvage avec les autres.

Envy finit de remplir sa demande et s'apprêtait à se relever quand Devon posa une main sur son épaule pour la maintenir à sa place. Il s'empara rapidement de la fiche et se dirigea vers la porte.

— Restez ici. Je serai de retour dans quelques minutes avec une réponse.

Devon tendit la main vers la poignée mais interrompit son geste lorsqu'elle lui parla.

— Comment vous appelez-vous ? demanda Envy, se demandant si elle ne devait pas porter en personne sa candidature au propriétaire. Peut-être même se débarrasserait-elle de l'entretien par la même occasion.

— Devon Santos », répondit-il, disparaissant par la porte avant qu'elle n'ait pu l'arrêter.

Il savait que Nick attendait juste derrière la porte, car il avait repéré son odeur. Lui donnant la fiche de renseignements, Devon lui annonça :

« Nous avons une nouvelle barmaid.

Il attendit que Nick lise le CV, en sachant parfaitement que l'attention de son frère se concentrerait sur les mêmes détails que lui.

Nick avait chassé de leur night-club quelques groupies de vampires ainsi qu'un vrai vampire qui s'y était faufilé, ce qui l'avait mis d'humeur massacrante pour toute la nuit. Il détestait les vampires et n'importe quel humain assez stupide pour traîner avec eux. Ne relevant aucun lien entre eux et cette fille, et humant l'excitation qu'elle causait chez son frère, Nick décida de laisser Devon s'occuper de ses affaires.

Il finit par lui rendre la candidature.

— Dis-lui de laisser son taser chez elle, dit-il en regardant son frère un instant, avant d'ajouter : Kat dit que le type qu'elle a tasé était son copain et que celui qui avait passé les menottes à ce dernier était son frère.

— Son copain avait un flingue. J'ai pu le sentir, répondit Devon en haussant les épaules, les yeux étrécis. Peut-être que son copain n'était pas si gentil que ça, finalement.

— Tu devrais faire attention à celui-là, insista Nick en secouant la tête, alors qu'une lueur d'intérêt sincère passait dans les yeux de son frère. Si tu la veux, alors tu seras responsable d'elle en sa présence. »

Nick grinça des dents quand l'odeur d'un vampire lui parvint. Sans plus ajouter un seul mot, il dévala l'escalier.

Envy regarda autour d'elle avec nervosité et aperçut un ascenseur qu'elle n'avait pas remarqué auparavant. Elle haussa un sourcil effilé en constatant qu'il possédait un clavier au lieu d'un simple bouton. Elle tapota du stylo sur le bureau en se demandant combien de temps encore elle allait devoir attendre. Elle devait encore savoir si Chad avait réellement arrêté Trevor ou s'il lui avait seulement fait quitter le night-club.

Elle jeta un coup d’œil autour du bureau pour tenter de penser à autre chose pour le moment. Elle était une enquêtrice née tout comme son frère, bien que Chad avait tenté de le nier. En vérité, Chad ferait un excellent détective. Il disait à tout le monde qu'il n'était qu'un simple policier dans son secteur mais c'était très loin de la réalité. C'était le chef de l'équipe du SWAT.

Elle finit par baisser les yeux sur le papier qu'elle avait ramassé inconsciemment sur le bureau. C'était un reçu. Son regard parcourut les détails de la facture pour finalement tomber sur le nom indiqué au dos. Elle reposa brusquement le morceau de papier sur le bureau. Devon Santos… maudit soit-il. C'était l'un de ces fichus propriétaires et il lui avait laissé croire qu'il n'était qu'un simple danseur.

C'est à ce moment-là que la porte du bureau s'ouvrit et que Devon apparut sur son seuil avant de lui lancer : « Quand veux-tu commencer ? »

*****

Nick traversa le dancefloor et grimpa les marches qui menaient jusqu'à l'entrée. Il poussa la porte avec plus de force que nécessaire et lança un regard à l'homme qui essayait de passer la sécurité. La plupart des videurs étant métamorphes, ils pouvaient sentir l'odeur d'un vampire sans avoir à se reposer sur des détails extérieurs.

Le style vestimentaire d'un vampire urbain classique s'apparentait à celui d'un gothique. Ces derniers mois, cependant, il en avait vu une dizaine débarquer au Moon Dance en costume ou dans de banals vêtements de soirée, qui avaient essayé de pénétrer dans leur night-club. C'était la raison pour laquelle, à ce jour, ils se basaient bien plus sur l'odeur de leurs clients plutôt que sur leur apparence. Règle numéro un… aucun vampire ne devait entrer sans la permission de l'un des propriétaires.

« Qu'est-ce qui se passe ici ? demanda Nick, en essayant de paraître professionnel aux yeux de leur public humain.

L'homme pencha la tête sur un côté et afficha un sourire mauvais qui écœura Nick.

— J'aimerais entrer, dit Raven, les pupilles dilatées, alors en pleine démonstration de ses pouvoirs fascinateurs sur quiconque susceptible d'y succomber.

Nick le jaugea de haut en bas. Le garçon avait les cheveux noirs, dont les mèches tombaient sur son visage. Il était jeune ; probablement pas plus de vingt-cinq ans, avec une peau très pâle et les yeux cernés d'un épais eye-liner. Ses lèvres et ses ongles étaient peints en noir.

— Désolé, Monsieur…, commença Nick qui se tenait toujours là, à observer le moindre mouvement du vampire.

Peu importait la taille ou l'âge, les vampires étaient de dangereuses créatures qu'il ne fallait pas sous-estimer.

— Raven, appelez-moi Raven, répondit l'homme, qui se demandait jusqu'à quel point il était possible de pousser à bout un jaguar.

— Désolé Raven, nous sommes complets, expliqua Nick, glissant ses doigts autour de son Derringer à deux coups, tout au fond de la poche de sa veste en cuir.

Il était chargé de balles en argent et d'eau bénite. Il esquissa une ébauche de sourire sadique, en sentant la lame au manche de bois attaché à son avant-bras.

— Alors pourquoi toutes ces personnes attendent encore ? insista Raven, en voyant une lueur dorée envahir progressivement les iris du jaguar.

Nick sourit mais on aurait plutôt dit un rictus.

— Ils ont réservé.

Les yeux de Raven brillèrent un instant dans la faible lumière, comme animés par un feu sinistre. Nick descendit les trois marches pour être à son niveau et se plaça entre Raven et la foule humaine, avant de se pencher vers son oreille.

— Va-t-en tout de suite, vampire, murmura-t-il d'un ton calme et froid, en pressant la pointe du couteau en bois entre les côtes de Raven, en un geste discret. Tu n'entreras pas.

Nick se redressa ensuite et croisa les bras devant lui de façon à n'avoir qu'à faire un geste rapide pour le poignarder.

— Excusez-moi, Monsieur, passez une bonne soirée, ajouta-t-il.

Raven sourit de nouveau, presque courtoisement cette fois :

— Oh, j'en ai bien l'intention. »

Il se détourna de la porte et entreprit de longer la rue, les mains dans les poches de son jean noir, en sifflotant un air lugubre. Lorsque le jaguar s'était penché pour lui murmurer à l'oreille, Raven avait vu son maître les dépasser et entrer dans le Moon Dance. Il n'avait pas vu Kane depuis un certain temps. En fait, c'était même la première fois depuis plusieurs semaines, bien qu'il avait senti le regard de son seigneur posé sur lui à bien des reprises.

Raven était très surpris de voir Kane entrer volontairement dans l'antre de ses ennemis. Le Maître lui avait raconté l'épisode où il avait été enterré vivant par le chef du clan jaguar. Son seigneur était-il en train échafauder un plan ?

« Ils vous ont piégé, mon maître, mais cette fois, je m'assurerai que le sang se retrouve sur leurs mains », chuchota Raven pour lui-même avant de se fondre dans les ténèbres.

Il savait qu'il n'aurait pas longtemps à attendre. Il pouvait encore humer l'odeur du sang de sa dernière victime, tel un parfum dans la brise qui soufflait sur le Moon Dance.

*****

Kat observa la manière dont Chad et Jason évacuèrent l'infortuné petit ami du night-club… avec les menottes. Ils disaient toujours que la curiosité tuait le chat, mais elle devait tout de même découvrir ce qu'ils comptaient faire de lui. À tout le moins, la réponse à cette question lui éviterait de se torturer tout le reste de la nuit.

Empruntant l'une des portes latérales, elle resta cachée dans l'ombre tandis qu'elle les suivait. Ses sens bien aiguisés, elle n'avait pas à s'approcher tout près d'eux pour entendre leur conversation.

Chad et Jason bloquèrent Trevor entre sa voiture et celle du policier pour empêcher le petit ami éconduit de retourner voir Envy. Chad lui enleva les menottes, conscient qu'il n'avait pas le droit de l'arrêter sans raison légitime... à moins que Trevor ne le pousse à bout.

« Je parie que c'est toi qui lui a dit que j'étais là ! grogna Trevor à l'intention de Jason. Tu crois que je n'ai pas remarqué à quel point elle te rend dingue ? Cela t'était impossible de rester en dehors de cette histoire, pas vrai ? »

Chad tendit un bras entre lui et Jason, qui s'avançait d'un pas menaçant.

« Jason, je m'en occupe. Pourquoi ne retournes-tu pas à l'intérieur pour voir si tu peux retrouver Envy ? Je ne veux pas la savoir dehors avant le départ de Trevor.

— Tu ne peux pas m'empêcher de retourner à l'intérieur. Je travaille, là ! » siffla Trevor sans réfléchir.

« Ouais, on a vu comment tu travaillais, lança Jason les poings sur les hanches, mais au regard que Chad lui lança, il sut qu'il ferait mieux de rentrer dans la discothèque, avant de se retrouver menotté comme Trevor ce soir-là. Tournant les talons, il lança une dernière attaque par-dessus son épaule, à l'intention de Trevor :

— Tu nous trouveras sur le dancefloor... dans les bras l'un de l'autre. »

Trevor voulut se jeter sur lui mais Chad le repoussa aussitôt contre sa voiture. À la grande surprise de Chad, Trevor était un peu plus fort qu'il n'y paraissait et cette confrontation commençait à s'échauffer un peu trop.

« Je t'avais prévenu de ne pas tromper ma sœur, à moins de lui dire la vérité sur toi et sur ce que tu fais vraiment dans ces night-clubs. Putain, mec, Envy pense que tu n'es qu'un foutu étudiant en fraternité. Si tu voulais l'impressionner, tu aurais dû lui dire la vérité. S'il y a bien une chose qu'elle n'a jamais pu supporter, c'est le mensonge. Surtout s'il lui est adressé.

Kat posa un regard intrigué sur Trevor. Qu'est-ce que tout cela signifiait ?

— Tu sais aussi bien que moi que si je lui avais dit que j'étais sous couverture, elle se serait constamment demandé si je ne l'utilisais pas au cours de mes sorties en boite avec elle, tempêta Trevor, qui tendit tout son corps, mais sans tenter de retourner au night-club.

S'il employait toute sa force, Chad serait un homme mort et Trevor ne vaudrait pas mieux que les tueurs qu'il traquait.

Cette pensée parvint à le calmer assez longtemps pour mettre un frein à ses instincts primaires, mais il ne put empêcher sa colère d'exploser :

— Elle m'a tasé, putain !

— Tu le méritais parce que tu es un petit ami infidèle et minable. Eh, c'est ce que tu récoltes à ne pas lui dire la vérité. Tu es grillé pour la nuit, à moins que tu ne souhaites hanter un autre bar. De plus, Envy a encore son taser, ajouta Chad avec un sourire dédaigneux. Je te conseille de la laisser tranquille pour le reste de la nuit... ou mieux encore, pour tout le reste de sa vie, si tu n'es pas fichu d'être réglo avec elle.

Trevor serra les dents mais ne répondit rien. Chad ne pouvait pas lui ordonner de rester loin d'Envy, mais son conseil de la laisser se calmer était probablement avisé.

— Très bien, mais, dit-il en désignant le night-club, ce n'est pas sûr pour ta sœur de traîner dans cet endroit, et tu le sais ! »

Il ouvrit brusquement la portière de sa voiture, forçant Chad à reculer afin de l'éviter. Claquant la portière une fois assis à l'intérieur, il fit sortir son véhicule en trombe du parking en quelques secondes à peine.